@njama Certes, je suis en effet moi aussi capable de mépris, car le mépris s’impose dans certaines situations qui le justifient pleinement : Comment ne pas mépriser un Coulibaly, un Merah, un Kouachi, ou encore ce calife auto-proclamé qui brûle, qui décapite, qui torture, qui crucifie, qui viole et vend les jeunes filles comme du bétail ?
Or, tous ces gens ont une même source de motivation : le Coran, c’est pourquoi ils n’ont aucune mauvaise conscience lorsqu’ils commettent les pires forfaits, car ils sont persuadés qu’Allah est content d’eux, puisque, avec leur doigt posé sur un verset coranique qui justifie les pires cruautés, ils pensent assouvir la haine de ce dieu pour ceux qui refusent de se soumettre à son « prophète ». Peut-être ont-ils raison, d’ailleurs, car peut-être qu’effectivement Allah est content d’eux. Du moins dans l’hypothèse, très probable au demeurant, où cet Allah se pose en ennemi du Dieu annoncé par Jésus-Christ.
@njama Pour ce qui est du chapitre 53 d’Isaïe, le personnage décrit ne peut être nul autre que Jésus, le serviteur souffrant. Il semble bien que sa beauté, en effet, n’a séduit ni le sanhédrin des Juifs, ni leur peuple, qui lui crachait dessus lors de sa montée au calvaire.
Quant à la « cervelle de Paul de Tarse », elle est certainement plus au fait que vous des choses divines, visiblement : Car si, effectivement, Paul affirme que « le Christ est mort pour nous », il ne fait par là que confirmer ce que Jésus annonça lui-même juste avant sa passion : « Je suis le bon pasteur. Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. » et aussi « Il n’y a pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour ses amis ». Tout cela est dans les Evangiles.
Donc, le ton méprisant sur lequel vous prenez les paroles de saint Paul n’est absolument pas justifié : On peut juste y voir l’arrogance coutumière du musulman qui s’imagine que son livre sacré contient toutes les réponses. C’est bien dommage pour vous, car en fait de réponse, on ne trouve dans ce livre que les recettes de la haine et de la fourberie.
@genrehumain Votre pensée est très courte : Le Coran s’oppose aux Evangiles de la façon la plus frontale possible. Mahomet a beau dire que Jésus est un prophète, il professe une doctrine diamétralement opposée à celle du Christ : c’est la technique bien connue du « baiser de la mort », qui vise à applaudir publiquement son ennemi avant d’aller le tuer en coulisse : Les politiciens les plus combinards aiment beaucoup cette méthode.
La bonne nouvelle qu’est venu annoncer Jésus, c’est que Dieu est amour, et qu’il peut donc pardonner les péchés de ceux qui l’implorent : Or, dans le Coran, l’amour de Dieu n’apparaît pas une seule fois : le dieu Allah n’y est que châtiment pour ceux qui refusent de suivre son « Prophète », et au mieux miséricorde pour ceux qui exécutent ses ordres impitoyables.
Il n’y a donc qu’un lien de façade entre le Coran et la Bible, qui ne peut faire illusion que chez les musulmans. Dès qu’un chrétien prend connaissance du Coran, il y voit aussitôt une supercherie.
@njama bien volontiers. Je comptais faire ce travail moi-même, mais j’ai trouvé le suivant, plutôt intéressant, sur une page « wordpress » : J’ajoute que l’Eglise fait remonter l’annonce du Messie jusqu’à la Génèse, quand Dieu morigène le Serpent après qu’il a tenté la première femme, en lui disant que sa descendance l’écrasera au talon.
1. David (1000 av. J.-C.) – le Messie serait désavoué par les Juifs (Ps. XXI, 7–8). Il convertirait les Gentils (Ps. XXI, 28). Il serait trahi par un disciple (Ps. XLI, 9). Il serait tourné en ridicule durant Son agonie (Ps. XXI, 7–9). Ses ennemis perceraient Ses mains et Ses pieds et tireraient au sort Ses vêtements (Ps. XXI, 17, 19). Ils Lui donneraient du vinaigre à boire (Ps. LXVII, 22).2. Isaïe (720 av. J.-C.) – le Messie convertirait les nations (II, 2–3). Il serait né d’une Vierge (VII, 14). Il serait adoré comme enfant par des rois (IX, 6–7). Il aurait un précurseur ; le précurseur préparerait les gens pour Lui (XL, 3–4). Il serait la douceur incarnée (XLII, 1–3). Il serait un homme de douleurs (LIII, 3). Il donnerait Sa vie pour expier nos péchés (LIII, 5). Il ne se plaindrait jamais (LIII, 7). On le ferait paraître comme un criminel (LIII, 12). Il régnerait sur le monde (LV, 5). Son Église, Son Épouse, Lui donnerait une multitude d’enfants (LXVI, 18–23).3. Osée (600 av. J.-C .) – le Messie retournerait d’Égypte sur l’ordre de Son Père (XI, 1). Il convertirait les nations (II, 19–24). Les Juifs seraient éparpillés à travers le monde pour L’avoir nié (IX, 17).4. Michée (600 av. J.-C.) – le Messie serait né à Bethlehem et Il serait à la fois Dieu et homme (V, 2). Il convertirait les nations (IV, 2–3). Il serait notre réconciliation (VII, 18–20).5. Joël (600 av. J.-C.) – le Messie enverrait le Saint-Esprit sur Son Église, et les fidèles prophétiseraient (II, 28–29). Le Messie viendrait juger le monde en puissance (III, 3).6. Jérémie (600 av. J.-C.) – la naissance du Messie serait marquée par le massacre d’enfants innocents sur lesquels leurs mères pleureraient (XXXI, 18). Il convertirait les nations et établirait une nouvelle alliance avec le peuple, plus parfaite que la première (XXXI, 31–34).7. Ézéchiel (580 av. J.-C.) – le M essie serait de la race de David (XVII, 22). Il recevrait la couronne de la maison royale de David (XXI, 27).8. Daniel (500 av. J.-C.) – le Messie arriverait 490 ans à partir du décret de rebâtir Jérusalem, après la captivité de Babylone. Il rétablirait le règne de la vertu. Il serait renié par les Juifs et mis à mort. Le Temple et la cité de Jérusalem seraient détruits. Les Juifs seraient dans un état de désolation jusqu’à la fin des temps (IX, 24–27).
@njama « L’humanité aurait donc dû attendre Jésus-Christ pour atteindre la foi ! »
SI vous lisez attentivement la Bible, cela vous étonnera moins : La foi fut donnée aux premiers hommes, mais le péché les en a éloignés. Par suite, le Christ fut promis comme rédempteur pour un temps futur :
C’est ce futur (qui est maintenant un passé) qui a constitué toute l’histoire du peuple juif jusqu’à l’avènement de Jésus-Christ, dont le prophète Daniel avait annoncé qu’il aurait lieu peu avant la destruction du second temple : Et en effet, ce second Temple fut détruit par les Romains en l’an 70, soit 40 ans à peine après le supplice et la résurrection de Jésus.
A vous à qui des instances facétieuses (médias mensongers ? faux prophètes ?) ont fait croire que la foi en Jésus-Christ est le fait d’esprits dérangés (pauvre de vous !), je fais remarquer tout de même que, par exemple, le seul décompte universel du temps sur cette planète (celui des sciences et de l’histoire des hommes) est calculé sur l’avènement du Christ : considérez cela comme un signe que son importance n’est pas aussi anecdotique que ces instances facétieuses vous l’ont fait croire.