L’auteur a raison et certains des commentaires faits ici le confirment. Il devient impossible d’avoir une vision des choses subtile qui ne se cantonne pas aux simplifications de l’idéologie bienpensante dominante avec ses bons sentiments. Qui deviennent de plus en plus obscènes d’ailleurs, à la mesure de l’aliénation et de l’opression contenues dans des pouvoirs religieux qui sévissent de façon exponentielle dans le monde arabe. Pourquoi refuser de voir que les libertés des peuples y sont gravement en danger, dont l’omnipotence de la tradition et de la religion ne leur permettent même pas souvent de s’en rendre compte. Il faut oser poser le problème, sans l’Occident, il n’y aurait pas de démocratie, il n’y aurait pas cette liberté de pensée qui nous permet de critiquer cet article, il n’y aurait pas de liberté d’expression, de droit d’association et de liberté de conscience. A aucun moment cet article ne parle de hiérarchie des civilisations mais replace le débat dans son cadre, celui de savoir si les valeurs et les références qui sont les notres dans le monde occidental sont de portée universelle ou pas, et s’il y a quoi que ce soit de comparable dans l’histoire d’une autre civlisation. C’est simplement une question d’expérience acquise, qui doit profiter à tous.
Oui il y a des sociétés plus avancées que d’autres et alors, la notre, la France a un modèle social supérieur à bien des pays, et elle y consacre plus de moyens que la plupart des pays européens et dix fois plus que tous les pays musulmans réunis. Faudrait-il le cacher ? On vit mieux en France que dans l’Egypte des Frères musulmans et des salafistes qui dominent la représentation politique aujourd"hui, n’aurait-on pas le droit de le dire parce qu’on identifie musulman et immigré, l’étranger étant devenu un intouchable, le porte drapeau de la bonne conscience. Ce serait islamophoque de dire que l’islam n’a apporté nulle part les libertés auxquelles nous tenons tant ? C’est cette façon de pensée refusant de voir ce que représente les acquis de l’Occident démocratique qui fabrique du vote FN tous les jours.
Je ne répondrais pas aux nostalgiques du moyen âge, car cela a été fait de bonne manière et non sans humour ci-dessus.
Eratosthène nous dit : « L’Eglise n’impose rien et ne force personne à croire. » Parce qu’elle n’est pas en situation de le faire en France, mais dans les pays du tiers monde, là où la pauvreté fait concurrence à l’inculture, la propagande religieuse est bien là avec encadrement des populations par les curés et obscurantisme à la clé. Il suffit de regarder l’histoire y compris la plus récente pour voir quel a été le rôle de l’Eglise lorsqu’elle a été en situation de dominer, elle a toujours imposé son dogme et sans aucune concession. Autre bon souvenir, la découverte des Amériques a été l’occasion d’organiser un véritable génocide des populations locales au nom du Christ, de ce fameux humaniste qui a initié la formule « Aimes ton prochain comme toi-même... » La foi pour être acceptable doit être soumise au cadre de la raison, sinon elle est capable du pire au nom de faire le bien pour satisfaire son dieu, comme toutes les religions lorsqu’on leur laisse le champ libre.
Ah oui, certains attribuent au communisme 100 millions de morts... et affirment que c’est plus que ceux de l’Eglise. Mais c’est faux. D’abord, il faut se méfier des chiffres du livre noir du communisme car Courtois est un affabulateur anticommuniste viscéral, on parle plutôt de 50 millions de morts dont ceux de la seconde guerre mondiale, 20 millions de soviétiques mais pour la bonne cause. Il reste quelques dizaines de millions de morts dont surtout au moins cinq millions envoyés dans des prisons concentrationnaires où lesmeilleurs des communistes ont laissé leur peau.
Ceci étant, drôle de justification et de comptabilité qui ne retire rien aux crimes de l’Eglise qui a dominé le monde occidental pendant près de deux mille ans au service de tous les pouvoirs les plus arbitraire les uns que les autres. Aussi, par-delà l’inquisition qui a été un vrai phénomène en France, contrairement à l’affirmation plus haut, l’Eglise aux côtés des princes et des rois a contribué à des millions de morts par la justification d’une pauvreté organisée sur laquelle les puissants ont pu imposer leur domination et leur férocité. Rien qu’aux cotés de Franco combien de millions de morts Républicains espagnols a-t-elle justifié puis, donner sa bénédiction à combien d’actes de tortures de ce régime inique par l’entremise de l’omniprésence de l’Opus Dei dans le gouvernement franquiste ? Le génocide dont je parlais avant, lié à la découverte des Amériques, combien de morts ? Voilà pourquoi il faut se méfier de cette parole de celui qui a la foi, de sa crédulit qui n’a d’égale que son espoir d’un paradis après la mort autrement dit l’immortalité. Il est prêt à se mentir à lui-même pour défendre son Eglise, au risque de recommencer les horreurs bien réelles du passé. Le croyant vendraient des frigo à des esquimaux si c’était dans la bible.
Comme le dit Doctory : « Le médecin n’a pas à se transformer en administrateur de potion mortelle. Ce n’est pas son métier, et une société humaniste ne peut pas envisager que ce soit le métier de qui que ce soit . » Ceci d’autant que le serment originel d’Hippocrate est sans ambiguité de ce point de vue, extrait :« Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion."...
Il faudrait avoir à l’esprit que ce serment est clairement un acte à dimension d’engagement social sous une forme de conscience qui a à voir avec la responsabilité collective et un contrat plus général avec la communauté de biens, dont les médecins constituent l’une des parties, ce n’est pas l’autorisation à exercer de façon personnelle et discrétionnaire une activité qui touche directement à la question de la vie et de la mort. La médecine est une science issue de l’histoire humaine pour la prolonger, pour en améliorer la condition générale, pas pour envoyer des gens au cimetière. Même le métier de soldat n’implique pas pour un Etat le droit d’envoyer le moindre homme en uniforme à son service à une mort certaine, même si c’est son métier d’en courir le risque, ce serait jugé comme un crime. Aucune société ne doit s’autoriser le droit de donner la mort. On droit trouver d’autres moyens d’exorciser notre peur de la vie ou d’une destinée promise contre laquelle on ne peut rien : un jour de devoir mourir.
Omar 33, vous n’avez vraiment aucun respect pour vous-même dans la tradition de l’islamisme qui ne voit que des « gorets » comme vous le dites, dans ce qui n’est pas musulman. Vous êtes lamentable, profondément intolérant et discriminatoire. Savez-vous seulement ce qu’est le sionisme que l’on soit d’accord avec ou pas, vous ne pouvez avec vos limites qu’insulter à la place de réfléchir. C’est grave, regardez-vous dans la glace mon garçon, pour voir la bête qui sommeille en vous, c’est celle de Berthold Brecht, « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bêteimmonde » le fascisme... Ne comptez pas qu’on vous laisse faire, pas plus qu’une Le Pen, vous ne valez pas mieux ! J’espère qu’on ne repliera pas votre message pour laisser vos vomissures sur l’étale de cette toile afin qu’on juge à point ce que vous valez.
Non ! il ne faut pas légaliser le cannabis, ce serait une lâcheté politique et un leurre terrible de conséquences. Le cannabis est une des causes principales de l’échec scolaire dans nos banlieues, le banaliser ce serait encourager une marginalisation encore plus grande des jeunes qui y vivent et un signe de mépris à ceux qui ont besoin de prévention et d’aide pour se sortir de ce prêt à porter de l’exclusion dont cette drogue fait partie. C’est un éducateur spécialisé qui travaille dans le secteur de la protection de l’enfance qui vous le dit.
Sous prétexte que quelques bobos bienpensants rêvent de fumer leur joint en toute liberté, sous une notion de liberté dans le droit fil d’un libéralisme qui ignore toute morale en dehors de l’individualisme, il faudrait livrer à cet abrutissement général les enfants de nos quartiers, moins à même encore de se révolter.
Arrêtons de vouloir supprimer les « feux rouge » sous prétexte que certains les brûlent à moins d’être en totale inconscience en train de préparer une fracture sociale dont personne n’a idée derrière ces renoncements qui livrent les jeunes des milieux populaires au chemin le plus court vers l’exclusion et l’échec, comme si cela ne suffisait pas déjà !
Au passage, en Espagne où on a légalisé, la consommation a explosé chez les plus jeunes et en Suède où on a opté pour la répression sans concession c’est le pays et de loin qui consomme le moins ce type de produite en regard du nombre d’habitants. Cherchez l’erreur !