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LilianeBaie

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  • Premier article le 28/12/2007
  • Modérateur depuis le 12/06/2008
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Derniers commentaires



  • LilianeBourdin 19 mai 2008 19:48

    La réponse qui précède est faite à Vincent, bien sûr !



  • LilianeBourdin 19 mai 2008 19:44

    Votre commentaire est tout à fait pertinent. Il précise bien les biais par lesquels une présentation sommaire des statistiques peut en modifier les résultats. Or, il est rare que toutes ces précautions soient prises, non seulement quand la population a connaissance de ces études, mais même lorsque les professionnels y ont accès.

    Cependant, il me semble que cela serait de peu d’importance, si ces études restaient cantonnées dans les domaines où elles sont utiles, ou si, ailleurs, elles n’étaient utilisées que pour ce qu’elles sont : un appui à la compréhension des phénomènes. Mais j’ai tenté de faire un parallèle entre l’importance donnée à ces résultats, et le déclin du phénomène de la transmission des savoirs acquis.

    Sans compter que la raison pour laquelle telle ou telle étude est faite, et la façon dont elle est faite, n’est pas neutre.

     



  • LilianeBourdin 19 mai 2008 14:35

    Ce que vous dites de la psychiatrie est intéressant. Cela pourrait introduire un débat complexe, mais ce n’est peut-être pas le lieu. Pour en dire quelque chose, cependant, et cela introduit ce que je veux préciser ensuite, je veux parler du "point de vue".

    L’observateur fait partie de l’observation. C’est démontré et clair en sciences "dures", comme vous dites, alors, que dire de cette vérité dans les sciences humaines ! Même en médecine, des vérités énoncées s’avèrent conjoncturelles, alors en psychiatrie ! J’ai vraiment le sentiment que, plus c’est flou et donc soumis à la subjectivité de l’observateur, plus on convoque probabilités ou statistiques pour donner un vernis de scientificité à la discipline. Ca rassure.

    Moi, cela ne me rassure pas. Entre le médicament servant d’outil diagnostic d’un côté, et la subjectivité du rapport singulier psychiatre-patient, il y a tout un champ, qui était celui de ma discipline, et qui avait pour base la transmission d’un savoir qui est aussi une pratique. Transmission est le mot important. Je dirais bien, détournant la phrase célèbre, on n’est pas psychiatre, on le devient. La psychiatrie n’existe pas sans les psychiatres. Chacun d’eux a pu bénéficier de la transmission des connaissances de ses ainés, en personne ou par l’étude. Il a pu confronter ces données au fur et à mesure à sa pratique, et, en fonction de qui il est lui, et du résultat quotidien de toutes ces influences, il va transformer sa théorie et sa pratique.

    Les sciences humaines ne sont pas qu’humaines parce qu’elles traitent de l’homme, mais parce que la part d’humanité du chercheur y est particulièrement convoquée. C’est déjà vrai en médecine. Le "sens clinique", terme quasiment disparu de notre vocabulaire, permet à un médecin expérimenté de deviner la gravité de l’état de son patient. Pas quantifiable, pas évaluable. Négligeable ?

    Ce qui est atteint par l’aspect totalitaire de cette pseudo-objectivité scientifique, c’est la nécessité de la transmission. Tout peut se dire, si une étude chiffrée accompagne l’énoncé.

    Je viens d’entendre sur France-culture une information dont j’aime à penser que c’est un canulard : une étude anglaise aurait démontré que moins il y de routes, moins il y d’accidents. Avec recommandation, bien sûr, de diminuer le nombre de routes !

    Mais en cancérologie, j’ai eu connaissance d’une étude qui prouvait que les personnes qui avaient un cancer s’agravant avaient une vision plus péjorative de l’existence que celles dont le pronostic s’avérait bon.

    C’est la transmission, qui est atteinte, ainsi que la capacité de penser...

     



  • LilianeBourdin 25 avril 2008 22:46

    à Jason : je suis d’accord avec ce que vous dites. Modernité, changement, progrès... Tout laisse entendre que ce qui est nouveau est forcément mieux que ce qui était là avant. D’où, comme vous l’écrivez, l’acceptation sans réserves de nouvelles procédures, sans évaluation de leur supériorité vis à vis de celles qui préexistaient. Procédures qui seront remplacées par d’autres de la même façon.

    Ainsi, les connaissances acquises se perdent rapidement. Et nous perdons aussi nos capacités d’analyse. Il faut du temps pour faire un bilan rétrospectif : qui peut se le donner, dans une société où l’on avance à marche forcée vers un changement permanent ?

    Pour en revenir plus précisément au thème de l’article, je considère que cette fuite en avant, que ce soit sur le plan des conduites amoureuses induites par le net, ou des stratégies professionnelles, amène en fait à faire du surplace dans un éternel commencement.

    Ce n’est pas le progrès, c’est son contraire.



  • LilianeBourdin 25 avril 2008 22:40

    @Jason : je suis d’accord avec ce que vous dites. Modernité, changement, progrès... Tout laisse entendre que ce qui est nouveau est forcément mieux que ce qui était là avant. D’où, comme vous l’écrivez, l’acceptation sans réserves de nouvelles procédures, sans évaluation de leur supériorité vis à vis de celles qui préexistaient. Procédures qui seront remplacées par d’autres de la même façon.

    Ainsi, les connaissances acquises se perdent rapidement. Et nous perdons aussi nos capacités d’analyse. Il faut du temps pour faire un bilan rétrospectif : qui peut se le donner, dans une société où l’on avance à marche forcée vers un changement permanent ?

    Pour en revenir plus précisément au thème de l’article, je considère que cette fuite en avant, que ce soit sur le plan des conduites amoureuses induites par le net, ou des stratégies professionnelles, amène en fait à faire du surplace dans un éternel commencement.

    Ce n’est pas le progrès, c’est son contraire.

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