Tout à fait d’accord avec l’auteur.
Cette proposition de modification complète l’article 4 de la constitution qui stipule :
Article 4. -
(al.1) Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
On peut se demander s’il n’y a pas contradiction pour un parti, entre :
Il est question d’inscrire dans l’article 1 de la constitution :
« Les langues régionales appartiennent à son patrimoine » (patrimoine de la France).
Je suis très partagé à ce sujet.
Sur le plan intérieur, cela peut donner des impulsions, et un cadre juridique, pour aider l’apprentissage et le développement des langues régionales. Peut on penser que l’état ferait ainsi son mea culpa, en reconnaissant qu’il avait tort, il y a quelques décennies, de les interdire afin de les faire disparaître ?
Par contre, si cette modification de la Constitution entraîne la ratification de la Charte européenne sur les langues régionales, je suis plus mesuré, la charte étant extrêmement contraignante.
La charte me paraît concerner davantage un pays comme le Royaume Uni avec des langues régionales en petit nombre, parlées par beaucoup, qu’un pays comme la France ou beaucoup de langues régionales (80 sinon plus) sont parlées par peu de personnes. La contrainte de l’ « officialisation » des langues régionales dans la vie publique n’est pas la même.
Concernant la charte, nous sommes typiquement devant un texte européen, issu de compromis, pour que tout le monde signe, mais qui ne peut s’appliquer à tous les signataires.