• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

la béotienne

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 7 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • la béotienne 9 novembre 2012 22:07

    Précision : je rigole pour « vivement lundi ! » pas pour mon intention de tenter l’aventure.



  • la béotienne 9 novembre 2012 20:28

    Me voilà rassurée sur les « dénonciations ».

    Et le fait de différer les rappels à l’ordre de la part des élèves et le tri automatique qui s’ensuivra me convient très bien.

    Je me sens prête à tenter l’aventure, vivement lundi ! (non, je rigole).

    Merci pour votre écoute patiente et vos réponses encourageantes.



  • la béotienne 9 novembre 2012 16:10

    Bonus-malus ne font pas partie du code de la route, mais d’une réglementation privée des assureurs. Je ne connais pas leur genèse, mais je soupçonne que leur raison d’être se situe plutôt du côté de l’intérêt de l’assureur.

    Mais j’approuve la comparaison avec le code de la route : est-ce que l’usager reçoit une récompense à chaque fois qu’il s’arrête à un feu rouge ? Sa seule récompense est la sécurité instaurée par ce code à condition, bien sûr, que tout le monde le respecte et c’est là qu’interviennent les sanctions négatives nécessaires au pauvres humains imparfaits que nous sommes...

    Ai-je tort de penser qu’il faut calquer le fonctionnement de la loi dans une classe sur celui de notre société ?
    Dans la vraie vie, il n’y a pas de récompense matérielle à se bien comporter.
    Si au cours des débats sur les règles de la classe on a montré que les règles sont là pour nous assurer sécurité et paix, je trouve bizarre qu’on ait à prévoir des récompenses matérielles puisque la réussite visée est de l’ordre de l’immatériel.
    Voilà ma représentation de la cohérence.

    Votre phrase : « ...les enfants/élèves en sont les premiers utilisateurs-garants ; ils adorent ça et y sont bien plus attentifs que l’adulte... » me rappelle un autre problème que je vis au quotidien :

    Comment gérer le zèle que certains mettent à me signaler les infractions qui m’ont échappé ?

    « Maitresse, il a deux livres dans son casier !! » (alors qu’ils n’ont droit qu’à un seul)
     
    Comment savoir si cette dénonciation vient d’un élève qui rêve chaque jour d’avoir deux livres dans son casier mais qui respecte scrupuleusement la règle douloureuse que j’ai édictée ou d’un qui ne prend jamais de livre parce qu’il s’en fout, qui veut au pire faire punir l’autre ou au mieux que la règle soit respectée ? Est-ce que ces deux cas ne devraient pas être traités différemment ?

    Je réponds toujours : « On ne dénonce pas les copains ! »

    Pour l’instant, je trouve cette réponse bien fondée puisque je considère que mes élèves doivent se serrer les coudes devant la dure loi que je leur impose. 
    Mais dans le cadre d’une loi co-construite, dont chaque élève se sentira garant, devrai-je accepter ces interventions comme légitimes et punir le dénoncé ? Je crains que leur tendance naturelle à se surveiller les uns les autres ne s’accentue.

    Autre problème : sur quel temps les « punitions » peuvent-elles être accomplies ?
    Pendant les récréations ? Non, bien sûr.
    Pendant que les autres sont en activités sympas (EPS, Arts Visuels) ? Ils y ont tous droit.
    A la maison ? Ça ne rime à rien.
    Là non, plus, je n’ai pas encore trouvé.

    Bon, j’arrête là avec mes questions pratico-pratiques que vous prendrez peut-être (à tort ?) pour des bonnes raisons de ne rien changer...

    Il ne me reste plus qu’à attendre votre livre (très pratico-pratique, j’espère smiley )



  • la béotienne 9 novembre 2012 09:36

    Merci de votre réponse rapide.

    « L’important est de distribuer largement la parole. Pas forcément de faire parler ou voter chacun, lorsqu’on est en petite classe, les élèves acceptent sans difficulté la loi dès lors qu’ils ont pu l’assimiler. »

    Il semble finalement que cette co-construction se résume à une discussion dont le but est de convaincre les enfants du bien-fondé des règles et de leur faire dire qu’ils sont d’accord. Mais ont-ils le choix ? Ce procédé n’est-il pas finalement plus pervers qu’une loi imposée ?

    « Qu’elle vienne intégralement du débat démocratique ou qu’elle soit fortement téléguidée par l’enseignante ne fait guère de différence. »
     
    Pour moi ça fait une énorme différence !! C’est du 100 % démocratique ou rien !
    Malheureusement ce 100 % démocratique est irréalisable car :
    -Il faudrait y consacrer beaucoup de temps et les heures « d’éducation civique » n’y suffiraient pas.
    -Comment gérer ce fonctionnement au sein d’une école ou les autres enseignants font autrement ?

    Dernière remarque concernant les privilèges et récompenses : il me semble que si l’on veut être cohérent, la seule récompense devrait être la paix qui régnera dans la classe, non ?



  • la béotienne 8 novembre 2012 17:35

    Bonjour Luc-Laurent,

    Je viens de lire votre article et tous ses commentaires ou presque : j’avoue avoir craqué sur la fin et être passée en diagonale sur Abraham et son fils...

    J’aimerais beaucoup mettre en place dans ma classe (de CP) le fonctionnement que vous décrivez.

    Mais comment sont censées se dérouler les négociations pour établir règles et sanctions ? Doit-on rechercher l’unanimité (tous les élèves + l’enseignant) ? Quelle doit être l’attitude de l’enseignant pendant ces discussions ?

    Comment aboutir à un vrai code de règles de vie de classe et non une vaine affiche listant ce que l’enseignant aura su faire dire à ses élèves ou ce que les élèves pensaient que l’enseignant voulait entendre ?


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv