Il est évident que par exemple Toal fait des profits scandaleux.
Profits redistribués aux actionnaires capitalistes.
Le premier actionnaire de Total, devant l’Etat, c’est la Préfond-retraite. La Préfond verse des rentes aux fonctionnairex qui ont adhéré à ce système de retraite par capitalisation. C’est un fond de pension à la française qui gère en achetant des actions qui valent quelque chose parce qu’elles rapportent de l’argent à redistribuer.
Donc la proposition : supprimons les bénéfices de Total en les virant directement à l’Etat pour les oeuves sociales.
Cette proposition peut s’écrire : de combien les fonctionnaires retraités admettent une réduction de leur revenu du fait d’une annulation des revenus en provenance de Total ?
Mais les fonctionnaires votent plutôt à gauche, ils seront tout à fait volontaires pour sabrer leurs revenus.
Je voudrais rectifier certaines imprécisions majeures.
Ce n’est pas Einstein qui est à l’origine de la "bombe".
Frédéric Joliot-Curie dépose en Février 1940 deux brevets portant sur a réaction en cha^ne.
Ce sont les ajoints de Joliot : Halban et Kowarsky qui sont passés à Londres pour participer au "Comité Maud" qui réfléchissait sur le sujet. Ce sont les Britanniques qui ont poussé les Américains vers le projet Manhattan.
Einstein a usé de sa crédibilité, a écrit une lettre à Roosevelt pour conforter la possibilité. Mais Einstein n’a jamais participé au projet Manhattan.
A la lecture de l’article on a l’impression que la "bombe" c’est la fin du monde, le génocide etc.. C’est une attitude soutenue par les anti-nucs de base.Mais il faudrait revenir à des notions plus concrètes :
- l’effet des bombes s’est fait sentir sur un rayon maximum de 2,5km. Il est apparu à l’étude que les personnes ayant reçu des "faibles doses" se sont statistiquement mieux porte que le reste de la population, peut-être aussi étaient-elle mieux suivies médicalement, un peu comme les travailleurs du nucléaire civil.
- Les Japonais se sont mis à reconstruire les deux villes six mois après les explosions et n’ont pas attendu les 24 000 ans de la demi-vi du plutonium. Mais de cela les anti-nucs ne se souviennent pas.
Pour faire un max de morts à pas cher, il y a des procédés à la portée de n’importe qui.
- la désorganisation complète des états avec quelques bandes de mercenaires, comme au Darfour par exemple. Avant il y avait eu le Biafra, et encore d’autres ...
- les machettes du Ruanda.
- les petits sacs plastiques du Cambodge.
La bombe apparaît comme comme une technologie high-tech qui sert de référence supportant la frousse anti-nucléaire. La Corée du Nord s’y est essayée en vouant faire de l’imitation, et ils ont obtenu un pet foireux en y ayant englouti toute a technologie possible du pas.
Maintenant, la bombe "sale", il faut savoir tout de même que l’on sait bien repérer et rapidement de très petites quantités d’uranium perdues sur un grand terrain.C’est d’ailleurs comme cela qu’avec la technique française, tous les matériaux nucléaires disséminés en Irak ont été récupérés en à peine deux semaines après la première Guerre du Golfe en 1991. C’est aussi pour cela que la France pouvait soutenir objectivement qu’il ’y avait plus d’arme de destruction massive en Irak en 2003.
Faire une bombe "sale", ça c’est beaucoup plus facile, une équipe déterminée dans la nuit passant à l’attaque du service de médecine nucléaire d’un hôpital. Attaquer avec une petite quantité de semtex une source de 6000 curies de césium 137 (rappelle un curie égale 37 milliards de becquerels, faîtes la multiplication). Sont réputés contaminés autour de Tchernobyl les terrains ayant une activité supérieure à 37000Bq/m2, soit un curie au km2. Vous pouvez imaginer la frousse que l’on pourrait communiquer à une population !
Frousse d’ailleurs complètement artificielle comme la plupart des frousses. Il faut savoir que le césium 137 est 100fois moins radiotoxique que le polonium 210 naturel que la Terre nous déverse régulièrement et qui se monte en moyenne à 10 000Bq/m2 . Donc 37 000Bq/m2 de césium 137 est équivalent en radiotoxicité à 370 q/m2 de polonium 210, soit 3% de la radoactivité naturelle. Peanuts..
Donc tout cela est dans l’esprit du temps plutôt que dans la réalité chiffrée, bête et méchante. Mais il ne faut pas le dire ça supprimerait du job à la Crirad, à l’ASN qui font un joyeux tandem pour sodomiser les diptères au vol..
