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m.anuel

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  • m.anuel 11 juin 2013 16:56

    Dommage que vous soyez resté coincé à l’année 1992. Le système politque de l’administration tibétaine en exil n’a cessé d’évoluer et d’aller vers toujours plus de démocratie, essentiellement sous l’impulsion du Dalaï Lama.


    Vous trouverez de façon extrêmement détaillé des informations dans ce livre, mais je doute que ceci vous intéresse vraiment :



  • m.anuel 11 juin 2013 16:53

    C’est vrai, ce serait quand même dommage de souhaiter que les droits de l’homme soient respectés en Chine. C’est une notion purement occidentale et la justice chinoise est une des plus efficaces au monde. Nous devrions en prendre exemple pour éviter les procès publics qui font perdre un temps fou.



  • m.anuel 5 juin 2013 13:37

    Puisque Monsieur Vivas passe par là, j’en fais autant. Son livre est une compilation des poncifs et ragots concernant le Dalaï Lama, dont la plupart peuvent être trouvées aisément sur le net sans trop d’effort, ou comment recycler à bon compte les mêmes rengaines pour dire du mal et éventuelle faire parler de soi.


    Je citerai pour y répondre Anne-Sophie Bentz, Docteur en relations internationales : « c’est le Dalaï-Lama qui a initié la démocratisation de la société tibétaine de l’exil et qui continue d’imposer aux Tibétains des réformes politiques. Il a notamment forcé les Tibétains à accepter dans la Constitution pour le Tibet une clause prévoyant la destitution du chef d’État, en l’occurrence, de lui-même, par le Parlement, en cas d’incompétence (article 36). C’est également lui qui a insisté pour que le Premier ministre soit élu directement par les Tibétains. Et il est bien précisé dans la préface de la Charte des Tibétains en exil que c’est le Dalaï-Lama qui a guidé son peuple vers la démocratie, même s’il était censé passer un jour le relais ».

    Pour faire court : la vision de Vivas part de ce qui n’existe plus pour ternir l’image du Dalaï Lama. Elle est aussi celle d’un auteur qui ne connaît rien du sujet qu’il traite et qui souhaite surtout nous faire partager son point de vue borné.

    Encore plus court sur le livre de Vivas : horreur et imposture.

    Il n’est pas nécessaire d’être anti-chinois quand on se passionne pour le Tibet (qui historiquement ont toujours été, jusque 1959, des territoires et des cultures indépendantes l’une de l’autre).


  • m.anuel 12 février 2013 15:00
    Le mythe de la connexion entre le Tibet et les Nazis est une création tardive d’auteurs français : le premier, Terry Legrand, publia en effet en 1933 [1] un roman intitulé « Les Sept têtes du dragon vert » dont un passage fut repris et développé par Louis Pauwels et Jacques Bergier dans leur célébrissime « Le Matin des magiciens » (1960). Cela a été démontré très clairement par Isrun Engelhardt (Université de Bonn), reconnue dans le milieu scientifique pour la qualité de ses travaux sur le Tibet et les Nazis.

    Après plusieurs refus du gouvernement tibétain, l’expédition de Schäfer au Tibet (1938-1939) fut autorisée à pénétrer au Tibet, atteignit Lhassa le 19 janvier 1939 et y resta deux mois. Schäfer ne put pas rencontrer le XIVème Dalaï Lama, alors âgé de quatre ans : en effet, ce dernier n’avait même pas commencé le long voyage qui, de sa région d’origine (Amdo), l’amena à Lhasa seulement le 8 octobre 1939. En revanche, il rencontra le Régent, Reting Rinpoche. Sur l’insistance du scientifique allemand qui voulait une preuve de son succès, le Régent adressa une simple lettre de courtoisie et quelques présents à Hitler. Malgré cela, il n’y eut jamais de contact officiel entre le gouvernement tibétain et les Nazis. Le fait que Schäfer ne put faire parvenir la lettre du Régent à Hitler que trois ans après son retour suffit à montrer le manque d’intérêt du gouvernement allemand pour le Tibet.

