En Belgique, les bouteilles de bière sont encore consignées. C’est bien dommage. En plus il y a un autre effet : bizarrement, les gens ne jettent JAMAIS n’importe ou des bouteilles consignées. Étonnant non ?
Une élection ne changera jamais rien : l’ensemble de la classe politique est soumises à la finance, hormis peut-être quelques exceptions (et je ne compte pas Marine dans les exceptions...)
"De plus une banque ne peut emprunter à un maximum lié à un ratio calculé
sur les sommes des comptes de ses clients (je crois que c’est dix fois
max les encours des comptes)."
D’après les accords de Bâle III, en simplifié (il y a des ajustements faisables) mais les fonds propres de la banques (ne pas confondre avec les fonds déposés dans la banque par ses clients), c’est a dire généralement des sommes en monnaie centrale dûment déposés dans un compte spécial à la BCE, doivent équivaloir à 8% du total des fonds prêtés.
Je suis donc un nationaliste parce que je dis que la politique allemande a gravement accéléré la chute des états du sud ? Et vous ajoutez ensuite que vous m’imaginez bien crier « prolétaire d tous pays, unissez-vous ! »
Ne voyez-vous pas une très légère contradiction interne dans votre propos ? Je ne puis être internationaliste ET nationaliste en même temps. Voila le piège des amalgames trop rapides : ils montrent la leur limite.
Concernant la création monétaire, vous ne comprenez pas ? Je puis le comprendre. En réalité, c’est l’aberration du système qui le rend difficile à comprendre, non sa complexité. Mais hélas, c’est ainsi que cela fonctionne. Par la Dette. En premier lieu, les banques empruntent à la BCE et ensuite prêtent aux autres acteurs, prélevant un intérêt (qui n’a pas de justification). Dont la contre partie monétaire n’existe pas, rendant la dette non remboursable par construction, obligeant à réemprunter sans cesser pour alimenter l’économie en monnaie. Car rembourser la dette... détruit la monnaie.
Il faut être honnête ; bien rare ont été ceux qui ont été contre l’euro pour la vrai raison. Ce n’est pas l’irresponsabilité des politiques et des pays voyous ne respectant pas les règles qui est la cause de cet échec.
C’est le fait que les états aient perdu pouvoir de battre monnaie et se retrouvent à mendier des sous à de puissants financiers. C’est l’indépendance de la BCE dont le seul but est de limiter l’inflation.
C’est le fondement de base de l’euro, stipulé dans le traité de Maastricht puis de Lisbonne. Mais même du temps de ce dernier traité, personne n’avait vraiment levé le lievre. Ne nous trompons pas sur les causes réelles de cet échec.