Au delà du mythe du « Grand soir » véhiculé par les médias, notons que le facteur le plus important de cette révolte, à savoir la démographie galopante égyptienne a beaucoup de mal à sortir. Voici la liste des seules personnes ou médias qui, à ma connaissance, ont osé briser le tabou :
- le géopolitologue François Thual, sur France Culture : « Je crois qu’il faudrait dire un mot de ce qui est à mes yeux aussi une crise sociale et économique. Vous avez 3 chiffres : en 1967 il y avait 30 millions d’habitants en Égypte, aujourd’hui il y en a 84 millions et en 2050 il y en aura 150 millions ! Or ces habitants disposent de 145.000 km² vivables, pour un pays qui fait 1 million de km². Je rappelle cela pour dire qu’il y a une pression démographique qui a généré la misère. Vous avez plus de 50% de la population qui a moins de 24 ans. »
- le démographe Youssef Courbage, le lendemain sur France Culture : « Quand la population croît trop vite, ce sont les ressources qui diminuent proportionnellement par habitant. L’Égypte n’en est plus à 6 enfants, mais elle en est à plus de 3,5 ce qui est beaucoup quand vous prenez la Tunisie où la famille est composée de 2 enfants. C’est ce qui explique en partie pourquoi les problèmes sont, et seront, beaucoup plus virulents en Égypte qu’en Tunisie. »
- Le journal l’Expansion, dans son article intitulé « L’économie égyptienne asphyxiée par l’explosion démographique » : « Cette explosion démographique a des conséquences lourdes pour l’économie du pays. 94,5% du territoire est recouvert par le désert. Dès lors, la population se concentre dans la vallée du Nil, dont la densité moyenne est de 1500 habitants/km², sur 1000 kilomètres de long. »
- Robert Solé dans Le Monde : « Tous les 10 mois, l’Egypte gagne 1 million d’habitants. La population s’entasse sur un mince ruban de verdure au milieu du désert, c’est l’une des plus fortes densités au monde ».
Ajoutons que l’Egypte est le 1er importateur de céréales au monde, qu’elle est sous perfusion américaine et posons-nous la question de l’avenir du tourisme à l’aune des pénuries d’énergie à venir...
Effectivement beaucoup de langue de bois au sujet de l’Egypte, y compris de la part des médias qui véhiculent le mythe du « Grand soir » dans une ambiance nostalgique de romantisme révolutionnaire.
Or, le facteur le plus important de cette révolte, à savoir la démographie galopante égyptienne a beaucoup de mal à sortir. Voici la liste des seules personnes ou médias qui, à ma conaissance, ont osé briser le tabou :
- le géopolitologue François Thual, sur France Culture : « Je crois qu’il faudrait dire un mot de ce qui est à mes yeux aussi une crise sociale et économique. Vous avez 3 chiffres : en 1967 il y avait 30 millions d’habitants en Égypte, aujourd’hui il y en a 84 millions et en 2050 il y en aura 150 millions ! Or ces habitants disposent de 145.000 km² vivables, pour un pays qui fait 1 million de km². Je rappelle cela pour dire qu’il y a une pression démographique qui a généré la misère. Vous avez plus de 50% de la population qui a moins de 24 ans. »
- le démographe Youssef Courbage, le lendemain sur France Culture : « Quand la population croît trop vite, ce sont les ressources qui diminuent proportionnellement par habitant. L’Égypte n’en est plus à 6 enfants, mais elle en est à plus de 3,5 ce qui est beaucoup quand vous prenez la Tunisie où la famille est composée de 2 enfants. C’est ce qui explique en partie pourquoi les problèmes sont, et seront, beaucoup plus virulents en Égypte qu’en Tunisie. »
- Le journal l’Expansion, dans son article intitulé « L’économie égyptienne asphyxiée par l’explosion démographique » : « Cette explosion démographique a des conséquences lourdes pour l’économie du pays. 94,5% du territoire est recouvert par le désert. Dès lors, la population se concentre dans la vallée du Nil, dont la densité moyenne est de 1500 habitants/km², sur 1000 kilomètres de long. »
- Robert Solé dans Le Monde : « Tous les 10 mois, l’Egypte gagne 1 million d’habitants. La population s’entasse sur un mince ruban de verdure au milieu du désert, c’est l’une des plus fortes densités au monde ».
