@Pascal L Cet ensemble idéologique que vous présentez est en contradiction avec le véritable Christianisme tel que compris et pratiqué jusqu’à nos jours. Il est en fait issu des idées des « lumières », ces idées de vouloir tout toujours interpréter et réinterpréter alors que l’enseignement de Jésus est pour les gens simples et se comprend de lui-même sans recourir aux Réformés mais en lisant les explications Traditionnelles anciennes qui nous étaient développées avec sagesse avant les prétentions du Concile à « tout mettre à jour ». Car à écouter les modernistes, il faudrait sans cesse s’adapter, mettre à jour, changer, raisonner en prenant prétexte du Saint Esprit qui serait présent dans ces divagations. Il suffit d’appliquer l’Evangile et c’est certes oeuvre de sainteté, de perfectionnement et d’humilité plutôt que d’accuser de sectarisme ceux qui veulent garder l’âme pure de leur enfance d’avant le Concile qui fait couler la barque de Saint Pierre sans nullement donner les fruits escomptés par ces faussaires qui prétendent revenir aux sources des premiers temps ! ( PS : Les sectes qu’il faut combattre sont les organisations qui asservissent en fait les personnes influençables et naïves, les évangélistes, Témoins de Jéhovah, Adventistes et autrestrès nombreuses organisations avec bon sens considérées comme sectes, c’est à dire séparées du Tronc de l’Unique Eglise instituée par Notre Seigneur. La Fratrernité St Pie X , en ce qu’elle n’enseigne que ce que faisait l’Eglise avant le Concile n’est donc pas une secte avec de fausses doctrines, gourous, pratiques dangereuses etc.)
@Decouz Jésus parlait couramment l’Araméen, était un savant des Ecritures en Hébreu, connaissait bien aussi la langue des occupants Romains, le Latin. Le Latin s’est imposé du fait que c’est à Rome qu’a vécu Saint Pierre et que sur sa tombe est sa basilique et le tombeau des ses successeurs. C’était aussi, comme l’Anglais de nos jours, la langue la plus répandue, me semble-t’il. Pour nous, l’islam est une hérésie mais aucun musulman ne contesterait la langue Arabe comme universelle de cette religion et du Coran. Les plus anciens manuscrits Chrétiens étaient donc en grec et plus tard en Latin, du moins les plus connus de nos jours. Notre religion-civilisation est donc une religion de l’écrit en même temps que de la transmission orale. Pour en revenir aux hérésies, elles étaient corrigées par les Conciles et bien des conflits aboutirent à des schismes sans cependant que l’essentiel doctrinal ne soit perdu pour en aboutir à nos jours où un Concile ne proclama ni dogme ni condamnation d’erreurs mais lui-même créa confusion et fausses doctrines par petites touches pour oeuvrer à dissoudre des pans entiers de la transmission ancienne et au résultat une destruction de l’Eglise elle même telle qu’elle s’était présentée comme unique depuis les touts débuts du Christianisme, au mépris de la sagesse ancienne, du martyr des missionnaires et premiers croyants, de tout ce qui avait été construit et composé de beau et d’original.
Bonjour. J’ai vécu les changements dans l’Eglise. Monseigneur Marcel Lefebvre n’était qu’un des évêques opposants à ces changements lors du Concile Vatican II. Il a fondé un séminaire Traditionnaliste, la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X qui était approuvé par les autorités Ecclésiastiques et ainsi ordonné des jeunes prêtres, étant donné qu’il n’avait nullement besoin d’autorisation pour accomplir cette mission apostolique . En 1984, il s’est néanmoins mis « hors de la légalité » en sacrant évêques quatre de ces prêtres formés à Ecône. Une partie des Traditionnalistes ne l’ont pas approuvé. Mrg Lefebvre n’a fait toutes ces choses qu’après avoir imploré, supplié le pape Paul VI qui avait déclaré « Les fumées de Satant sont entrées dans l’Eglise » ( à propos des désordres suite au Concile) mais ne donna jamais raison à l’évêque rebelle. Beaucoup de fidèles ont suivi la Tradition, surtout qu’en France certains prêtres plus ou moins âgés refusaient les nouveautés, ne célébraient pas la nouvelle messe.
Le pape Saint Pie X avait combattu le « modernisme », ces idées et pratiques qui gagnaient du terrain à l’imitation des protestants pour réformer l’Eglise bien avant le Concile. Mais ces idées nocives ont triomphé quand même, elles ont transformé la religion catholique et ce n’était pas qu’une question de forme ( le latin, la liturgie...) mais de fond. La messe avait été scellée pour toujours par Saint Pie V, celle que nous connaissons de nos jours est une sorte de copie du culte protestant et il ne faut pas s’étonner de voir des nouveautés, toujours des changements, voilà qu’on veut des femmes prêtres et des prêtres mariés, des pasteurs, en somme !
Ceux qui n’ont pas connu l’Eglise (et l’Occident Chrétien, par extension) avant le Concile Vatican II ne peuvent pas s’imaginer à quel point la religion a changé et s’est appauvrie, reniée elle même ! Brassens chantait ses regrets moqueurs du latin, ce n’était pas faux. Le Latin, langue morte, faisait que les textes étaient inchangés, même si les traductions des missels différaient plus ou moins, dans la colonne en langue vulgaire. Durant des siècles, donc, la messe et les pratiques ne changeaient pas car elles ne contenaient point d’erreurs .Tout était bien enraciné et les fidèles récitaient et chantaient par coeur, en Latin comme en Français. Bases d’intelligence, de clairvoyance, de culture sûre et de beauté. Les chants nouveaux sont souvent laids, grotesques, on a fait oublier le Latin aux fidèles et par extension même à tous les peuples dont c’étaient les racines. C’est bien un crime intellectuel, plutôt que de parfaire, on détruisait et enlaidissait. Une église, une cathédrâle avec un autel avancé sur une estrade perd tout son sens du sacré et de l’harmonie et en effet c’est un scandale pour un prêtre d’être en « représentation » face au peuple, comme le remarque ci-dessus un lecteur.
Le sens de la morale, du respect, du sacré se sont évidemment perdus à cause du Modernisme et la plupart des visiteurs de nos églises ignorent tout et profanent ces lieux sans le savoir par leur comportement. On ne demande pas la perfection mais seulement l’aspect extérieur qui, dans la liberté de croire ou non, fonde toute société solide et qui se transmet aisément.
Les prières n’ont pas à changer, le « Notre Père » avant les dernières modifications était ni plus ni moins celui des protestants et on le retrouve dans leurs Bibles. Le tutoiement, en Français, n’était pas de mise pour les catholiques ! Quant aux Missels non plus, ils ne changeaiennt pas, avant le Concile. Ils étaient entièrement fondés sur l’année Liturgique et le Sanctoral (propre des Saints) il n’y avait pas « d’année A », « année B » etc car les lectures revenaient chaque année pour chaque jour, chaque dimanche, chaque fête, tout celà était d’une logique et d’une beauté admirables.
Voilà, si je peux par ces précisions, apporter quelque chose de concret et de sûr !