C’est rigolo comme ici on peut pas balancer une connerie sans être repris par une nuée d’encyclopédologues à la mords-moi le noeud que j’te pousse, qui vous sortent le taux d’humidité, de natalité, la moyenne d’âge et les préférences culinaires des Qatariotes (quoi, ça vous plaît pas Qatariote ?).
Cela dit, ayant complètement oublié la sortie prochaine de Transformers, j’ai cru en lisant d’abord le titre (des fois je lis le titre après l’article mais c’est rare) que vous aviez consacré un papier à Erwan de Secret story.
Vous vivez aux Etats-Unis donc vous ne pouvez pas savoir de quoi je parle, mais ça non plus ce n’est pas bien grave.
Ce qui est déstabilisant, c’est que j’écris des chroniques nanardes sous d’autres cieux et que mes chroniques ressemblent beaucoup à la vôtre (sauf que j’insulte un tantinet le lecteur tant que j’y suis).
Ca fait bizarre de lire un article qu’on aurait presque pu écrire mais qu’on a pas écrit.
Je ne suis pas tout à fait d’accord sur la concurrence. Celle que vous citez pour Borg s’est étalée tout au long de sa carrière (Nastase et Lendl, c’est les années 70 d’un côté et les 80’s de l’autre). Federer a débarqué en même temps que Hewitt, Safin, Roddick, Ferrero puis Coria, et enfin Nadal maintenant. Ljubicic, Davydenko, Blake, Djokovic, Gasquet sont loin d’être mauvais. Ce n’est peut-être pas la concurrence qui est de mauvaise qualité mais Federer qui est incroyablement au-dessus.
Il y a 4 ou 5 ans, impossible de savoir qui parmi les premiers cités allait le mieux tirer son épingle du jeu puisqu’ils avaient le même âge et ont tous ramassé leur premier grand chelem dans le même laps de temps. Depuis, Federer en a gagné 10 autres, étouffant les vélléités de révolte.