Ex-Gérant de petite SARL, ex-prestataire de services à la campagne, proche de l'agriculture fermière et de la vie rurale, démocrate convaincu, et respectant toutes les opinions qui visent à un bien commun.
Non, joli poisson, mais pas assez cuit pour être servi. Sarkozy tient bien son monde, même pour peu de temps encore.
C’est que sa dernière lubie prend de la place. Un corps expéditionnaire, certainement l’élite de nos armes, décidé à lui tout seul, il rêve. Après les rêves de sueur, les rêves de sang.
Celle et celui de son peuple.
oh, la, la.
Et, surtout, surtout, l’alignement sur les américains, alors qu’il y a tant de vrais européns dans la transversale des partis, et de l’opinion, en France.
Il n’en rate pas une.
Et bonjour la manière. Sa communication était meilleure quand il était candidat. Forcément maintenant, on fait, et la réalité dément le discours.
Je pense qu’il va se faire débarquer avant terme. Parce qu’il n’a pas de limite.
Il fallait de l’audace pour prendre la forteresse, mais il faut de la prudence pour la garder.
La seule prudence qui l’entoure est celle de la peur de chacun, pour son propre sort, politique, professionnel. Il n’y a que des inconscients, et/ou des clients.
Cinq ans, à l’allure où il va, ça va casser trop de choses.
Et nul doute que si l’article est un poisson d’avril, il surfe sur une réalité qui doit commencer de s’agiter dans les esprits, mais pas forcément celui des vieux birbes. Il faut voir la classe d’âge juste avant.
Les gens de savoir, et d’influence encore.
Belle imagination, quand même, on adore la politique fiction.
Et pardon pour les fautes d’orthographe...C’est fou comme on se relit mal, parfois.
Je ne pense pas que la bulle explose en plein vol. Et il ne faut pas trop le souhaiter. La situation demande tout, sauf une vacance du pouvoir.
Non, les municipales vont gifler le patron, juste ce qu’il faut pour qu’il écoute un peu d’autres sons de cloche. Puis, par la suite, il faut espérer qu’il se lève un nouveau vent dans les sphères politiques, pour que l’honneur, et surtout la responsabilité, retrouvent un sens.
Nous ne sommes pas prêts de revoir la Virtu romaine, et pourtant c’est la seule solution, si on veut voir l’europe, et le monde, s’en sortir.
Parce que les prévaricateurs, et les profiteurs de cette fin de civilisation d’ aujourd’hui, n’ont même pas l’intelligence de laisser souffler la bête, ou lui laisser un peu de quoi ne pas tomber d’épuisement.
Les parlementaires trahissent la démocratie. L’affaire du référendum parle assez bien. Qui est contre l’europe ? Personne de bien sérieux. Et qui est pour l’europe de sarkozy ? Personne de bien sérieux non plus.
Que faire ?
Et bien, il va falloir faire ce qu’ont fait tous les démocrates pour garder le droit, et la liberté, debout :
Il va falloir se battre. Et commencer avec les moyens immédiatement , et encore disponibles : l’opposition contestataire et le vote.
Quant aux moyens, il faut entendre pleurer les crocodiles qui pleurent les déséquilibres de la France et ses dettes et déficits si énormes, sans absolument tenir compte des profitss et des bilans absolument indécents qu’on peut voir.
Se serrer la ceinture ? Oui, pourquoi pas.
Mais si l’on veut une armée, qui nous protège des envahisseurs potentiels, d’une police, qui nous garantisse la sécurité des biens, très importants les biens, pour certains, et des personnes.
Si l’on veut toujours avoir tous ces moyens que l’effort collectif a payé, toutes les infrastrucures portuaires, aéroportuaires, routes et autoroutes, et enfin l’encadrement d’un pays à peu près civilisé, il va falloir un peu payer.
Sinon, que tous ces milliardaires aillent peupler les latifundias des pays malheureux, régner sur leurs esclaves achetés à peu de frais, et foutent le camp en nous foutant la paix. Ils rouleront en 4x4 rutilants sur des pîtes défoncées, et se chaufferont avantageusement au bois, ou à la bouse de yack.
Il y en a marre des contrats sociaux qui ne garantissent que ceux qui font la crème. et qui oublient que pour être en haut, il a fallu que d’autres portent, et tiennent l’échelle. Pendant tant de guerres, tant d’efforts et tant de peines.
La nation ne s’est pas décrétée, et l’europe supranationale ne se décrétera pas.
Elle est la fermentation d’une réaction qui a commencé voilà bien longtemps, arrosée de plus de sang et de sueur que de salive...
Sarko est l’homme des passe-droits. C’est à dire qu’il ne fait pas la queue, pourquoi ?
Parce qu’il n’a pas le temps. Le temps pour quoi ? Pour s’occuper de nos affaires. Seulement voilà, il confond ses affaires et les notres.
C’est un défaut partagé par tous les gens au pouvoir.
On parle au nom des français, et on s’arrange la cravate.
Sauf qu’il ne s’agit plus de cuisine municipale ou partisane, mais du sommet de l’Etat. Et Jean-Louis Debré, de par sa fonction au conseil constitutionnel, a raison de rappeler à Sarko la nécessité d’avoir un minimum de tenue.
Sarkozy fait fi du gouvernement, le dirigeant lui-même et à vue.
Il fait fi de son parti qui l’a porté au pouvoir, et choisit des ministres ou conseillers dans une opposition qu’on peine à reconnaître, mais qui ne se sent en rien solidaires de ses résultats. Il s’agit purement d’opportunisme. Alors qu’un simple carriériste UMP ne ferait pas n’importe quoi..
Il fait fi de ses promesses qui, bien qu’électorales, revêtaient quand même, pour beaucoup d’entre elles, un caractère de nécessité, pour ne pas dire impératif, puisque pour quelques temps encore, il va bien falloir passer par les urnes.
Il met une pression insoutenable sur la profession de l’information qui s’enlise dans le marasme économique, et qui bientôt n’aura plus à le craindre, vu que les carottes, pour beaucoup, seront cuites. La télé et les journaux plongent, et il ne reste que le net pour pouvoir encore faire passer une info à peu près hors pression, peu importe l’étiquette, droite ou gauche, d’ailleurs .
Sarkozy fait n’importe quoi, pourvu que cela aille dans le sens de ses intérêts immédiats, considérant que l’intérêt de ses amis est son intérêt. Or sarkozy recrute ses amis dans un public qui n’est pas celui qui l’a élu. il y a conflit d’intérêt. et aussi le télescopage de deux mondes.
On est en face d’un problème d’inculture. Sarkozy est fin manipulateur dans son microcosme. Mais il a joué avec des forces qui le dépassent. Il est dans la cour des grands, et il ne l’a pas vu.
Tant qu’il maniait les chefs de parti de l’UMP, comme les directeurs de cabinet. Ou encore les hiérarchies des ministères où il a sévi, suivant les règles de la direction et de la manipulation. Tout en laissant le travail se faire tout seul, et en échappant à ses responsabilités, à l’intérieur comme à l’économie, pour laisser les sous-fifres, ou ses patrons de façade, chirac et villepin, essuyer les plâtres, ça pouvait passer.
Mais maintenant, c’est lui qui doit des comptes. c’est lui qui est en haut. Et, en plus, il a court-circuité Fillon. le seul fusible qui aurait pu, un peu, le mettre à l’abri.
Et comme il n’a rien sous le pied, à part des recettes ultra-libérales, qui ne peuvent pas fonctionner dans un système aussi compliqué que le modèle européen de 2008, il ne peut rien faire de significatif. Encore moins de ce qu’attendent les gens, c’est à dire des solutions de fond, ou au moins un accompagnement social.
C’est l’immense paradoxe de sarkozy. il a été élu par des gens qui l’attendaient, lui aussi, sur la réduction de la fracture sociale, par le travail et la croissance, moins que par l’aide sociale, mais quand même sur un espoir de mieux-vivre. Et le voilà en train de dire, je n’ai que l’esclavage à vous proposer, et une vie de pacha à mener, véritablement. Sur fond de hausedes prix des produits de première nécessité et de publication de profits, et de pertes, toujours plus incroyables et halucinants.
On aurait accepté la dureté, et même l’austérité d’un qui aurait effectivement montré des dispositions monacales. Mais pas de l’époux divorcé d’une Cécilia, remarié trois mois plus tard avec une Carla. Copains des vedettes du show-bizz qui émigent, pour ne pas payer l’impôt destiné à l’Etat qui encadre ceux qui ont fait leur fortune.
Un feuilleton. Sur fond de milliards...Ceux des copains, ceux de l’Etat, et ceux des déficits.
Alors Carla ou pas Carla, ce n’est qu’une preuve d’inconcience de la position en plus. Sarkozy n’a rien compris à sa fonction.
Trop souvent ministre d’état, il ne sait rien de son changement de statut de fait, et non pas sur le papier, d’où cette immense erreur de s’augmenter de 170%. Une véritable folie.
Sarkozy est, malheureusement, un imbécile.
Il aurait mieux valu qu’il soit simplement malhonnête, comme les autres.
La question ne se poserait pas sans sa prestaton télévisée à propos de Sarkozy.
J’ai été très surpris par l’émission. Alors, bravo et merci Drucker. Je ne pensais jamais le dire un jour.
Peut-être que l’affaire de la pub supprimée, sur les chaînes publiques, n’est pas pour rien là dedans. Il faut faire attention à ne pas crever tout le monde.
Et Sarko roule trop vite, et trop fort, sur trop de gens en même temps.
Donc voilà Roumanoff.
Très acide son sketch. Très dur, très vrai aussi. Tous les ingrédients de la satire assassine, comme on n’en voyait plus.
On est loin de Bécassine et Ségolène.
Donc, très bien pour ramener un peu de fronde dans la tête, et l’esprit, anesthésiés, voire tétanisés, et même lobotomisés pour beaucoup, de la plupart des trouillards de la télé.
Bravo à Drucker. Deux fois. Incroyable, je ne me reconnais plus.
Et donc très bien votre article, à propos de Roumanoff, qui montre qu’un virage s’est amorcé.
On se souviendra du Point, le premier, qui s’est retrouvé journal, non pas d’opposition, oh, c’est très loin, mais qui a su un petit peu prendre du sens, pour une fois, en disant le vrai. Ensuite, Roumanoff, qui ramène de la hauteur de vue, en sondant les bas-fonds où se permet de grenouiller ceelui qui doit, le premier, donner l’exemple.
Et maintenant, sondant toujours, l’arme fatale des sarkoziens, la volonté du peuple, les sondages.
Ils flinguent sarko.
D’ailleurs, bizarrement, et du coup, ils ne sont plus révélateurs de la volonté du bon peuple. Après tout, c’est bien connu, l’impopularité guette les mesures de bien public. Sauf que là, c’est le bien privé qu’on a vu s’arranger, pour l’autre... Dommage.
Alors il ne faudrait plus croire ou accorder d’importance aux sondages...
Ah, il est temps que les princes qui nous gouvernent, à défaut de boire de l’eau fraîche, voient un petit arrière-goût de vinaigre à leur vin.
En attendant qu’on les vire une bonne fois.
Parce que ce ne sont plus seulement les bagnoles qui flambent, mais le peu de moyens qu’on avait, pour ceux qui en avaient, et surtout le peu d’espoir qui régnait, pour ceux qui, les malheureux, n’avaient que ça... Et leur vote.
Très intéressant commentaire de JL Moreau. qui vient tempérer si l’on veut, une très intéressante analyse de Paul Willach.
J’étais bien sûr tout à fait conscient du bien-fondé de la démonstration de M. Willach, avec un sentiment de gêne. Quelque chose ne collait pas.
La démonstration de M.Moreau a levé le doute. Jusqu’à la pirouette de la conclusion, qui écarte quand même trop facilement l’esprit partisan.
Le Monde définit une bonne fois son ancrage politique dans son choix de pub, c’est l’évidence. On rigole avec les copains, mais d’un côté la complicité amicale, de l’autre la saillie qui met en évidence un ridicule qui nuit.
Je dirais que le Monde a choisi ce type de pub pour conjuguer à la fois un effet certain sur ses ventes, et l’affirmation, soft, mais bien présente, de la continuité de l’allégeance.
Ceci par rapport à un public ciblé, ses lecteurs.
Et ensuite je dirais que ce public, suivant toute probabilité, est donc plus considéré par le monde lui-même comme sympathisant sarkozyste, que socialiste. J’ai dit sarkozyste, et non UMP, si’il y a encore une UMP qui ne serait pas Sarkozyste. Et l’on y verra plus clair au mauvais vent.
La grande figure, encore une fois, c’est celle de l’individu, qui peut, face au groupe, impuissant.
Toujours le culte du chef, et de l’homme providentiel.
Quelque chose qui nie absolument la réalité des faits. Elle établit qu’on ne peut rien seul, et que deux mains, valent mieux qu’une, même très forte.
En politique comme ailleurs. Il faut des associés aux entreprises, des alliés aux démocrates, des nervis aux dictateurs.
Mais tout cela, et M. Willach a bien raison, nous emmène loin de Platon.
L’éthique des procédés, comme l’esprit qui règne, dans les cénacles de ces grands groupes, tant publicitaires, que de presse, finit par se révéler au grand jour. Ceux qui se nourrissent du pouvoir, nourrissent sa puissance.
Et celui qui mord le plus à l’hameçon publicitaire, pourrait bien mordre bien moins à la lecture. Dans le même temps où il se fera le mieux manger.