    Il semble qu’il y ait eu confusion entre deux personnages : E. Schäfer, le scientifique d’un côté, et H. Harrer, l’alpiniste de l’autre. Ce dernier quitta l’Allemagne en avril 1939 pour une expédition d’alpinisme au Nanga Parbat (aujourd’hui au Pakistan). Il fut capturé à Karachi, ainsi que tous ses compagnons, par les Britanniques trois jours avant le début de la guerre. Avec un compagnon de captivité, Peter Aufschnaiter, il s’échappa et atteignit Lhassa en janvier 1946. La première entrevue entre H. Harrer et le Dalaï Lama n’eut lieu qu’en 1949. Ils se rencontrèrent ensuite durant un an avec l’autorisation du gouvernement tibétain qui encourageait ainsi l’ouverture du jeune hiérarque sur le monde extérieur, et ses dispositions pour les connaissances techniques. Néanmoins, aucune source n’a jamais fait apparaître H. Harrer chargé d’une mission par Hitler. H. Harrer quitta le Tibet en 1951, à la suite de l’invasion chinoise.


  • m.anuel 12 février 2013 14:56
    Le mythe de la connexion entre le Tibet et les Nazis est une création tardive d’auteurs français : le premier, Terry Legrand, publia en effet en 1933 [1] un roman intitulé « Les Sept têtes du dragon vert » dont un passage fut repris et développé par Louis Pauwels et Jacques Bergier dans leur célébrissime « Le Matin des magiciens » (1960). Cela a été démontré très clairement par Isrun Engelhardt (Université de Bonn), reconnue dans le milieu scientifique pour la qualité de ses travaux sur le Tibet et les Nazis.

    Après plusieurs refus du gouvernement tibétain, l’expédition de Schäfer au Tibet (1938-1939) fut autorisée à pénétrer au Tibet, atteignit Lhassa le 19 janvier 1939 et y resta deux mois. Schäfer ne put pas rencontrer le XIVème Dalaï Lama, alors âgé de quatre ans : en effet, ce dernier n’avait même pas commencé le long voyage qui, de sa région d’origine (Amdo), l’amena à Lhasa seulement le 8 octobre 1939. En revanche, il rencontra le Régent, Reting Rinpoche. Sur l’insistance du scientifique allemand qui voulait une preuve de son succès, le Régent adressa une simple lettre de courtoisie et quelques présents à Hitler. Malgré cela, il n’y eut jamais de contact officiel entre le gouvernement tibétain et les Nazis. Le fait que Schäfer ne put faire parvenir la lettre du Régent à Hitler que trois ans après son retour suffit à montrer le manque d’intérêt du gouvernement allemand pour le Tibet.

    Il semble qu’il y ait eu confusion entre deux personnages : E. Schäfer, le scientifique d’un côté, et H. Harrer, l’alpiniste de l’autre. Ce dernier quitta l’Allemagne en avril 1939 pour une expédition d’alpinisme au Nanga Parbat (aujourd’hui au Pakistan). Il fut capturé à Karachi, ainsi que tous ses compagnons, par les Britanniques trois jours avant le début de la guerre. Avec un compagnon de captivité, Peter Aufschnaiter, il s’échappa et atteignit Lhassa en janvier 1946. La première entrevue entre H. Harrer et le Dalaï Lama n’eut lieu qu’en 1949. Ils se rencontrèrent ensuite durant un an avec l’autorisation du gouvernement tibétain qui encourageait ainsi l’ouverture du jeune hiérarque sur le monde extérieur, et ses dispositions pour les connaissances techniques. Néanmoins, aucune source n’a jamais fait apparaître H. Harrer chargé d’une mission par Hitler. H. Harrer quitta le Tibet en 1951, à la suite de l’invasion chinoise.

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