@+
Soutenir que France-Info est un soutien de Sarko me semble tout à fait exagéré.
ll n’y a qu’à voir ce qui a été diffusé comme désinformation pipolesque anti-nucléaire à propos des incidents de Tricastin. La parole longuement donnée à Stéphane Lhomme, formation d’instituteur, et pas un seul mot de la part de gens "sérieux" connaisseurs de la radio-protection
L’OMS recommande une valeur à ne pas dépasser de 15µg/l d’uranium, dans la nappe phréatique ça se situait vers 50µg/l l’horreur absolue.. Maintenant il faut se rappeler que la moindre eau minérale du Massif Central va fleureter avec les 100µg/l. Des eaux qui on été vendues en bouteilles pendant des dizaines d’années. maintenant je crois qu’ils ont essayé de se mettre en conformité avec l’OMS mais lorsque l’on pose la question actuellement on n’obtient pas de réponse.. Il faudrait envoyer la Criirad à St Galmier ou à St Yorre..
Récemment e représentant du "Sortir du nucléaire" a déclaré que les habitants autour de Socatri allaient certainement obtenir une "bonne indemnisation" car il y avait eu un bonne "couverture médiatique" de l’incident Tricastin..
La pipolisation de France-Info et de bien d’autres conduirait directement à la manipulation de la justice chargée de déterminer les indemnisations.. Et c’est annoncé.
Alors dire que France-Ino soutient Sarko et sa politique nucléaire...
Puisque vous êtes post-doc en biologie je vous conseille la lecture de la directive européenne sur la radioprotection. JO de l’Union Européenne du 26 Juin 1996 (10 ans après Tchernobyl).
Vous pouvez tirer ce texte pdf de 110 pages là.
Ce document donne les unités de radioprotection, les valeurs clés de conversion des becquerels absorbés pour la production de sieverts (dégats sur l’homme) pour une myriade d’isotopes radioactifs.
Puisque vous êtes en Finlande, pays qui a décidé de la construction d’une nouvelle centrale en Europe, cela vous donnera des éléments sérieux, dépassant les psychodrames de la Criirad lors de discussions avec des autochtones.
Quelques rappels basiques pour sortir de ces psychodrames.
L’uranium est un élément naturel que l’on trouve de partout sur terre. Sur un terrain de 1000m2 sur un mètre d’épaisseur, en région sédimentaire type bassin parisien vous allez avoir de 20 à 30 kg d’uranium.
Vous faites la sieste sur votre terrain au contact, allez vous développer un cancer pour cela ?
Le Rhône charrie par mois de l’ordre de 29 tonnes d’uranium en provenance des gneiss des Alpes.
Vous ajoutez 75kg d’uranium à cette quantité, est-ce que cela va changer grand’chose à la radiocontamination du Rhône.
L’OMS recommande des valeurqu’il ne faut pas dépasser de 15g/l d’uranium dans l’eau. Prélèvement dans la nappe phréatique de l’ordre de 40 à 50µg/l d’accord cela dépasse la valeur guide.
La moindre source d’une station thermale du Massif Cenbral a une teneur en uranium supérieure à 20µg.l, jusqu’a fleureter avec les 100µg/l. D’ailleurs sur les dépliants de promotion de ces stations thermales il est bien indiqué "eau naturellement radioactive" ....Bien souvent en sus il y a de l’arsenic pour faire bonne mesure.
Il est bien connu que tous les clients de ces stations claquent d’un cancer dans les trois ans qui suivent. D’autant pour que cela leur rentre bien dans les pores de la peau et dans les poumons on leur fait des "pipettes",respirer des aérosols dans des chambres de brouillard...
Comme cela les stations thermales peuvent renouveler rapidement leur clientèle.
La Criirad et Greenpeace "baladent" l’ASN à loisir et l’occupent avec des bêtises.
La Criirad n’a pas demandé la démission de la direction de l’ASN suite à "Epinal" , 22 morts des milliers de blessés "grillés", et pourtant c’est l’accident nucléaire civil le plus important dans le monde depuis l’origine de cette technologie.
C’est le silence assourdissant de la Criirad sur cet accident.
S’il y avait eu 22 morts par accident dans une centrale nucléaire mais on en parlerait matin et soir pendant des années, avec trois communiqués par jour de la Criirad, communiqués aimablement relayés par l’ensemble des médias.
Si l’on s’intéressait aux morts et blessés plutôt qu’aux personnes "potentiellement irradiés" qui ont reçu des surdoses équivalentes à ce que l’on se prend en passant un mois à la montagne ou en faisant u Paris-New-York.
La Criirad pourrait s’occuper d’expertiser les endroits nucléairement dangereux comme les hôpitaux et tout le cycle du nucléaire médical.
- Trente six heures d’exploitation du nucléaire médical en France par les hôpitaux c’est "un nuage de Tchernobyl" sur la France.
Rappel de quelques vérités éparses et fondamentales :
- les japonais ont reconstruit leurs villes bombardés 6 mois après. Le taux d’excès de cancers a été significatif pour les personnes irradiées dans un rayon de 2,5km des explosions, et pas au-delà.
- entre 1945 et 1963 il a été balancé dans l’atmosphère un Tchernobyl par mois pendant 100 mois. Effets constatés sur les populations : rien.
- la contamination radioactive artificielle du sol français est toujours due pour plus des 2/3 aux essais atmosphériques.
- l’accident max pouvant survenir sur une de nos centrales nucléaires s’est déjà produit en 1979 à Three Miles Islan. Le coeur a fondu. rejet sur l’extérieur : rien...