• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Krokodilo

Krokodilo

Médecin généraliste, je m’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence, ce qui me laisse un large champ d’intervention. A l’époque où j’enquêtais sur les OVNI, j’ai percé le grand secret de la zone 51 : les extra-terrestres sont effectivement venus sur Terre, mais ils ont trouvé l’anglais trop difficile et sont repartis. Depuis, je m'intéresse à la question des langues, de la communication internationale et de l’espéranto.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/12/2006
  • Modérateur depuis le 09/01/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 277 5557 16616
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 276 216 60
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Krokodilo Krokodilo 14 octobre 2024 11:22

    @Fergus Bonjour, bien malin qui connaît les objectifs de Poutine de 2022 ! On ne peut se fier qu’aux déclarations officielles (la Russie étant par ailleurs habituellement très formaliste), et à la logique militaire factuelle.
    Les buts officiels de l’intervention étaient de protéger les populations russophones et russophiles de l’est, bombardées depuis 7 ans, de « dénazifier » (disons donc un changement de régime, renversant celui finalement issu d’un coup d’Etat), de « démilitariser », c’est-à-dire faire de l’Ukraine un pays neutre et plus ou moins démilitarisé. Sur le plan militaire, les forces engagées par la Russie n’étaient pas dimensionnées pour une invasion d’un pays réarmé par les Occidentaux.
    Après, tous les évènements peuvent être interprétés d’une manière ou d’une autre.
    Un peu comme l’Otan, officiellement une organisation de défense qui si, on regarde son histoire, a un beau palmarès d’attaques !



  • Krokodilo Krokodilo 14 octobre 2024 11:11

    @Gérard Luçon J’ai moi aussi indirectement un accès à des infos russes et ukrainiennes, et je confirme. En outre, la conscription côté Kiev devient de plus en plus violente, de véritables rafles organisées avec des groupes de recruteurs, parfois cagoulés, qui font des descentes dans des rassemblements tels qu’un concert ou un mariage ! Occasionnant des résistances des témoins, ou des polémiques sur le fait que la vedette du concert aurait été informé mais n’a pas prévenu... Des hommes se terrent dans leurs logements, d’autres cherchent à quitter le pays au risque de leur vie. Récemment, à Odessa, une femme a hissé un drapeau russe à Odessa, elle a été arrêtée, et son décès par insuffisance cardiaque a été annoncé...
    Ces divers aspects, clivages et haines ethniques, réfugiés du Donbass en Russie (avant 2022), désertions, difficultés de recrutement, ont été évoqués par nos médias, même les pires comme LCI, mais à la marge, vite fait mal fait(mal fait : croire qu’à un micro-trottoir sans anonymat, un Ukrainien va dire la vérité à un journaliste...). Je trouve que le plus gros tabou, c’est le degré de l’implication occidentale dans le conflit, sa nature (soldats ou pas, « instructeurs », satellites, logiciels, programmation des cibles, etc) On pourrait dire que c’est normal, c’est un secret-défense en temps de guerre, oui, mais nous ne sommes pas en guerre ! Nos médias ne peuvent probablement pas enquêter sur la participation (supposée) de l’Otan à la planification du conflit, mais au moins pourraient-ils interviewer anonymement des ingénieurs militaires pour faire le point sur les capacités techniques nécessaires à l’usage de ces missiles anglais, français et US, que les Ukrainiens ne peuvent probablement pas utiliser sans participation occidentale ce qui a été confirmé par la fuite de la conversation des généraux allemands, jamais été contredite. Et comme l’a largement prouvé Jacques Baud dans ses bouquins, les médias anglo-saxons sont largement plus honnêtes que les nôtres, bien que la raison n’en soit pas claire.



  • Krokodilo Krokodilo 4 octobre 2024 19:08

    Cet article est une bonne synthèse, mais il faut préciser pourquoi ce plan de victoire est une troisième guerre mondiale : il ne s’agirait pas de simplement fournir des armes à longue portée, mais de les programmer (satellites, coordonnées GPS ou carte du trajet) et de les utiliser à la place des Ukrainiens de l’ouest, lesquels n’ont pas ces capacités techniques, ni probablement la formation, ni parfois les logiciels US. Ce serait bien nos pays occidentaux qui tireraient sur la Russie. Il est probable que des soldats ou techniciens français, anglais ou américians aient déjà participé aux tirs de missiles sur les Russes et sur les Ukrainiens de Donetsk (civils...), mais ça fait partie de la zone grise de ce qui est officieux et a été toléré par la Russie... et caché aux Français.

    Le CF2R a fait un article sur les missiles US JASSM dont on parle à la télé depuis peu.



  • Krokodilo Krokodilo 24 septembre 2024 12:39

    L’hypocrisie des médias vaut bien celle des politiciens, tous évitent le coeur du problème : l’Ukraine ne peut utiliser ces armes seule, sans la participation active des Occidentaux, pour les coordonnées, les satellites, la programmation. Ce ne sont pas des fusils ni même des chars. Je crois que les USA viennent de refuser d’envoyer des miliaires faire la maintenance des F-16.



  • Krokodilo Krokodilo 23 septembre 2024 19:06

    @Eric F C’est aussi ce que je proposais avec d’autres il y a un an. La Crimée et le Donbass sont déjà russes, et j’y ajouterais un référendum dans les régions de Kharkov et Odessa (ville manifestement russe d’histoire et de coeur, et lieu des massacres après les lois linguistiques). D’accord aussi pour une neutralité militaire du restant de l’Ukraine sous contrôle international car la Russie ne peut plus avoir confiance dans les Occidentaux, qui ont trahi leur parole (extension Otan et Minsk) ET leurs contrats commerciaux (frégates, sanctions, avoirs russes) !
    Ce sont en gros les éléments évidents pour une paix rapide (c’est-à-dire faisant moins de victimes) respectant la situation militaire sur le terrain, les équilibres géopolitiques et les facteurs ethniques, et garantissant une sécurité mutuelle future aux deux blocs. Mais voilà, ce serait une victoire pour Poutine et un camouflet pour nos dirigeants US, GB, UE. Autre risque : l’Ukraine restante fragilisée attiserait la convoitise des autres pays voisins qui ont eux aussi des arguments ethnique linguistiques, elle risquerait donc carrément la partition complète jusqu’à disparition ce qui serait une solution pas pire qu’une autre, sauf aux yeux des bandéristes. Toues les autres solutions ne sont qu’un gel du conflit en attendant sa reprise future.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv