@Christian Labrune Le texte de votre commentaire est parfait. Il me semble que, outre le NPA et une large frange de la France insoumise dont vous soulignez l’ ignoble récupération politique et la complaisance avec l’inacceptable , il faut ajouter nombre de titres de presse comme Médiapart, évidemment , ou le Monde, malheureusement. Une grande partie, plus ou moins de la médiasphère, en fait.
@Pierre Régnier D’accord avec l’essentiel de votre commentaire. Contrairement à ce que dit cet article, Manuel Valls a toujours eu un positionnement politique cohérent, à droite du défunt parti socialiste, comme Gérard Colomb, par exemple. Il est donc logique qu’il quitte un parti qui a choisi Benoît Hamon. Cet article, qui illustre l’expression bien connue selon laquelle celui qui veut noyer son chien l’accuse de la rage, procède par amalgame. Son auteur chausse des lunettes déformantes qui lui font décrire toutes les actions et positions de manuel Valls (même les meilleures comme sa défense persévérante de la laïcité) d’un point de vue uniformément négatif. Ce parti pris disqualifie, à mon sens, ce long article.
@Michel DROUET J’apprécie la qualité et l’objectivité de vos réponses.
Pour Paris, il ne s’agit pas vraiment de 11 mois de congés, lesquels étaient dans le titre de l’article du Figaro. A la lecture, cela apparaît un peu moins exagéré. Extrait : "Un cadre de la municipalité interrogé par le quotidien économique
fait le décompte de ce qui reste aux salariés : environ 25 jours de
congé, auxquels s’ajoutent 4 « jours du maire » et 4 jours de congé
« neige ». En plus de ces 33 jours, 22 jours de RTT disponibles, « en
contrepartie d’une durée hebdomadaire de travail de 39 heures, nettement
supérieure aux 35 heures légales » précise l’Hôtel de Ville".
@Michel DROUET Il manque cependant une vraie transparence. La libre administration est malheureusement inscrite dans la Constitution. Je rêve certainement, mais la loi peut être changée, la Constitution amendée. Il me semble bien que le temps de travail effectif est bien inférieur au privé, quels que soient les termes de la loi. Un exemple parmi d’autres, celui de la ville de Paris : 11 mois de congés payés après une récente réduction des jours supplémentaires. Je ne dis pas que des congés comme ceux Paris soit le fait de toutes les
collectivités, mais il serait sain d’y voir plus clair. C’est pourquoi je m’interroge sur la seule mise en cause de la droite. Je connais en outre de près un cas d’utilisation privée de moyens de la collectivité, que je ne peux pas développer- il ne s’agit pas de « balancer » des salariés mais d’interroger l’organisation.
@Michel DROUET M.Drouet, Que pensez-vous de l’utilité de donner un vrai pouvoir aux cours des comptes, compte tenu des sérieux problèmes de gestion des fonds publics de maintes collectivités territoriales. Je veux parler du temps de travail des agents, des salaires exagérés de certains. Il s’agit encore des subventions dont on a vu une illustration (dernier magazine Pièces à conviction) à propos du « fief » de Jean-Christophe Lagarde) . Qui peut oser affirmer que ces phénomènes de laxisme financier, notamment salaires trop élevés et temps de travail des agents, ne représentent qu’une réalité très marginale ?