Vous écrivez " le fait de retrouver de l’adn sur des vêtements ne constitue pas une preuve scientifique de la culpabilité de la personne" . C’est vrai mais le fait de ne pas retrouver la moindre trace ADN de Marc Machin sur les vêtements de la victime, alors que celui se serait acharné sur elle pour la tuer, est bien une preuve que le meurtre n’a pas été commis par Marc Machin.
Cette analyse a le mérite d’être claire, précise, logique et objective sur le plan juridique. Elle rejoint celles de Maître EOLAS et de P. Bilger sur leurs blogs respectifs. Elle a l’avantage supplémentaire d’être formulée par une avocate du barreau de Lille défendant la condition féminine. Mais qui écoute les professionnels compétents ?
Il est clair que ce dossier est utilisé pour stigmatiser et faire de l’audience. Il suffit de constater le titre de la "bande annonce" de l’émission "Mots croisés" (La mariée n’était pas vierge) pour comprendre qu’il s’agit avant tout de faire de l’audimat. Peut-être qu’on aura droit au choc des civilisations etc...
Tout cela fera un grand Pschittttttt... dans quelques jours mais il en restera toujours des traces. Bien entendu, personne ne sera responsable sauf que tout le monde médiatique et politique sera tombé, une fois de plus, dans le piège. Incorrigeables, décidément...
Cette révolution involontaire basée sur le "déconditionnement de l’individu" pourrait, en plus et ce n’est pas négligeable, être la base de la nouvelle définition du bonheur. Moins de pouvoir d’achat, moins de contraintes, moins de "conditionnement social", plus de liberté, plus de respect de la nature et de la consommation utile.
Il faudra probablement passer par une période de transition difficile mais après.... quel plaisir de retrouver la vraie liberté.... Rêvons !
"Ensemble, tout est possible !" disait un prétendu "révolutionnaire" du début du 21eme siècle.
A Outreau, Il y a bien eu les enfants Delay abusés par leurs parents et le couple ami. Les monstres qui ont fait cela ont été condamnés. Personne ne nie la souffrance des enfants. Fallait-il, pour autant, que 12 innocents payent 3 ans de prison et un mort pour arriver à cette sanction. Je souhaite à Francis, qui semble outré, alors que la souffrance des enfants a bien été reconnue et a donné lieu à des condamnations, d’être un jour placé en garde en vue et accusé à tort d’abus sexuel sur mineur à partir de dénonciations bidons. Alors, il comprendra, peut-être, qu’il y a de quoi se défier de la justice et de la parole des enfants lorsqu’elle est interprétée à charge totale pour l’innocent accusé ! Il comprendra aussi la vraie souffrance de l’honneur broyé par la machine judiciaire !!! N’ayez crainte Francis, personne n’est à l’abri de ce genre d’aventure ... Votre tour peut arriver, demain.
L’auteur ne voit que 3 raisons de se défier de la justice. Il me semble optimiste...
Concernant les erreurs en matière d’accusations d’abus sexuels, il faut remonter beaucoup plus loin que le petit juge Burgaud et le prétentieux procureur Lesigne pour déterminer les causes de ce chaos.
Rappelons nous le contexte de l’année 2002 : Royal avait imposé le diktat "L’enfant dit toujours la vérité" depuis quelques années. La circulaire du même nom avait imposé la dénonciation systématique au procureur de la moindre rumeur sur des abus sexuels sans tenir compte des conditions d’écoute des enfants, Sarkosy et la droite avait fait une campagne terrorisante sur l’insécurité et la chasse aux sorcières, les médias se félicitaient chaque jour de la dénonciation d’un réseau de pédophiles, l’opinion publique se délectait de ce voyeurisme sans imaginer que demain ce serait peut-être le tour de Mr tout le monde....
Toute la chaine judiciaire est responsable mais également toute la société. Ce n’est donc pas que de la justice qu’il faut se défier mais de toute la société...