• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

maxime vivas

maxime vivas

Ecrivain (prix Roger vailland 1997).
 Romans dans les genres : social, policier, historique, altermondialiste, humour.
 Essai.
Recueils de nouvelles.
Articles dans la presse.
Chroniqueur à Radio Mon Païs à Toulouse.

Tableau de bord

  • Premier article le 16/07/2007
  • Modérateur depuis le 19/03/2012
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 9 74 747
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 10 4 6
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique












Derniers commentaires



  • maxime vivas maxime vivas 5 août 2007 15:50

    Vous dites : « Je suis de droite. Conservateur, dans le sens traditionnel du terme. »

    Nous avons failli attendre pour l’apprendre.

    Vous écrivez : « Fustiger Castro n’est pas synonyme d’un appui aux exactions de la CIA. Douter des motifs de Chavez n’équivaut pas à applaudir les agissements du gouvernement colombien. »

    Mais vous vous enflammez contre les gouvernements cubain et vénézuélien en restant muet sur les crimes de la CIA, de l’armée US et de ses valets en Amérique latine. Vous seriez prêt à dénoncer cela aussi, mais vous ne le faites pas. Jean-Paul Sartre a expliqué que se taire est un moyen de parler. En faisant silence sur certains sujets, on indique qu’ils sont moins importants que d’autres dont on parle...

    Vous dites : « La résistance « droitiste » [du Venezuela] est vue comme étant réactionnaire. Rien n’est plus faux. » L’examen froid des faits et de ses paroles montre qu’elle est putschiste et prête pour une dictature à la Pinochet.

    Vous dites encore trouver insultant que je qualifie « de mensonges tout ce qui met en doute les motifs d’un Chavez, ou d’un Castro. ». Je qualifie de mensonges les mensonges et je l’ai prouvé. Je ne qualifie pas de mensonge des opinons anti-cubaines et anti-chavistes, ni l’exposé objectif des carences, erreurs, insuffisances, etc. dans ces pays. Mais il faut parler vrai. Ne pas dire comme Ménard (RSF) que l’état de l’économie vénézuélienne est catastrophique en 2004 alors que tous les chiffres indiquent le contraire et que Le Figaro note un bond de 12% du PIB. Ne pas empiler bobards sur bobards comme le fait Duquenal.

    Vous êtes de droite ? De Gaulle l’était aussi qui a rendu à la nation des leviers primordiaux pour l’économie.

    François Mauriac aussi et aucune de ses chroniques n’a atteint la bassesse de ce qu’on lit aujourd’hui pour démolir des projets de gauche partout dans le monde.

    La Résistance était truffée d’hommes de droite, voire de royalistes qui avaient une certaine idée de leur pays et du devoir de résister à un puissant et belliqueux voisin. Le comportement de la droite anti-chaviste est celle des Collabos. Ils ont poussé Chavez bien au-delà de ses projets initiaux (plutôt modérés et réformistes), il continuent, continueront sans doute avec des méthodes à la Duquenal. A ce petit jeu là, demain il leur en cuira.

    Je ne suis pas sûr de les plaindre alors. Si le Venezuela n’a que le choix entre fuite en avant et le retour au passé tragique de tous les pays du sous-continent, vive la fuite en avant ! Que Chavez n’oublie pas le sort d’Allende !

    Quant à émettre depuis mon bureau des critiques contre les pays debout contre l’empire, contre des pays dont les dirigeants et militants risquent leur peau, j’avoue ma réticence. Non que je croie à la perfection et à l’angélisme des pouvoirs, mais parce que j’ai scrupule à ajouter ma voix au concert médiatique.

    Que messieurs les menteurs se taisent pour que nous puissions parler d’autre chose que de leurs mensonges. Que messieurs les amoureux de la liberté le soient partout, que messieurs les amoureux de la paix demandent à l’armée de l’empire de rentrer chez elle et alors, dans un débat plus serein, nous pourrions dire à Castro, à Chavez, à Morales, à Correa, à Lulla, à Kirchner, ce que nous ferions, nous, si nous étions eux.



