Je vois dans votre article de graves contradictions. Je vous cite donc :
* « Je refuse la bêtise de tout racialisme, antisémitisme, islamophobie, homophobie et autres conneries ambiantes dans ses rangs. »
« J’ai démissionné du Front en 2011 après y être entrée en 1992 »
Ce que vous nous dites ici, c’est que vous avez...adhéré au FN, parti par excellence de l’intolérance sous toutes ses formes, mais que vous êtes contre...l’intolérance ?
Comment peut-on être un pro-contre ? Votre logique m’échappe totalement.
* "J’ai envie d’un nouvel espoir, le besoin crée l’organe, on a besoin de
quelqu’un pour la France, et la nature a horreur du vide, comblons-le.«
Comblons-le donc avec n’importe quoi c’est tellement plus facile que de penser ! Pour pouvoir espérer, il faut déjà réfléchir longuement à qui mettre aux commandes et certainement pas un nazi version moderne...
* »Je rejoins le mouvement de Florian Philippot suite à sa démission du Front National«
Vous partez donc d’un mouvement intolérant et vous suivez un type qui est encore plus agité et dangereux que les fondateurs du FN ? Qui transpire la violence dans ses propos et qui a du mal à se maîtriser en public ?
* »La France est menacée depuis le sortir de la guerre par des puissances
financières dont l’idéologie libérale est structurée et puissante.«
La France a elle-même plongé dans cette idéologie et ce depuis les années 70, où la classe politique de l’époque a pensé, à tort, que le modèle industriel tel qu’il existait était terminé et que son avenir était dans la délocalisation du travail à l’étranger tout en gardant les concepteurs sur le territoire. Un bien mauvais calcul...
* »Le politique est le moyen de changer le plomb en or, le graal est à
notre portée, et la France nous a laissé cette pierre philosophale, il
suffit de se baisser pour la ramasser, et nous remettre debout.«
Je suis navré de vous le dire, mais votre vision des choses est bien trop idyllique pour être vraiment réaliste. La politique crée bien plus de problèmes qu’elle n’en résout - dans l’hypothèse où elle a pu le faire un jour.
Les décisions politiques sont toujours motivées par des intérêts personnes et il en est toujours ainsi. Et ce n’est pas ce candidat de second plan qui échappera à cette règle, créera de l’emploi ou protègera les »faibles« .
La politique est un monde permanent de consensus, ce que ne comprend (ou ne veut pas comprendre) le parti actuel au pouvoir.
Il est curieux de votre part de vouloir un pays idéal en vous inscrivant dans l’extrême, surtout avec les idées plus que discutables voire totalement répugnantes des personnes en qui vous croyez.
Si vous voulez vraiment »protéger" votre pays, je vous suggère d’adhérer à une ONG, une association aidant les citoyens pauvres ou en situation de handicap, etc.
* Votre biographie.
Vous êtes enseignante - un métier centré sur l’éducation des autres dans le respect et la tolérance - mais votre choix politique et engagement est en total désaccord avec votre situation professionnelle. Comment l’expliquez-vous ?
Oui c’est certain mais ils n’ont pas le même niveau de responsabilités. Il y a un monde entre diriger une épicerie et une industrie. D’autre part, si vous zappez les « classes sociales », le constat reste le même.
Vous avez raison, c’est bien plus simple de dire comme vous le faites que les gens « ont tort » et d’inventer des pseudo-complots plutôt que de prouver ce que vous affirmez.
D’autre part, je trouve inadmissible que vous mettiez dans le même panier ceux qui n’accréditent pas la thèse improuvable de l’auteur, comme si finalement tout le monde devait se conformer à vos idées.
Parmi toutes les classes il a beaucoup d’inégalités, comme dans la classe moyenne (basse, moyenne, « supérieure ») où les revenus varient de « pas trop mal » à « confortable ».
D’ailleurs on pourrait, avec ce mot, englober la classe moyenne même si ce serait absurde. Dans votre exemple, il faut simplement dire « la classe bourgeoise supérieure ». Et même là, on devrait trouver une définition plus satisfaisante car on parle ici de « la classe supérieur de la classe bourgeoise supérieure ».