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  • Lavine 21 mars 2015 13:33

    Risque oui certitude non. 

    Tout bouge, on le voit tous les jours, et les rapports de forces s’exercent dans toutes les institutions, tous les appareils - d’Etat ou autre, européens, occidentaux en général, russe, chinois, turcs, au Moyen-Orient de la même façon, en Amérique latine, en Afrique. Je ne pense pas qu’aucun peuple de cette planète échappe, sur un sujet ou sur un autre, aux grands thèmes des batailles idéologiques en cours. 
    Faire des pronostics sur l’évolution est plutôt hasardeux, au mieux. 
    Affirmer la certitude de la guerre, par contre, participe d’une préparation des esprits, fait le lit d’un assentiment passif, par fatalisme et croyance en l’inéluctabilité de la guerre. 
     


  • Lavine 14 mars 2015 09:08

    A plus de 50 ans, j’aborde tout juste l’enseignement, passant de l’expérience d’un parent d’élève très en colère à celle d’un enseignant très en colère :)).


    Je suis tout à fait d’accord avec le constat sur les moyens et la vraie situation de retard en France, de ce point de vue, si on compare avec les autres pays européens. 

    Ce qu’on ne dit soigneusement pas non plus concerne la charge de travail des enseignants : toutes les nouvelles mesures, la mise en place, l’organisation, se traduisent depuis pas mal de temps ( désolée je ne suis pas assez vieille dans le métier pour savoir précisément et je réagis « à l’arrache » ) par un alourdissement de la charge de travail. 
    Et qu’on ne vienne pas me dire que les enseignants ne foutent rien. La plupart d’entre eux - sauf ceux qui ont abandonnés, nous sommes d’accord, mais de l’intérieur, on peut comprendre ! - bossent le week-end et pendant leurs vacances, parce que c’est la seule solution pour prendre en charge un peu correctement les enfants. En fait, la pression est très importante, et permanente. Les vacances d’été ne sont de vraies vacances que durant une durée équivalente à celle des autres salariés, mais tout au long de l’année, la pression ne se relâche jamais vraiment. Ne vous y trompez pas, les enseignants sont largement aussi esclaves que les autres :) 

    Mais justement, voilà le problème : voulons-nous continuer à être esclaves ? 

    Sur le terrain, on a très vite confirmation que, coté profs aussi, nous avons un vrai problème de contrat social entre les citoyens et l’école, qui dépasse, en fait, l’école elle-même. Aux citoyens de se poser la question : pourquoi envoyons-nous nos enfants à l’école ? Quelles sont nos ambitions pour nos enfants ? Dans quelle société voulons-nous qu’ils vivent ? Celle contrôlée par les banksters, où les salariés ne sont qu’une variable d’ajustement dans un cadre stratégique d’accumulation financière absurde, faisant fi des dégâts humains et environnementaux ? Ou une autre ? Voulons-nous juste un petit emplâtre sur la plaie du « tri sélectif » ou voulons-nous une école « bien commun » qui n’oublie aucun de ses enfants ? Allons-nous poursuivre dans le déni des impacts de la situation psycho-sociologique des enfants sur leur capacité d’adaptation à un système où les enseignants « bricolent » tant qu’ils peuvent pour « sauver » tous ceux qu’ils peuvent dans un cadre qui les ligotent structurellement et les infantilisent eux-mêmes ? Si la question se débat enfin un jour vraiment entre les vrais acteurs - professeurs et parents - en faisant fi des manipulateurs gouvernementaux, nous aurons d’abord à concevoir un système de transition capable de prendre en charge tous ceux actuellement en instance de rupture totale avec l’enseignement et d’installer en même temps l’organisation soutenable pour tous. Nul doute que cela nous demandera d’énormes moyens. Et un énorme temps de débats collectifs entre véritables acteurs, sur le terrain, directement, dans chaque établissement. Sur une année scolaire, ça pourrait déjà être fort intéressant et fructueux. ( et déjà incroyablement profitable aux enfants si on les implique )

    Par exemple, le débat sur les notes est à mon sens significatif, la « pointe émergente » de la conscience de la contradiction de fond, le véritable problème posé par le principe du « tri » des enfants. Le tri et les critères du tri sont directement liés aux principes de fonctionnement de notre société. 

