La solution aux bouchons et par delà à toutes les cohues dans les transports est la diminution de notre effectif. Cela prendra quelques générations mais si nous voulons vivre correctement, nous n’avons pas le choix. Tous les autres discours sont des rustines...
L’espèce humaine après avoir proliféré à tout va, pillé en quelques siècles le capital de ressources fossiles que sa planète-mère avait mis des millions d’années à constituer et peut-être plus grave encore, exterminé une bonne partie du monde vivant, cette espèce invasive et prédatrice saura-telle prendre ce virage là ?
Au vu de son arrogance sans bornes, on peut malheureusement en douter...
Il ne lui reste plus qu’à reconnaître l’utilité du préservatif en ce qui concerne la lutte contre la surpopulation.
L’injonction « Croissez et multipliez ! » correspondait à une époque où « nous » étions à peine 100 millions, or aujourd’hui nous sommes près de 7 milliards et en passe d’en être 9...
Et de toutes façon, les évangélistes racontent de nombreux miracles de Jésus :
guérisons d’aveugles, de sourds-muets, de paralytiques, de boiteux,
d’estropiés, d’une femme souffrant d’hémorragies, de lépreux, de
schizophrènes et épileptiques (ou possédés du démon), la guérison d’une
fillette de 12 ans mourante, mais jamais de guérison
d’une femme stérile...
Pour revenir à cet article, cette statistique fait froid dans le dos : « Selon l’hypothèse moyenne, la France compterait 73,6 millions d’habitants en 2060, soit environ 10 millions de plus qu’aujourd’hui. »
Il serait alors intéressant de pouvoir poser la question suivante à nos concitoyens : voulez-vous être 10 millions de plus en 2060 ?
Je laisse aux partisans du OUI le soin de nous trouver les arguments pour et me contenterai d’en énoncer quelques-uns qui sont contre :
- « perte » de l’équivalent de 5 départements (agricoles ou forestiers) de la superficie de l’Isère, perte due à leur recouvrement par du béton (puisque chacun sait, ou devrait savoir, qu’il en disparaît, de cette manière, un tous les dix ans).
- encombrements encore plus importants pour ceux qui se déplacent en voiture (à moins que déplétion pétrolière oblige, elles ne restent définitivement au garage...).
- idem pour les transports publics dans les grandes villes (on n’ose imaginer ce que deviendront les métros et autres RER parisiens déjà totalement saturés).
- dépendance accrue aux énergies fossiles ou au nucléaire (avec encore plus de déchets à gérer et à refiler aux générations futures). Sachant que nous ne possédons quasiment aucune de ces ressources, dépendance aux états producteurs ou main mise accentuée sur certains pays (Niger...).
- augmentation de l’empreinte écologique globale de notre pays et donc participation accrue à la détérioration de la planète.
Et donc, sans même parler des futurs chômeurs annoncés dans l’article ci-dessus, de toute évidence, comme le réclame Démographie Responsable, un moratoire sur cette croissance de la population s’impose...