Ex-Gérant de petite SARL, ex-prestataire de services à la campagne, proche de l'agriculture fermière et de la vie rurale, démocrate convaincu, et respectant toutes les opinions qui visent à un bien commun.
C’est que vous restez, non pas au niveau du raisonnement, mais à celui de la langue de bois. Vos arguments sonnent à contre-emploi.
Vous dites : le fonds prime sur la procédure.
Mais non, quand le fond, c’est la volonté du peuple. Les français, après une campagne sur-médiatisée, pour donner à voter le oui, ont voté en masse un non clair à une constitution européenne.
C’est elle qui a enfanté le texte du traité à examiner par les députés. Donc, si ce n’est pas la même forme, c’est le même fond. Et effectivement le fond, alors, prime sur la procédure, c’est un nouveau texte qui porte l’ancien, et là vous maniez la langue de bois.
Vous dites ensuite, presque cynique : le référendum n’est pas la démocratie.
Cela dépend uniquement de qui l’organise.
Quand on a vu le traitement de l’information, et la communication officielle, en général, qui ont présidé à la décision sur le TCE, effectivement, le référendum n’était pas la démocratie, mais la dernière chance de la démocratie.
Elle l’a gagné.
Simplement parce qu’il a eu lieu, et pas pour son résultat.
C’est vrai, on n’a pas besoin du référendum pour être en démocratie, mais alors, si l’on est tant démocrate, pourquoi craindre le référendum ?
C’est simplement qu’on craint le choix démocratique. Et, à ce niveau là, c’est la république qu’il va falloir remanier. Parce qu’elle est assez démocratique au départ.
Mais c’est vrai, les manieurs de beaux, et surtout de faux langages prétendent s’y employer. Donc encore la langue de bois. N’usez donc plus de ces mots, comme démocratie, dont vous abusez de la forme pour mieux oublier le fond.
Quant au fond, le vrai, c’est le sujet qui fâche. C’est l’Europe.
Surtout, ne parlons pas de l’europe. Mais du commerce, des politiques économiques, on ne va pas revenir sur les fondamentaux, qu’est-ce qui fonderait l’Europe, si ce n’est la meilleure circulation des biens et des services ?
Et bien, non.
Il se trouve que ce qui fonde l’Europe, c’est un système économique plus ou moins cohérent, mais surtout une idée de civilisation, celle qui a pour nom : liberté des personnes, de circuler, de penser, de croire, de dire et de faire dès lors que ce n’est pas nocif à d’autres.
C’est l’idée démocratique, l’idée des lumières. Et elle ne voit pas l’économie comme un aboutissement, mais comme un arrière-plan pour nourrir l’essentiel.
Et l’Europe nous met en danger, tant que nous n’aurons pas des droits, et des devoirs fondamentaux équivalents sous son ciel.
Une loi commune qui transcende celle de l’économie.
Cela commence bien sûr avec l’émancipation intellectuelle, politique, et sociale. C’est elle qui devrait permettre l’émulation économique.
L’économie ultra-libérale qui dirige, c’est le néo-colonialisme, les monopoles, et la fin d’une société du vivre ensemble pour celle d’une société de l’exploitation des faibles par les puissants.
Alors oui à l’Europe, mais l’Europe de la fiscalité commune, des lois sociales communes, et quelques autres choses que la langue de bois évite avec ruse, et entêtement, comme le gros mot de politique étrangère commune.
Enfin, vous dites qu’il fallait un référendum pan-européen.
Mais bien sûr.
Comment a-t-il pu en être autrement ?
Pour la même raison que tout le monde à un certain niveau abuse les autres, et s’abuse lui-même par intérêt immédiat, et bien compris.
Ou par aveuglement, soigneusement orchestré par ces chantres de lendemain où l’on travaille moins, pour gagner plus, grâce à tous ces sacrifices. Ceux qui ont permis l’accroissement de l’intelligence de l’espèce, et le progrès de civilisation.
Il n’y a donc pas de volonté européenne, née d’un génie, d’une âme européenne, mais celle de caciques locaux qui défendent des intérêts, même plus nationaux, mais très pragmatiques, de groupes et puissances financières, qu’on va finir par savoir nommer, puisqu’ils ne cessent de s’enrichir, dans le même temps où les populations souffrent, et où la planète se ruine.
