>> si stable qu’il équipe aujourd’hui plus de 90% des serveurs sources svp ? Linux est un des unix les moins stable.
Sources ? Quelles distributions ? Quelles version ? Quelles utilisations ? Quelles middlewares ? Quel Matériel ? Quelle Architecture ?
Comment peut on asséner une tel vérité après avoir insisté sur le fait que Linux n’est qu’un noyau ? Il faudrait des preuves mathématiques pour comparer la stabilité d’un système au niveau du noyau !
Heureusement qu’en dehors du Serveur et du Desktop il reste des milliers d’utilisations possible d’un système informatique ! (tout le monde de l’embarqué)
Et que véritablement l’environnement GNU ne se casse les dents que sur la partie Desktop de part les problèmes de pilotes propriétaires Nvidia / ATI, essaye une carte graphique Intel avec des pilotes Libres (développés par Intel...) et 80% des désagréments disparaissent !
Par contre je suis désolé mais reprocher la diversité à Linux c’est n’avoir rien piger à la philosophie, si tu veux ton bureau graphique unifié comme sous Windows, prends du Windows !
Il y a au moins 4 ou 5 paradigmes disponibles dans la façon de gérer un bureau (Entre le classique fenetrage d’un Gnome/KDE, l’utilisation de workspaces dans un ICE WM, la simplicité d’un open-box au point de se débarrasser de tout artifice tel que le fond d’écran...) et je ne vois pas pourquoi tu voudrais imposer UN type d’utilisation à tout le monde.... Window Maker n’a aucun équivalent par exemple (peut être NextStep)
Je crois que tu confond OSI et OSF... OSF est un conglomérat d’industriels qui mettent en commun leurs ressources pour pondre des implémentations UNIX depuis 1984...
Open Source ça n’a rien a voir avec le Logiciel Libre ! Les Logiciels Libres pour exercer leur liberté doivent être open-source, un logiciel dont les sources sont disponibles peut fortement restreindre les libertés de l’utilisateur par licence ! (par Contrat donc, comme les films que vous voyez au cinéma, disponibles sous vos yeux, pourtant vous n’avez aucun droit dessus !)
Et je n’ai pas émis de jugement de valeur sur l’intégration de morceau de BSD dans MacOSX, j’ai juste utiliser cet exemple pour différencier une licence GNU/GPL pas si libre comparé aux licence Apache, BSD, MIT, et j’ai bien mis en évidence le problème d’intégrer du propriétaire dans une environnement GPL, qui ne se pose pas avec BSD.
Quant à écouter ce que raconte RMS (Richard Stallman) t’inquiète pas que je n’essaye pas de positionner le débat au niveau des licences pour rien, par ce que justement déjà confondre Open source et Libre est grave, mais de plus les contraintes de certaines licences libres (en particulier la GPL avec sa viralité) mettent à mal la philosophie du logiciel libre en obligeant les utilisateurs à rendre les modifications qu’ils font à la communauté, là ou les licences BSD/MIT sont beaucoup plus libre en permettant aux industriels d’embarquer les logiciels sans aucune forme de contrepartie (ce qui correspond beaucoup plus à la philosophie de la connaissance universelle, que la GPL qui exclu d’office ceux qui ne veulent pas participer à la communauté !)
L’article est très approximatif sur les notions qui animent l’univers de Linux et du projet GNU
Déjà Linux n’est pas à la base de l’idée de l’open source, open source ça veut dire que le programme est « ouvert » et que ses plans peuvent être consultés, mais ça n’implique pas la liberté de le consulter, de l’utiliser, de le modifier ou de le redistribuer, qui sont les libertés fondamentales du logiciel LIBRE initié par Richard Stallman avec le projet GNU et sa licence GPL (et autres dérivés, vu que la licence elle même est libre !)
En exemple de logiciel Open Source il y a OSF Tru64 édité par DEC repris par HP/Compaq, un vieux système UNIX complètement propriétaire, mais dont les sources sont consultables en acquérant la licence d’utilisation (payante), cela permet aux entreprises, en général cliente de ce type de système, d’adapter le produit à leurs besoins par contrat.
Ensuite Linux est un noyau, la clé de voute d’un système d’exploitation qui permet de piloter les ressources matérielles, mais sans l’environnement logiciel du projet GNU qui va avec ce noyau le système n’est qu’une fenêtre opaque ! Il convient donc de parler de système GNU/Linux qui peut être opposé à des systèmes de type GNU/Hurd ou GNU/BSD où l’ont utilisera un autre type de noyau.
Donc appliquer les principes de l’open source à la société ça ne signifie pas grand chose, il faut bien insister sur la composante « Libre » des logiciels sous Licence GPL et la principale contrainte de cette licence concernant la redistribution sous licence identique de tout travaux dérivés ! On peut aussi réfléchir à la multiplicité des licences dites « libres » et de leur degré de liberté.
Le meilleur contre exemple à la liberté de GNU/Linux, qui me vient à l’esprit, c’est le projet BSD (Berkeley Software Distribution) qui est issu d’un projet universitaire d’implémentation propriétaire d’UNIX AT&T qui a fini par être libéré en remplaçant les composants sous licence propriétaire, par du code sous licence Libre. Cette licence à la principale particularité de ne pas imposer la redistribution des travaux dérivé sous licence identique, de ce fait d’énormes pans du projet BSD se retrouve dans le système MacOSX avec une licence propriétaire, et bien tarifé ! (sans aucune forme de compensation pour la communauté BSD)
Déjà avant d’appliquer l’idéal de « Linux » à la société il faut faire la part entre les licences Libres comme BSD qui permettent tout et n’importe quoi, et les licences Libres virales comme la GPL qui encadre la distribution des travaux dérivés (par exemple la composante virale de la GPL interdit de distribuer des travaux dérivés avec une partie de code propriétaire, ce code sera incompatible avec la licence, alors que dans le cas de BSD on peut modifier la licence de redistribution pour adopter même une licence propriétaire compatible avec les greffons ajoutés.) et surtout s’intéresser aux communautés de développeurs qui entretiennent souvent des rapports hiérarchiques bien loin de l’anarchie démocratique décrite et dont l’unique échappatoire à l’autorité est la division.
Beaucoup de projets Libres se sont scindés (ce qu’on appel un « fork » dans le jargon) suite à des divergences sur les évolutions à adopter, j’imagine mal la société se communautariser, ou se diviser en tribus, dès que des points de désaccords surgissent...
Je n’aborde même pas les cas de modifications malveillantes des concurrents qui peuvent également participer aux développements (Microsoft, Apple, IBM, Novell, et autres apportent beaucoup de modifications au noyau Linux, à réfléchir !) ou encore des communautés sabotées lorsqu’un produit Libre fait trop d’ombre à un produit propriétaire (un peu comme en politique, on envoie un mec de l’UMP dans les rangs du PS qui dira l’inverse du reste du groupe pour casser l’unanimité d’un discours) mais ce sont des travers à prendre en compte !