• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

LilianeBaie

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 28/12/2007
  • Modérateur depuis le 12/06/2008
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 31 244 1796
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 26 18 8
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • LilianeBourdin 17 juin 2008 23:15

    Je n’ai pas encore lu ce livre de Jeanne Siaud-Facchin, mais la façon dont la lecture vous a fait réagir montre que qulque chose de ce qu’elle dit vous concerne.

    Pour répondre à votre question, j’ai constaté que avoir une preuve objective de son intelligence élevée quand on en doute, rassure, au moins sur ce point, et permet assez souvent de remettre en perspective les sentiments de nullité que l’on a pu traverser. Comprendre aide toujours. Et si ce n’est pas ça, vous vous en rendrez vite compte. Soit que le test ne montre pas de surdouement, mais c’est une déception qui n’est pas trop difficle à surmonter (quand on voit ce que vivent parfois les personnes douées, on peut même en être soulagé !). Soit que le chiffre soit élevé, mais que l’on réalise que la souffrance vienne d’ailleurs.

    Quant aux associations, je ne connais pas celle-ci, mais, en général, elles permettent de partager les expériences, et c’est déjà un soulagement, parce que les surdoués ont souvent un sentiment de solitude qui vient du fait de ne pas être compris. Quand on atteint un certain niveau de réflexion, on se sent seul quand ce qu’on dit n’est pas compris.

    J’avais entendu il y a longtemps cette phrase du psychiatre-psychanalyste René Diatkine : "Pourquoi est-ce que les enfants ont davantage besoin d’être compris que d’être aimés ?"



  • LilianeBourdin 16 juin 2008 12:42

    Je suis d’accord avec vous, c’est pourquoi j’ai voulu me faire ici l’interprête de ces enfants : autant, parfois, redoutent-ils le saut de classe, autant ensuite cela se passe pour eux en général mieux. Le fameux "risque de redoublement traumatisant" est minime. Et à comparer aux echecs scolaires par désinvestissement ou phobie scolaire.

    Mais bien sûr que le saut de classe n’est pas la panacée universelle : il faut le faire au bon moment (moi je pense que c’est le plus tôt possible, en maternelle si possible pour que ne s’installe pas le décalage dont j’ai parlé plus haut entre compétences intellectuelles, et acquis psychomoteurs). Il faut que l’enseignant chez qui l’enfant va aller n’y soit pas opposé. Et que l’enfant soit soutenu, et plus encouragé que testé.



  • LilianeBourdin 15 juin 2008 23:56

    C’est quoi, le "gros gâteau du délire surdoué" ? Ce que vous dites m’interpelle et je constate plutôt l’inverse : la négation par beaucoup de psys, psychiatres ou psychologues, de cette question. Comme un certain nombre nient, dans l’étiologie des symptômes qu’ils constatent, la possibilité d’une réaction à un facteur externe.

    Quant à l’intéressement que vous sous-entendez : essayez, au moins de par chez moi, de prendre un rendez-vous chez un pédopsychiatre, et vous verrez que votre hypothèse tombe d’elle-même.

    Mais que toute personne qui vient chercher de l’aide ait à faire attention aux mains entre lesquelles elle se met, ça, j’en suis convaincue. Or, c’est difficile, quand on est en souffrance, d’évaluer le bien-fondé de ce que dit un professionnel. Un test me semble sûr : si au bout d’un certain temps on se sent mieux, qu’on a le sentiment que l’horizon s’éclaire, et que l’on arrive à prendre des décisions qui sont bonnes pour soi ou son enfant, c’est que l’on n’est pas dans ces mains malhonnêtes que vous décrivez, et dont j’espère qu’elles ne sont pas aussi nombreuses que vous le sous-entendez.

    Mais c’est vrai que, en avoir souffert une fois, suffit pour constituer un traumatisme.

     



  • LilianeBourdin 15 juin 2008 18:47

    Je pense que le malaise des enseignants traduisant leur ’incompréhension, et pouvant s’exprimer par du rejet, une exigence de performance irréaliste, des mises en échec délibérées parfois (je l’ai vu), va déteindre sur les camarades du précoce. La jalousie vis à vis de celui qui réussit mieux a toujours existé (le "chouchou"). mais actuellement, il n’y a plus les signes de reconnaissance officiels de la part des enseignants qui faisaient taire les envieux. Plus de tableau d’"honneur", de bons points, de remise des prix. Toutes choses qui valorisaient la réussite. Le souci de ne pas blesser ceux qui réussissent peu ou pas du tout, a abouti à ne pas soutenir l’effort de réussite. Cela importe moins pour l’enfant travailleur et conformiste, que pour celui qui a une intelligence supérieure et qui met sa créativité dans son apprentissage. S’il n’est pas encouragé dans son effort, il va mettre sa créativité ailleurs, surtout s’il est attaqué par ses pairs, voire éteindre sa créativité et se déprimer.

    Donc je pense que plusieurs éléments favorisent ce que je décris, dont aucun n’est déterminant en soi : c’est une conjonction de faits.



  • LilianeBourdin 15 juin 2008 13:36

    Merci pour votre commentaire, qui m’appelle juste deux remarques.

    Effectivement, la solution de sortie d’un système scolaire inadapté se développe pour les enfants précoces, que ce soit de façon ponctuelle pour sortir d’une phobie scolaire, ou au long cours si c’est une solution choisie et assumée par les parents. Un site aide les familles qui font ce choix.

    http://web.mac.com/instructionenfamille/Instructionenfamille2008/Bienvenue. html

    Et par rapport à la remarque reprise ici d’un autre commentaire "Il n’y a pas de surdoués... parce que cela impliquerait qu’il y a des sous-doués... quelle insulte à l’être dans sa diversité ! TOUS les enfants ont de grandes qualités ". Mon expérience de psychiatre m’a fait réagir aussi : il suffit d’aller dans les Institut-médicaux-éducatifs, ou toute autre structure pour enfants déficients intellectuels, pour comprendre que le "sous-douement" existe. Des tas de gens passent toute leur vie professionnelle a essayer d’aider ces enfants à tirer le meilleur parti de ce que la vie leur a donné : mais qu’on ne dise pas que chacun en a reçu la même quantité. La naissance est injuste, comme la vie en général. Décréter que ce n’est pas le cas ne fait que renforcer cette injustice.

    Cependant l’erreur de cette remarque est compréhensible : on ne les voit plus, les déficients mentaux (j’aurais du dire "débiles", vous auriez vu que le politiquement correct va même se nicher là). Ils sont dans des centres, puis des CAT, des MAS... Tout au plus les voyons-nous parfois débouler sur une plage avec leur éducateurs. En groupe. Le reste du temps, ils sont "protégés", mais du même coup, cachés, dans notre société de la norme.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv