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Marianne

Marianne

Ex-journaliste

Tableau de bord

  • Premier article le 27/04/2009
  • Modérateur depuis le 10/06/2009
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Derniers commentaires



  • Marianne Marianne 29 juin 2009 14:14

    Péripate,

    Lorsqu’on lit vos théories fumeuses sur la« vraie » et la « fausse » économie, on ne résiste pas à l’envie de vous opposer ce texte décapant de Robespierre contre la liberté totale du commerce, malheureusement d’une extraordinaire actualité :

    « Sur les subsistances »
     :

    http://newsoftomorrow.org/spip.php?article5888

    Il y décrit comment la liberté indéfinie du commerce conduit à l’appauvrissement puis à la disette du peuple de France voulus et organisés par le despotisme royal et l’aristocratie nobiliaire.

    Voici un extrait de ce texte :

    « Le négociant peut bien garder dans ses magasins les marchandises que le luxe et la vanité convoitent jusqu’à ce qu’il trouve le moment de les vendre au plus au prix possible ; mais nul homme n’a le droit d’entasser des monceaux de blé à côté de son semblable qui meurt de faim. »

    A l’inverse de vous, Robespierre fait une très nette différence entre les denrées nécessaires et vitales pour l’homme et celles qui sont superflues (simplement désirées, dîtes-vous...).



  • Marianne Marianne 28 juin 2009 11:34

    Le post ci-dessus répond à celui de mmarvin...



  • Marianne Marianne 28 juin 2009 11:32

    « Une hausse trop rapide ou trop importante du SMIC a un effet pervers : en renchérissant le cout du travail, il exclut de ce marché les plus fragiles : les jeunes et les moins qualifiés, qui ont plus de mal à trouver un poste car les employeurs privilégient alors les employés expérimentés au nom de la rentabilité. »

    Outre que je ne vois pas pourquoi le fait d’augmenter le SMIC excluerait les jeunes et les moins qualifiés du marché du travail, vous semblez vouloir dire que pour l’heure, les bas salaires des jeunes et des moins qualifiés sont une valeur d’ajustement des taux de rentabilité. C’est exact, mais tous les salaires ne jouent-ils pas ce rôle pour le patronat ?

    Par définition, le patronat a intérêt à baisser ou contenir les salaires pour augmenter ses ses bénéfices. D’autre part, si le SMIC augmente, tous les salaires doivent suivre y compris ceux des salariés les plus qualifiés, donc pourquoi les employeurs privilégieraient-ils plutôt ceux-là au nom de la rentabilité ? Je ne vois pas...

    "Ah oui...
    La caisse noire de l’ UIMM de 19 millions envolés en liquide...

    Sachant qu’il y a 2 millions de SMICards purs, cela fait un peu plus de 9 euros par personnes.

    Pas de quoi révolutionner le panier des courses...« 

    Des millions, on peut aussi en glaner ailleurs que dans les caisses de l’UIMM. 
    Les exonérations d’impôts et les aides de l’Etat dont bénéficient de grands groupes industriels et financiers quand ces derniers ne s’engagent en échange à aucun maintien ou créations d’emplois mais au contraire licencient, ne sont-ils pas des millions envolés dans les poches des actionnaires qui ne profitent ni à la collectivité, ni au développement d’un pays ?

    Et tous ces emplois sacrifiés sur l’autel de la rentabilité actionnariale n’auraient-ils pas permis de renflouer les caisses de l’Etat par le biais de l’impôt sur le revenu et des économies faîtes par l’assurance chômage ainsi par les cotisations ainsi versées aux caisses d’assurance maladie et de retraite ?

    Aussi, je ne suis absolument pas d’accord lorsque vous affirmez :

     »les tenants de la hausse massive du SMIC doivent bien se dire que pour amélirer leur ordinaire, ils devront pourrir celui d’autres qui en ont peut-être un peu plus besoin."

    Au contraire, comme j’ai essayé de le montrer plus haut les ressources pour augmenter le SMIC de manière substantielle - à 1.500 €. nets mensuels par exemple - existent.

    Encore faut-il vouloir répartir les richesses de manière équitable...

    Augmenter les salaires pour augmenter le pouvoir d’achat serait tout simplement une mesure de bon sens et de relance face à la situation de crise que nous connaissons.

    Elle serait aussi, évidemment, une mesure de justice sociale 



  • Marianne Marianne 27 juin 2009 20:53

    Je ne pense pas être naïve mais d’après votre réponse je comprends que j’ai peut-être fait une confusion entre agriculture raisonnée et agriculture paysanne, deux appellations qui recoupent apparemment des pratiques et des statuts différents.

    Si j’ai bien compris vos explications, l’agriculture raisonnée est le fait de moyennes et grosses exploitations qui affichent une volonté d’utiliser les produits phytosanitaires et les engrais chimiques à bon escient, tandis que l’agriculture paysanne concerne les petits producteurs.

    C’est donc bien de la seconde que je voulais parler.

    Cependant, sur certaines cultures - je pense aux pommiers notamment - les techniques bio semblent délicates et coûteuses alors que sur d’autres cultures, elles donnent de meilleurs résultats.

    C’est pourquoi, comme les promoteurs de l’agriculture paysanne que vous citez, je pense que plutôt que de choisir entre le bio et le non-bio, les consommateurs devraient avant tout privilégier les productions locales et de saison non consommatrices de carburant pour le transport et génératrices de revenus pour les paysans de nos campagnes.

    Cette proximité permettant en plus de s’affranchir de l’entremise des grandes surfaces qui prennent de très confortables marges au passage. En ce qui me concerne, il y a plus de trois ans que je n’achète plus ni fruits, ni légumes, ni viandes, ni fromages, ni miel, ni confitures en supermarché...



  • Marianne Marianne 27 juin 2009 13:14

    « Encore de la propagande pour faire payer une fortune des produits simplement naturels que tout agriculteur aura dans son jardin personnel. »

    Je ne comprends pas votre remarque. D’abord il ne s’agit pas de vendre des fruits et des légumes aux agriculteurs qui ont un jardin potager mais à des consommateurs qui n’en ont pas ou qui en ont un ne leur fournissant pas suffisamment de produits.

    Ensuite, il s’agit de court-circuiter la grande distribution qui nous vend des produits souvent importés, cultivés sous serre à coups d’engrais chimiques et de pesticides par une main d’oeuvre surexploitée (exemple du sud de l’Espagne) qui n’ont aucune saveur et qui génèrent de la pollution au CO2 car transportés sur des milliers de kilomètres, achetés aux producteurs à un prix dérisoire et revendus avec des marges faramineuses.
    Une samlade achetée 20 cts d’€ revendue 1,20 € par exemple. .

    Consommer local des produits de saison cultivés près de chez nous par des producteurs soucieux de l’environnement et de la tradition culinaire de notre pays, c’est bel et bien encourager et peut-être à terme relancer l’agriculture paysanne qui se meurt ici et ailleurs.
     
    Une réserve toutefois concernant le bio, donrt l’appellation est souvent utilisée pour multiplier par deux ou trois le coût des denrées.

    L’agriculture raisonnée qui répond aux 10 principes de l’agriculture paysanne ici :

    http://www.amisdelaterre.org/Les-10-principes-de-l-agriculture.html

    me paraît tout à fait appropriée pour une consommation réfléchie et respectueuse du consommateur et de l’environnement sans pour autant être réservée à des consommateurs aisés et « trouer » le porte-monnaie de la ménagère.

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