@Aristide Merci du compliment, mais je suis loin d’être aussi drôle que l’ami Aristide, ce boute-en-train qui se tape sur le ventre dès qu’il voit quelqu’un prendre au sérieux les affaires religieuses.
C’est qu’il a été à l’école de la République, l’ami Aristide, il en a bouffé du curé : en morale, en philosophie, avec ses potes dans la cour, et puis la spiritualité, il n’a pas eu le temps, entre les jeux vidéos et les sites de drague...« l’Apocalypse !!! C’est quoi c’truc’là ? » dit l’Artistide...
C’est rien, ami Aristide, rendors-toi paisiblement ; tiens, prends ton joystick et laisse-nous discuter entre gens que le sujet intéresse, tu seras gentil...
@Aristide Ce dont il est question ici, cher Aristide, ce n’est pas de pouvoir frauder tranquillement, mais d’empêcher la mise en place du circuit de la damnation indiqué dans l’Apocalypse.
Mais visiblement vous n’êtes pas croyant, vous perdez donc votre temps sur cette page, à moins que vous ne songiez à vous convertir...
Dans votre première contribution, vous vous posiez comme une autorité sur l’apocalypse, affirmant qu’il ne s’agissait que de la chute de l’empire romain, ce qui est faux du point de vue de la doctrine de l’Eglise, même si des moines égarés dans le XXe siècle donnent crédit à cette thèse stérile.
Dans votre deuxième, vous montrez qu’en réalité vous ne connaissez pas l’Apocalypse, ce qui vous permet d’affirmer :
« La puce (à venir) n’est pas plus diabolique que l’argent pièce ne l’est. »
???
Votre thèse est plus que téméraire, elle est parfaitement à contresens du texte de saint Jean :
La damnation des serviteurs de la Bête :
« Quiconque adore la Bête et son image, et se fait marquer sur le front ou sur la main, lui aussi boira le vin de la fureur de Dieu(...) et la fumée de leur supplice s’élève pour les siècles des siècles » (Apocalypse, 14:9-10)
La vision des Elus :
« (...) Et ceux qui ont triomphé de la Bête, de son image, et du chiffre de son nom, debout près de cette mer de cristal. S’accompagnant sur les harpes de Dieu » (Apocalypse, 15:2)
Le premier des sept fléaux :
« Alors ce fut un ulcère mauvais et pernicieux sur les gens qui portaient la marque de la bête et se prosternaient devant son image » (Apocalypse, 16:2)
Le Jugement Dernier :
« (...) et tous ceux qui refusèrent d’adorer la Bête et son image, de se faire marquer sur le front ou sur la main. (...) Les autres morts ne purent reprendre vie avant l’achèvement des mille années »(Apocalypse, 20:4-5)
Autrement dit, saint Jean nous indique clairement que lorsque ce tatouage sera proposé, il sera préférable de mourir plutôt que de l’accepter. Vous auriez été plus attentif, dans votre lecture, aux avertissements de l’Apocalypse, si vous aviez bien voulu croire qu’elle concerne chacun d’entre nous, vous y compris, et pas seulement les romains de l’antiquité décadente...
@Loatse Quelle coïncidence ! La Bible des moines de Maredsous est celle que je reçus en cadeau lors de ma communion (il y a bien longtemps, hélas). Je l’ai toujours, quoiqu’un peu noircie sur la tranche par l’incendie auquel elle a survécu. Je ne la trouve d’ailleurs pas très bien traduite, c’est du français un peu besogneux, qui sent très fort la traduction.
Quant aux thèses que, d’après vous, défendent ces moines, sachez qu’elles ne représentent nullement la tradition de l’Eglise, qui a toujours affirmé qu’il s’agit bien d’eschatologie.
Le propre de chaque époque a probablement été de croire à tort qu’elle était celle du temps eschatologique : c’est la tentation d’interpréter un texte hermétique qui permet d’y mettre ce que l’on veut... Toutefois, il n’en est pas moins vrai que plus le terme approche, plus certaines choses autrefois absconses deviennent soudain très claires, comme ce marquage du chiffre de la Bête, dont je trouve la thèse ci-dessus tout à fait convaincante, plus que les circonvolutions plus ou moins symbolistes qui disent au bout du compte : « Circulez, y’a rien à comprendre ! ».
L’apocalypse dit que le livre du destin, celui que l’Agneau prend dans la main de Dieu (Ap.5:7), est écrit au recto et au verso : Cela signifie entre autres que s’y mélangent, comme le dit l’auteur de cet article, des éléments symboliques et des éléments explicites. A cet égard, le chapitre 13 est sans doute beaucoup moins symbolique qu’il n’y parait...