S’il y avait eu référendum, avec la possibilité pour chacun de s’exprimer, nous aurions une Europe dont nous serions fiers, pour un mode de vie que nous aurions laissé avec bonheur à nos enfants.
Voilà, l’Europe, c’est un problème d’éthique. Et la survie de l’espèce sur cette planète relève du même niveau.
Mais pour vivre, l’éthique a besoin du courage.
Vous avez eu celui d’avoir une opinion non seulement néfaste, mais par ses conséquences, encore plus grave.
Il se trouve qu’il existe encore des démocrates, et que pour eux , l’opinion, même néfaste, a droit de s’exprimer.
Voyons si votre courage à l’exprimer trouvera celui d’en changer. C’est la seule chance que nous ayons de vivre ensemble.
Avant de le faire vraiment les uns contre les autres, comme on le faisait quand il n’y en avait pas du tout, d’Europe.
Parce que vous aurez réussi à débarrasser les derniers démocrates.
Pardon pour la forme du commentaire, mais j’ai raté ma mise en forme à l’envoi. Je ne suis pas encore familier d’agora vox, pour ce qui est d’intervenir.
Votre position a le mérite du courage. Mais elle est injuste.
C’est que vous restez, non pas au niveau du raisonnement, mais à celui de la langue de bois.
Vos arguments sonnent à contre-emploi.
Vous dites : le fonds prime sur la procédure.
Mais non, quand le fond, c’est la volonté du peuple. Les français, après une campagne sur-médiatisée, pour donner à voter le oui, ont voté en masse un non clair à une constitution européenne. C’est elle qui a enfanté le texte du traité à examiner par les députés.
Donc, si ce n’est pas la même forme, c’est le même fond. Et effectivement le fond, alors, prime sur la procédure, c’est un nouveau texte qui porte l’ancien, et là vous maniez la langue de bois.
Vous dites ensuite, presque cynique : le référendum n’est pas la démocratie. Cela dépend uniquement de qui l’organise. Quand on a vu le traitement de l’information, et la communication officielle, en général, qui ont présidé à la décision sur le TCE, effectivement, le référendum n’était pas la démocratie, mais la dernière chance de la démocratie. Elle l’a gagné.
Simplement parce qu’il a eu lieu, et pas pour son résultat.
C’est vrai, on n’a pas besoin du référendum pour être en démocratie, mais alors, si l’on est tant démocrate, pourquoi craindre le référendum ? C’est simplement qu’on craint le choix démocratique.
Et, à ce niveau là, c’est la république qu’il va falloir remanier. parce qu’elle est assez démocratique au départ. Mais c’est vrai, les manieurs de beaux, et surtout de faux langages prétendent s’y employer. Donc encore la langue de bois.
N’usez donc plus de ces mots, comme démocratie, dont vous abusez de la forme pour mieux oublier le fond.
Quant au fond, le vrai, c’est le sujet qui fâche. C’est l’Europe.
Surtout, ne parlons pas de l’europe. Mais du commerce, des politiques économiques, on ne va pas revenir sur les fondamentaux, qu’est-ce qui fonderait l’Europe, si ce n’est la meilleure circulation des biens et des services ?
Et bien, non. Il se trouve que ce qui fonde l’Europe, c’est un système économique plus ou moins cohérent, mais surtout une idée de civilisation, celle qui a pour nom : liberté des personnes, de circuler, de penser, de croire, de dire et de faire dès lors que ce n’est pas nocif à d’autres.
C’est l’idée démocratique, l’idée des lumières. Et elle ne voit pas l’économie comme un aboutissement, mais comme un arrière-plan pour nourrir l’essentiel.
Et l’Europe nous met en danger, tant que nous n’aurons pas des droits, et des devoirs fondamentaux équivalents sous son ciel.
Une loi commune qui transcende celle de l’économie.
Cela commence bien sûr avec l’émancipation intellectuelle, politique, et sociale. C’est elle qui devrait permettre l’émulation économique. L’économie ultra-libérale qui dirige, c’est le néo-colonialisme, les monopoles, et la fin d’une société du vivre ensemble pour celle d’une société de l’exploitation des faibles par les puissants.
Alors oui à l’Europe, mais l’Europe de la fiscalité commune, des lois sociales communes, et quelques autres choses que la langue de bois évite avec ruse, et entêtement, comme le gros mot de politique étrangère commune.
