Tout va bien madame la marquise, air quelque peu passé de mode mais qui résume bien le papier... business as usual !
Je sens que notre hommelibre (toujours tu chériras la mer !, selon Baudelaire) veut nous rassurer indirectement sur un hypothétique changement climatique qui ne serait visible que dans les médias.
En fait le problème actuel des événements climatiques tient à 2 paramètres : la fréquence et l’intensité, les 2 sont en augmentation nette. C’est la que réside le changement et mettre en exergue, la hélas bien trop réelle tendance au sensationnalisme des médias ne fait fait que noyer le poisson.
La Californie comme d’autres régions méditerranéennes est une zone tempérée ’limite", c’est la que les manifestations des changements seront les plus nettes. Plus près de chez nous, elles sont déjà à l’œuvre en Espagne qui se désertifie rapidement.
@xana Content d’avoir retenu votre attention, en fait j’étais tombé dans l’histoire de la bête il y a plus de 50 ans. J’y suis revenu, voilà une dizaine d’années lorsque j’ai trouvé par hasard le livre solide de Michel Louis directeur de Zoo et spécialiste des fauves. Il a fait avancer la recherche avec un point de vue scientifique. Je pense que votre rapprochement avec Gilles de Rais est pertinent (j’ai gardé les impressions de la lecture de Gilles et Jeanne de Michel Tournier). 3/4 remarques autour de cette thèse : — les ravages sont intermittents, ils correspondent aux périodes de garde des troupeaux, que devient la bête « hors saison » ? — les cadavres ne sont pas dévorés mais seulement couverts de blessures mais souvent déshabillés ! — moins connu, il a été identifié une succession d’attaques violentes mais non mortelles dans le Vivarais et le Dauphiné avant les débuts dans le Gévaudan, (quelqu’un de retour au « pays » après la guerre ?) — enfin ce n’est pas en niant tout en bloc malgré les preuves sur les registres paroissiaux ou ressassant les poncifs anciens : lions, hyènes, animaux fabuleux, et pourquoi pas des aliens que l’on avancera sur le sujet. On ne fera que se complaire dans l’ignorance. Car il faut bien se rendre à l’évidence : l’homme est la seule créature qui tue pour sa jouissance !
@cevennevive Si vous voulez vivre l’histoire de la bête, je vous conseille le livre d’Abel Chevalley paru dans la série l’aventure mystérieuse : https://www.babelio.com/livres/Chevalley-La-bete-du-Gevaudan/86213 L’histoire nous est contée de l’intérieur par une adolescente du haut Gévaudan et son jeune frère qui essayent de comprendre ce qu’il se passe.
Quelques points précis et solides peuvent être listés :
—les morts de la bête ont été inventoriés dans les registres paroissiaux par l’abbé Xavier PIC qui fournit la liste en annexe de son livre : on arrive bien à une centaine de morts avec mention de la bête. Ce sont des enfants, des jeunes bergères et quelques femmes d’age varié, pas d’homme valide.
—Aucun fauve d’Afrique n’aurait survécu sur les plateaux de la Margeride durant 3 années (hivers très rudes surtout à l’époque)
—Les paysans connaissaient les loups et ils ont bien compris qu’il ne s’agissait pas d’un loup.
— Dès la 2e année les carnages se resserrent autour du Mont Mouchet, zone des plus impraticables comme pour faciliter la fuite en cas de battue.
— Vu la taille de la bête et son comportement : le couple humain + chien (s) doit être privilégié.
L’hypothèse de Michel Louis a retenu mon intérêt : il pourrait s’agir d’un (ou plusieurs) chiens de guerre* très fréquents durant la guerre de 7 ans (qui vient de s’achever en 1763). Le retour d’un soldat ou mieux d’un militaire (noble ?) troublé par les horreurs de cette guerre et qui se complait dans la poursuite de ces mêmes horreurs.
* les chiens de guerre sont cuirassés avec des peaux de sangliers ce qui les protège relativement des coups portés par armes blanches ou même à feu. Ceci expliquerait pourquoi la bête atteinte par des balles a pu se relever et repartir.
@Géronimo howakhan Uhg ! Le pic oil ne signifie pas la fin du pétrole mais seulement le plafonnement de sa production puis un déclin progressif mais inexorable. Cela signifie aussi que les gisements sont remplacés par d’autres regroupables selon 3 critères : — la plus grande profondeur : 3000 m par exemple — le lieu d’extraction plus difficile : typiquement le pétrole de l’océan arctique — la qualité moindre : sables bitumineux, pétrole de schiste. Concrètement cela nécessite davantage d’énergie pour obtenir chaque baril. Dernièrement sur certains gisements il faut consommer 1 baril pour en sortir 3... Dans les années 60 (les gisements maintenant épuisés), il en fallait 1 pour 30. Voila voila, je m’appuie sur ce fait pour dire, que à court terme, il n’y a pas d’alternative réelle et complète au pétrole russe. C’est pas la fin du monde c’est seulement le SP95 à 2 voire 2,50 euros dans les prochains mois !