Ajoutons que l’Egypte est le 1er importateur de céréales au monde, qu’elle est sous perfusion américaine et posons-nous la question de l’avenir du tourisme à l’aune des pénuries d’énergie à venir...
Effectivement, il sera très difficile pour l’Egypte de s’en sortir et c’est pour cela que l’espèce de « romantisme révolutionnaire » distillé par les médias est une manipulation totale, à part sur France Culture comme hier avec l’interview de François Thual ou encore ce matin avec celle du démographe Youssef Courbage.
- Frédéric Métézeau, présentateur du journal de 8 h, ce mardi 1er février : « En Égypte aujourd’hui la moitié de la population, soit 42 millions de personnes, a moins de 24 ans. Cette population a été multipliée par 3,5 depuis 1960, c’est l’une des clés pour comprendre le soulèvement populaire. Précisions de Youssef Courbage, chercheur à l’Ined ».
- Youssef Courbage : « Quand la population croît trop vite, ce sont les ressources qui diminuent proportionnellement par habitant. L’Égypte n’en est pas à 6 enfants, mais elle en est à plus de 3,5 ce qui est beaucoup quand vous prenez la Tunisie où la famille est composée de 2 enfants. C’est ce qui explique en partie pourquoi les problèmes sont, et seront, beaucoup plus virulents en Égypte qu’en Tunisie. L’autre problème, c’est celui qu’on a beaucoup soulevé : on a parlé de la révolte des jeunes. L’arrivée des jeunes sur le marché de l’emploi, avec très souvent une incapacité de trouver un emploi adéquat, même quand on est pourvu d’un diplôme secondaire ou universitaire est bien plus virulent en Égypte qu’en Tunisie. Et pour une raison très simple : alors qu’il y a une vingtaine d’années les naissances étaient modérées en Tunisie, elles continuaient à être très abondantes en Égypte et ces naissances d’il y a 20 ans se traduisent aujourd’hui par cette arrivée des jeunes sur le marché de l’emploi avec une incapacité à trouver cet emploi adéquat. »
Pratiquement personne donc n’informe correctement nos concitoyens, et ce n’est pas non plus aider le peuple égyptien que de taire le problème.
Maintenant que peuvent faire les égyptiens, c’est à eux de décider, mais se contenter de 1 à 2 enfants pendant plusieurs générations est le meilleur conseil que Démographie Responsable puisse leur donner. Et bien évidemment il faut inviter tous les peuples qui n’en sont pas encore à ce point de rupture, mais qui s’y acheminent à grands pas, de méditer l’expérience négative de l’explosion démographique égyptienne.
- permettez-moi tout d’abord de vous féliciter pour l’adéquation entre le niveau de votre argumentation, son style et le pseudo que vous avez choisi...
- ensuite, où avez-vous lu que François Thual parle d’interdire quoi que ce soit ? Avez-vous entendu parler de l’instruction des femmes, de la planification familiale, de la contraception libre et gratuite, voire tout simplement de l’intelligence des peuples, qui, quand on le leur explique, sont parfaitement capables de comprendre les enjeux écologiques de leur région et de la planète.
Si le nouveau pouvoir ne fait pas de la réduction de la natalité une grande cause nationale avec des investissements dans le statut des femmes, leur instruction et la planification familiale, je doute fort que l’Egypte puisse faire vivre correctement ses futurs 150 millions d’habitants.
Il faut savoir qu’actuellement le pays est sous perfusion américaine et que sa ressource propre principale, à savoir le tourisme risque de décliner sérieusement du fait de la pénurie des énergies fossiles et du contingentement des déplacements à venir.