  • maxime vivas maxime vivas 4 août 2007 22:24

    Vous n’aimez pas l’accusation de mensonge. Mais les faits sont là. Relisez mes échanges avec vous et Duquenal, vos accumulations de contrevérités que je démonte. A chaque fois, vous oubliez vos affirmations fausses pour en avancer d’autres du même tonneau. C’est une fuite sans fin, un tonneau des Danaïdes de bobards.

    Vous dites : « Qu’était votre article, au fond ? Un simple commentaire sur les textes de Duquenal ». Non, relisez. C’était un article sur le Venezuela dans lequel j’épinglais accessoirement Duquenal.

    Vous signalez que j’ai signé pour Redeker. J’ai même écrit un article en sa faveur et j’étais en contact avec lui quand il se cachait. Tout nous sépare sur ses opinions relatives au Moyen-Orient. Mais les menaces de mort à son encontre, de même que les centaines d’attentats ou de tentatives d’attentats contre Castro, les appels à l’assassinat de Chavez depuis le territoire US (appels tous impunis et dont je n’ai pas lu que vous les condamnez) me paraissent intolérables.

    Je signerais pour vous, monsieur, si votre vie était pareillement en danger à cause de nos échanges. Et plutôt deux fois qu’une !

    Vous souhaitez que j’agisse de même, le cas échéant, au Venezuela.

    D’accord, mais pourquoi au Venezuela puisque le cas ne se pose pas ? Pas de journaliste en prison ou assassiné depuis que Chavez est là.

    Commençons par ce qui existe.

    Par Mumia Abu-Jamal, par exemple, journaliste qui croupit dans les prisons US alors que le monde entier connaît son innocence. Des comités de soutien se sont multipliés sur la planète entière. La ville de Paris l’a fait citoyen d’honneur. Vous signez pour lui ?

    Continuons avec Sami Al Haj, journaliste enlevé par la CIA au Pakistan en 2001 et qui croupit à Guantanamo. Aucune charge contre lui. Aucun procès. The Gardian a révélé qu’il est maintenu dans le goulag tropical parce qu’il a refusé les offres des USA : travailler pour eux, espionner Al Jazira. S’il marche, ils l’aideront à publier un livre et ils soigneront son cancer. Vous signez ?

    Puis, passons à ce pays ami des USA et limitrophe du Venezuela, la Colombie, où les journalistes sont tirés comme des lapins, les syndicalistes plus encore. Vous signez ?

    Sur quels sites avez-vous écrit des commentaires en leur faveur ?

    Qu’avez-vous dit pour les dizaines de journalistes descendus par l’armée US en Europe (Belgrade), en Afghanistan, en Irak ?

    A qui avez-vous proposé de pétitionner ?

    Le 28 mai dernier à 10 heures, j’étais dans le bureau de Eléazar Diaz Rangel, directeur de Ultimas Noticias. Ce quotidien est le plus lu du Venezuela (près de 300 000 exemplaires pour 25 millions d’habitants !). Il est réputé neutre (comme Le Monde, chez nous), même si la majorité des rédacteurs est anti-chavistes (c’est Rangel qui le dit) et si ses chroniques contre Chavez sont un peu plus nombreuse que celles qui lui sont favorables. Mais, ne chipotons pas.

    Le même jour à la même heure, le patron de RSF donnait une conférence de presse à l’hôtel Hilton de Caracas pour fustiger le non renouvellement de la licence hertzienne de RCTV.

    Le lendemain, Ultimas Noticias publiait une longue interview que je leur ai accordé et, en dessous, un article riquiqui sur la conférence de RSF. Je vous raconte ça pour vous inviter à ne pas lire que la presse de l’opposition ni celle de la majorité vénézuélienne. Vous verriez que, dès qu’on s’affranchit des passions partisanes, vos positions, celles de Duquenal et celles de RSF ne sont pas soutenables. Surtout quand elles s’appuient sur des informations bidons que vous passez en pertes et profits dès que leur fausseté est démontrée.

