Quant au macro contrat signé avec Total c’est pas demain que l’on verra la première molécule, il y a un effet d’annonce certain, ensuite il faudrait savoir le degré de maturité des gisements gaziers actuels et leur état en 2027 (année de mise en service), il est bien possible que les nouveaux gisements servent à compenser la chute de production des actuels.
Notre planète commence à ressembler au Titanic, l’orchestre a joué presque jusqu’à la fin !
Il faut continuer de jouer pour éviter la panique c’est à dire la prise de conscience de la situation dramatique, le foot c’est l’opium des peuples !
Dernière variante en date : l’enterrement de la reine d’Angleterre, le truc a duré 15 jours. Autant de gagné pour le gouvernement britannique confronté à une grogne tenace en lien avec l’inflation.
Même Macron a cherché a récupérer le truc : mettre le drapeau français en berne, non mais, de qui se moque t’on ?
Vous êtes trop optimiste sur la croissance de la population, Il y a 3 points à souligner actuellement :
—la population mondiale augmente de 80 millions par an, elle est passée de 7 à 8 milliards en 12 ans ! soit l’équivalent d’une Allemagne chaque année !
—L’Afrique double sa population tous les 30 ans ! 300 millions en 1960, 600 en 1990 et 1,2 milliards en 2020 ! 2.4 milliards en 2050 ?
— l’augmentation de la population vient en partie de l’augmentation de la durée de vie dans les pays en développement : c’est le vieillissement.
Sur les problèmes à venir, je vois le grand retour de la problématique malthusienne que la révolution industrielle a repoussé depuis 200 ans. En effet depuis quelques temps comme le démontrait Malthus, les ressources augmentent à nouveau nettement moins vite que la population. Les premiers effets apparaissent dans un monde fini (il n’y a plus de nouvelles terres à peupler) :
—crise énergétique : pic de production du pétrole, et bientôt du gaz, déforestation, recours au charbon, limites des énergies renouvelables !
—crise alimentaire : tension sur les céréales et la viande avec le développement de la Chine et de l’Asie,
Nous retrouverons bientôt les 3 vieux « régulateurs » de la population :
— la faim : c’est déjà le cas dans toute l’Afrique de l’est, et dans certains pays musulmans,
— les maladies : fragilité des populations mal nourries, réapparition de maladies anciennes, plus grande circulation des virus, etc...
— les guerres : la conflictualité repart sous des prétextes divers, mais il s’agit principalement de l’approprier les ressources du voisin sous divers prétextes.
Effectivement la croissance de la population finira par ralentir, s’arrêter puis baisser mais elle le fera que sous la contrainte de ces 3 régulateurs, sauf à anticiper les 3 crises : énergétique, alimentaire et écologique.. ce que nous ne faisons pas au niveau mondial.
Il faut toujours avoir en tête d’où vient Giono : fils d’immigré italien cordonnier et d’une mère picarde lavandière, né dans une petite ville vivant sur son terroir, enfant rêveur chéri par sa mère, nourri d’auteurs grecs et latins car les seuls accessibles (les classiques) à ses modestes finances, parti faire la guerre à 20 ans, embauché au retour dans une petite banque locale comme démarcheur.
C’est lors de ses déplacements de démarchage sur les chemins provençaux
qu’il créait à partir de ses lectures, ses premières ouvres : naissance de l’Odyssée, puis Colline, Regain, etc.. Ses premiers textes sont d’ailleurs rédigés au dos des bulletins d’escompte de sa banque !
Dès 37/38, Il avait compris les limites de l’écrivain « engagé », il souhaitait prendre du recul, mais était contraint par le succès de ses premières œuvres.
Emprisonné 2 fois : en 40 pour pacifisme, et en 44 pour collaboration, libéré grâce au soutien d’amis discrets et les témoignages nombreux de son aide apportée aux maquis et aux juifs en fuite.
Le Giono d’après-guerre, celui des chroniques italiennes n’aimait donc pas trop évoquer sa période d’avant-guerre, pacifique, panthéiste, celle du retour à la nature et du Contadour, et il avait sur ses textes comme « Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix » un regard pour le moins critique.