    Nous ne ferons l’économie ni des moyens, ni du débat (général, massif, etc...) 
    Devons-nous attendre une hypothétique révolution ? Je vois bien d’autres possibilités : après tout, qu’est-ce qui empêche les syndicats de l’Education Nationale de sortir de la culpabilité soigneusement distillée à longueur de médias pour organiser ce débat ? 
    De qui devons-nous attendre l’autorisation exactement ? Adultes, les citoyens ? 
    Évidemment, si la visée est de régler les problèmes. Si c’est juste pour causer et agiter des petits drapeaux, on peut bien continuer comme ça. Le mur est possiblement au bout, mais bon, rien ne nous oblige à survivre en tant que sociétés organisées ou même, allez, espèce. Personnellement, j’ai tendance à penser que le défi de dégager les moyens et d’engager le débat est plus rigolo et « pêchu » mais c’est juste mon avis :))


  • Lavine 31 mai 2013 16:53

    Revenir sur le fond

    Je dois préciser d’abord que je n’ai pas étudié de près les solutions proposées par Etienne Chouard, j’ai juste retenu cette idée du « tirage au sort », avant même, si je me souviens bien, les débuts de la campagne des présidentielles. En plein accord avec le programme du Front de Gauche, et avec l’idée d’une 6ème république, il s’agissait évidemment de commencer à réfléchir à son contenu. Et j’ai beau être une citoyenne lambda, j’estime de ma responsabilité de ne pas laisser mon avis aux chiens, qu’on en tienne compte ou pas, d’autant que je m’efforce de me faire entendre, avec d’autres, malgré tout.
    Si je ne suis pas allée plus loin à propos de ma réflexion sur le tirage au sort, c’est que j’ai immédiatement pensé « voilà une solution intéressante pour battre la personnalisation du pouvoir au poteau ». Imparable à mon sens. La responsabilité politique planerait ainsi sur la tête de chacun. Quelle autre solution pour un partage vrai du pouvoir ? Partager les richesses, partager le pouvoir marchent du même pas.
    Que ferait ces tout-un-chacun dans une assemblée à l’heure de prise de décision importante, comme par exemple, celles qui pourraient concerner le mix énergétique en France (quels types d’énergie, à quelle proportion, pour tenir compte de tous les paramètres, production, DISTRIBUTION, STOCKAGE) (je mets en cap parce que il est rarement fait mention de ces paramètres d’analyse) ?
    Seraient-ils incapables de se parler parce que de toutes les « chapelles » possibles ? Mais encore faudrait-il que le système actuel d’organisations politiques ne soit pas sérieusement impacté lui-même par un tel système de tirage au sort. En admettant que ce système, disons plutôt ces modes d’organisation, restent tel quel, il n’en resterait pas moins que les tirés au sort, confrontés à l’obligation d’une décision collective avec d’autres citoyens personnellement responsables, pourraient tout aussi bien choisir de discuter du fond des questions posées.
    Les « points de vue incompatibles », on en fait l’expérience tous les jours dans les débats qu’on peut avoir avec un voisin, un collègue, etc, sont dans une énorme proportion, liés aux attachements de groupes ( il y en a pléthore : famille, amis, institutions sociales et politiques).
    Quand on s’attache au fond des questions, qu’on tente de se mettre d’accord sur le sens des termes qu’on emploie ( c’est déjà une grosse partie du boulot aujourd’hui) en mettant en suspens les « appartenances » respectives, on reste souvent étonné des points d’accords qui peuvent se faire jour. Et mettre en suspens ses appartenances pour parler avec l’autre est tout à fait possible, il y a beaucoup de fonctions professionnelles qui exigent la suspension de différents types d’opérations intellectuelles. (le jugement chez les psys par exemple quand le travail est fait sérieusement ce qui est heureusement très majoritairement le cas).
    Bref.

    Bravo à l’auteur pour l’article, avec lequel je suis - je n’ai pas relu mais je pense - tout-à-fait d’accord.



  • Lavine 30 mars 2013 10:36

    Parmi les violences quotidiennes, celles que vous abordez rapidement dans la dernière phrase de votre article, sur laquelle nous pourrions effectivement nous appesantir.

    Je fais le lien ici avec l’autre post intitulé « le »pouvoir« , »les crises« , la communication paradoxale et l’effort pour rendre l’autre fou, dont je ne saurais trop vous recommander la lecture.

    Je suis souvent sidérée par l’inversion des responsabilités dans le discours politique dominant, les subordonnés que nous sommes dans notre grande majorité accusés de coûter trop cher (le »coût" du travail), par exemple. C’est une violence psychique extrême, quotidiennement répétée, qui concoure sans doute à ce sentiment d’une exacerbation de la violence. 



  • Lavine 30 mars 2013 10:09

    Bravo pour cet effort, il est très heureux que vous ayez pu construire cet article, compte tenu du climat des échanges - si tant est qu’on puisse justement encore parler d’échanges...

    Vous serait-il possible de donner quelques exemples plus précis ? J’imagine que le mode de fonctionnement des médias aujourd’hui (dans leur grande majorité) pourrait être une mine d’exemples, mais je n’ose m’avancer ;))

    Allez si je me lance : Un interlocuteur vous coupant la parole en vous sommant de vous expliquez sur votre point de vue ? (procédé indéfiniment répété : on vous a coupé la parole une fois, mais comme vous êtes sommé ( ce qui est en soi aussi un problème :) de vous expliquez, vous commencez une autre phrase qui se développe à peine que vous êtes sommés de citer vos sources, etc, etc....)

    Nous pourrions lancer un grand jeu national !

    Merci encore


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