Toujours les mêmes considérations générales qui n’ont pas de sens. Comme moi vous avez rencontré des profs nuls voire fous dans votre scolarité.... Ces profs n’auraient pas tenu 3 mois dans le privé. Dans le public, ils y sont encore à faire leur dégâts psychologiques et financiers pour la société... Voilà une des différence entre le privé et le public.
Vous le faites exprès ou pas ? la question n’est pas la nécessité des fonctionnaires mais un système qui favorise : - la sous productivité par manque de concurrence et de sanction (emploi à vie) - la prédation au détriment du reste de la population qui est ainsi, sous couvert de bon sentiments et de service public larmoyant fait à coup d’infirmières toutes-dévouées-à-leurs-malades (la belle blague)... Ebn France et malgré l’avantage en nature gigantesque que constitue l’emploi à vie, d’après l’Insee : une personne employée par l’Etat touchait 28520 € net en 2009, contre 24530 € pour un salarié du privé. Et l’écart entre ces deux catégories de travailleurs s’est amplifié ces dernières années : + 750 € entre 2005 et 2009. On voit bien que l’injustice sociale est donc double ; par la sécurité de l’emploi, et par le revenu (qui n’intègre pas les retraites, car là, c’est encore plus vertigineux).
Par ailleurs, outre le fait que tous les exemples que vous donnez relèvent de professions réglementées qui ne subissent pas la concurrence réelle (ce qui montre par ailleurs, votre méconnaissance du vrai secteur concurrentiel), on peut dire ;
Qu’une infirmière libérale est plus productive qu’une infirmière du public, pas de doute là dessus,
Qu’un taxi est une profession à monopole coute plus cher pour un service moindre (disponibilité, propreté, politesse, prix, propreté des véhicules) que les voitures avec chauffeurs : faut bien rémunérer leur prix de course prohibitifs que seule l’absence de concurrence justifie... D’ailleurs, s’il étaient si productifs, on se demande bien la raison pour laquelle ils demandent encore et toujours plus de monopole contre les chauffeurs privés (que l’on ne me parle pas de la fameuse plaque qui contrairement à leurs affirmations est délivrée gratuitement par les préfectures, seule la pénurie de plaques organisé par les taxis eux meme, à permis de les valoriser comme lecapital de prédation qu’il est....).
Le toubib du privé, et meme s’il appartient à une profession réglementée à monopole là encore, est de plus en plus difficile à trouver dans certaines spécialités comme, par exemple les obstétriciens : les médecins (de plus en plus de femmes) préférant rentrer dans un organisme type sécu pour ne pas faire les gardes incessantes...
Un juge coute dès lors qu’au lieu de traiter dix dossiers, il en traite cinq ou les traitent mal : votre exemple est très mauvais ; 1 / parce que les juges sont une fonction régalienne qui ne peut appartenir qu’à l’état. 2 / parce que les juges sont soumis à un pouvoir hiérarchique faible qui a peu d’incidence sur leur carrière : 10 dossiers biens traités ou dix dossiers traités par dessus la jambe au détriment du justiciable, tout le monde s’en fiche.
....
Alors oui, être un bon fonctionnaire dans la fonction publique et compte tenu du système mis en place relève, j’en conviens, presque de la sainteté... Mais les saints, on le sait, sont peu nombreux...
Inutile de faire une mise en abîme catastrophiste : vous savez très bien que à part vos cercles secrets que vous êtes le seul à connaitre, personne ne parle de tuer qui que ce soit. On parle de la démographie et des moyens de la contrôler. A une époque où l’on nous parle en permanence de la nécessité pour l’humain de contrôler sa consommation dans un monde fini, il faut comprendre que l’explosion démographique qui n’est qu’un avatar de la société de consommation à la portée des plus pauvres. Je dis simplement que les plus pauvres fonctionnent avec les mêmes ressorts psychologiques de domination que les plus riches, seuls les moyens mis à leur disposition changent....
’mais cessez de faire le distinguo simpliste entre le secteur privé
producteur de richesses et le secteur public qui ne le serait pas.
Pensez-vous qu’une infirmière soit moins utile au pays qu’un agent immobilier ?’
Toujours
la meme rengaine : la fameuse infirmière qui rend tant de
services...
Si
la formulation sur les fonctionnaires est, en effet, un peu rapide,
vous n’êtes pas obligé, vous même de faire une réponse simpliste.
Vous savez très bien que le débat ne porte pas sur l’utilité des
fonctionnaires, meme les plus libéraux ne sont pas contre un certain
niveau de fonction publique.
Vous
feigniez d’ignorer que le débat sur les fonctionnaires porte sur 2
points :
-
le nombre et donc la justification d’une fonction publique
pléthorique qui comme tout corps constitué, s’auto entretient et
s’auto alimente au détriment du reste de la population.
-
leur productivité.
Connaissant
le secteur hospitalier public et privé, je peux vous dire que le
secteur privé, avec moins de personnel par patient et avec des coûts d’exploitation nettement inférieurs, est en général infiniment mieux géré que le
secteur public et que la productivité y est toute différente : dans
le secteur privé on n’y voit pas des pléthores d’infirmières qui passent
leur temps à dire, en réunion multiples et variées, qu’elles sont
surchargées.La question n’est donc pas de savoir, la larme à l’oeil pétrit d’émotion, si on a besoin d’infirmières mais de savoirs si leur productivité, donc leur nombre, est justifié dans le public...
Par
ailleurs, on ne m’enlèvera pas de l’idée qu’un emploi protégé et
sans concurrence réelle est aussi productif qu’un emploi mis en
concurrence... C’est une question de culture et de mentalité : très
souvent, on ne choisit pas une emploi protégé par hasard...
Oui les pauvres, par une démographie incontrôlée notamment sont en partie responsables de leur propre misère et votre ironie bien pensante n’y changera rien.