Enfin, vous dites qu’il fallait un référendum pan-européen.
Mais bien sûr. Comment a-t-il pu en être autrement ?
Pour la même raison que tout le monde à un certain niveau abuse les autres, et s’abuse lui-même par intérêt immédiat, et bien compris.
Ou par aveuglement, soigneusement orchestré par ces chantres de lendemain où l’on travaille moins, pour gagner plus, grâce à tous ces sacrifices. Ceux qui ont permis l’accroissement de l’intelligence de l’espèce, et le progrès de civilisation.
Il n’y a donc pas de volonté européenne, née d’un génie, d’une âme européenne, mais celle de caciques locaux qui défendent des intérêts, même plus nationaux, mais très pragmatiques, de groupes et puissances financières, qu’on va finir par savoir nommer, puisqu’ils ne cessent de s’enrichir, dans le même temps où les populations souffrent, et où la planète se ruine.
S’il y avait eu référendum, avec la possibilité pour chacun de s’exprimer, nous aurions une Europe dont nous serions fiers, pour un mode de vie que nous aurions laissé avec bonheur à nos enfants.
Voilà, l’Europe, c’est un problème d’éthique. Et la survie de l’espèce sur cette planète relève du même niveau.
Mais pour vivre, l’éthique a besoin du courage. Vous avez eu celui d’avoir une opinion non seulement néfaste, mais par ses conséquences, encore plus grave. Il se trouve qu’il existe encore des démocrates, et que pour eux , l’opinion, même néfaste, a droit de s’exprimer.
Voyons si votre courage à l’exprimer trouvera celui d’en changer.
C’est la seule chance que nous ayons de vivre ensemble. Avant de le faire vraiment les uns contre les autres, comme on le faisait quand il n’y en avait pas du tout, d’Europe.
Parce que vous aurez réussi à débarrasser les derniers démocrates.
Il semble effectivement que la profession journalisme avec Nicolas Sarkozy ait la fascination du poulet face au serpent…Bien sûr, chacun a droit à ses opinions, et s’il n’y a plus de journalistes de gauche, à la télé ou dans les grands médias, mon dieu, c’est leur droit.
Si ceux qui sont prétendûment de gauche laissent dire n’importe quoi à ceux soi-disant sans étiquette, et sans les mettre, PERSONELLEMENT, en cause, c’est aussi leur droit. Après tout, chacun ses copains. La bataille des idées n’empêche pas de fréquenter les mêmes mangeoires. Il faut garder ses arrières.
Mais ce n’est pas trop un problème de soutenir ou pas une politique, c’est la manière qui questionne.
A croire qu’il n’y a plus de pensée personnelle. Parce qu’une évidence, enfin c’est une évidence.
Quand on truque un sondage, quand on fait faire des pirouettes aux chiffres, quand on organise la désinformation, dans l’organisation de l’impression des articles, enfin, ce n’est plus du journalisme, c’est le bureau de propagande en marche.
Ce qui me concerne, toutefois, ce n’est pas trop que les journalistes soient plus ou moins aux ordres, c’est assez humain, et compréhensible.
On défend son steack, et le règlement de ses créances, chaque fin de mois.
Non, ce qui est consternant, c’est la médiocrité.
Le problème, c’est qu’à force d’éviter les bonnes questions, à force de chercher le chemin de traverse pour éviter de se faire rouler dessus par le carosse du roi, on devient affligeant.
Affligeants, les commentaires rase-moquette, affligeantes les analyses qui ne veulent rien dire, et surtout affligeant le spectacle de ces êtres paumés, qui, accrochés à leur feuille de paye, en oublient qu’ils ont un corps, et dans ce corps un esprit, qui meurt de ne pas vivre, même si l’estomac est rempli.
Notre président est très fort,dans le mensonge, le travestissement des indicateurs, dans la pression, et aussi dans la jouissance pour les grands et la souffrance pour les petits. Il n’y a rien de bien nouveau sous le soleil.
Avant, il y avait les épées pour couper les langues et les bras levés. Maintenant il y a les presses d’imprimerie, les caméras télé, et les stylos plumes.
Et les nervi. Un mauvais journaliste, c’est parfois un bon nervi.