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LilianeBaie

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  • Premier article le 28/12/2007
  • Modérateur depuis le 12/06/2008
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Derniers commentaires



  • LilianeBourdin 21 juillet 2008 15:37

    Pour Olga : merci beaucoup pour les liens et vos remarques ! (Et, en apparté, Dune m’a ennuyé, mais j’ai adoré aussi Ender !)



  • LilianeBourdin 21 juillet 2008 15:22

    Entreprise, politique et secte ? Il y a un lien, parce qu’il y a de l’emprise psychologique, mais à des degrés différents. L’emprise existe pour chacun de nous. Des parents ont de l’emprise sur leurs enfants, un maître, sur ses élèves. Tout dépend s’ils en abusent, et s’ils utilisent l’autre dans un but personnel. Ou s’ils favorisent sa liberté.
    Ce qui est complexe, actuellement, c’est que toutes ces techniques d’emprise sont vendues avec une caution morale ( R-V Joule et J-L Beauvois "La soumission librement consentie. Comment amener les gens à faire librement ce qu’ils doivent faire" ; ou Dominique Chalvin "Du bon usage de la manipulation ; les ressorts cachés de la communication d’influence"). Alors que c’est faux : ce qui est souhaité, c’est l’obtention de l’accord d’autrui sans le conflit. C’est ça le but. Il est immoral, parce que cela nuit à un individu de ne pas reconnaitre sa soumission. L’oubli de la défense instinctive de son propre moi le conduit à une position dépressive. Ou à des désordres somatiques (mal de dos) qui se développent en grand nombre.
    Le conflit est nécessaire, c’est probablement ce qui va amener le retour de balancier évoqué plus haut.



  • LilianeBourdin 21 juillet 2008 15:01

    Je connais des cercles professionnels où l’on n’est plus chef, même plus manager, mais "animateur d’équipe". Comment en vouloir à ces gentils animateurs d’équipe, GO du boulot qui essaient de nous empêcher de nous enliser dans la morosité d’un travail routinier...
    Je pense aussi qu’une façon de réagir, c’est de ne pas tenir compte des subtiles intimidations, comme pour les enseignants qui sont inspectés selon des principes et avec des présupposés avec lesquels ils ne sont pas toujours d’accord, ou tous les sariés qui sont "évalués", et souvent par des personnes qui n’ont aucune pratique du métier qu’ils évaluent.
    Il ne faut pas se mettre en faute, certes, mais essayer d’évaluer la pertinence de l’évaluateur en face, avant de modifier sa propre façon de voir. Evaluer sa pertinence, la motivation qui l’anime, et son réel pouvoir de nuisance. Et ensuite, manier l’hypocrisie, qui me semble la parade majeure à ces manoeuvres. Genre "je souris, je dis oui, et je fais ce que je veux". Et le verbe, qui permet, en recoupant les informations avec les autres, de bien vérifier que le roi est nu.
    L’important, c’est de ne pas s’attribuer une faute qui n’est pas nôtre.



  • LilianeBourdin 21 juillet 2008 14:47

    Chacun se sert de ses outils, celui de la psychanalyse dit qu’il s’agit de "L’identification à l’agresseur". Pour sortir de la situation psychiquement intolérable de victime, celle-ci utilise un mécanisme de défense, très utilisé par les abuseurs, qui est de se mettre psychiquement à la place de son bourreau. C’est pour ça que les enfants battus défendent souvent leurs parents, et que les femmes battues plaignent parfois leur conjoint.
    C’est ce qui explique la reproduction des conduites d’abus, de parents en enfants devenus parents à leur tour, par exemple. Reconnaitre, pour un parent anciennement victime, qu’il est en train de maltraiter son enfant, voudrait dire être en empathie avec lui, et deviner ce qu’il ressent. mais alors, il serait assailli par les souvenirs douloureux de sa propre enfance, il opère donc ce qui s’appelle un clivage psychique, et reste identifié à l’agresseur, ce qui l’amène à reproduire sans malaise les actes dont il a lui-même souffert.
    On retrouve la même chose dans le bizutage, par exemple.
    Mais les maltraitances professionnelles qui descendent les échelles hiérarchiques répondent aux mêmes mécanismes.



  • LilianeBourdin 21 juillet 2008 14:00

    Je ne fais pas de lien entre l’éducation d’antan et ce qui se passe aujourd’hui. J’ai choisi cet exemple qui me semblait illustrer comment on peut obtenir d’une population une docilité sociale en insistant lourdement sur l’exigence (idéal du moi) et la culpabilisation (surmoi).
    Et je suis d’accord avec les retours de balancier constatables dans les sociétés. Et aussi, hélas, sur le fait que nous sommes encore en descente...

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