    Enfin, vous me proposez de me balader dans La Havane en criant mon opposition à Fidel Castro. C’est rare que je fasse des trucs comme ça dans une Capitale. Personne ne le fait, je crois, mais chiche ! Cependant, puisque cette forme d’expression vous paraît apte à mesurer le niveau de liberté, commencez par crier votre amour pour lui (Fidel) dans la plus grande démocratie du monde, et plus précisément dans les rues de Miami. Si vous en sortez vivant, je relèverai votre défi. Si vous êtes seulement emprisonné, je signerai pour vous, comme susdit. Si vous êtes blessé, foncez donc vous faire soigner gratuitement par un médecin cubain dans un bidonville de Caracas.



  • maxime vivas maxime vivas 4 août 2007 06:53

    Fin du match. Duquenal a disparu et Saint-Pierre déguerpit.

    L’échange que nous avons eu est né d’un article où j’écrivais :

    « Un sujet d’étonnement, quand on lit la presse opposée à la montée des résistances en Amérique latine, est l’évacuation de toute pensée élaborée qui pourrait convaincre de leur nocivité. Seul le mensonge est attelé à ce labeur.

    Après tout, des discussions philosophiques, éthiques pourraient opposer les partisans de Chavez et ses adversaires. La place existe pour confronter des approches différentes, des conceptions politiques antagonistes, sur la gestion des affaires publiques, sur les choix économiques, sociaux, culturels, sur la vision du rôle des Etats-Unis dans la région, sur ce que doit être la démocratie, sur ce que devrait être, ou ne pas être, le socialisme, sur les vertus ou les tares du néolibéralisme dans ce pays.

    Hélas !, les penseurs qui situeraient le débat à ce niveau, qui le tireraient vers le haut, ont laissé la place à des falsificateurs de faits, à des truqueurs de vérité, à des faussaires ou, dans le meilleur des cas, à des paresseux qui ressassent sans vérifier. »

    Duquenal et Saint-Pierre se sont acharnés à me donner raison en ajoutant les mensonges aux mensonges que je dénonçais, assaisonnés à l’injure et aux attaques ad hominem.

    Une question que je me suis posée quand j’ai commencé à m’intéresser à l’Amérique latine et aux montées des résistances face à l’Empire est : « Pourquoi les soutiens de Bush ont-ils besoin du mensonge ? ». Je me suis rendu compte que les amis des pays en lutte pour leur indépendance et pour la reconquête de leurs richesses pouvaient parfois avoir des opinions abruptes, mais qu’ils répugnaient à mentir. Il leur arrive de se tromper, pas d’inventer. Plus que les mérites (qui peuvent faire l’objet de discussions) de ces pays-là, c’est cela qui m’a persuadé de ne pas observer les débats du haut de l’Avantin, en comptant les points, en jouant au neutre (« Un par tout la balle au centre »).

    J’ai vu que des pays comme Cuba et le Venezuela avaient des ennemis suant la haine et se vautrant dans la bassesse et des amis au « cœur innombrable », portés par une éthique.

    J’ai eu envie d’y regarder de plus près, puis de rejoindre les seconds. Ma conscience ne m’en fait jamais reproche.



  • maxime vivas maxime vivas 4 août 2007 00:35

    Je vais donc m’empresser d’en écrire un autre, ravi de faire fuir le mensonge et ceux qui le portent avec une telle impudence.



  • maxime vivas maxime vivas 4 août 2007 00:13

    Que je sois pendu avec les tripes de Chavez (celles de Castro sont faiblardes, paraît-il) si Saint-Pierre m’a répondu dans son billet fumeux autant qu’abscons.

    Que Bush me fusille (avec l’arme de Duquenal) si j’ai compris la moitié de ce que Saint-Pierre me chante-là.

    Que nous brûlions tous en enfer si un scrupule mâtiné d’amour de la vérité venait à étouffer ces deux farceurs.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv