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meeyu

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  • meeyu 10 février 2009 15:23

    Entièrement d’accord avec vous taktak. Malheureusement, les faits sont rarement présentés avec concision et clarté et trop de gens n’entendent que ce qu’ils veulent. Et c’est tellement tentant de taper sur les autres....
    J’espère que les enseignants-chercheurs gagneront ce combat et que des facs religieuses enseignant le créationnisme ne verront jamais le jour en France.



  • meeyu 17 juillet 2008 13:30

    Nous achetions Charlie Hebdo pour le plaisir de lire Siné, mais c’est fini... Nous ne l’achèterons donc plus, tant pis. Il est navrant de voir comment la presse accepte de se laisser museler. Il y a peu, alors que je discutais avec une amie, je comparais la France actuelle avec la Russie de Poutine, je me suis fait incendier, "et la liberté d’expression, c’est important quand même, si tu ne peux pas comprendre cela... !" Il semblerait que ce soit la personne me faisant cette remarque qui n’avait pas compris grand chose, malheureusement.



  • meeyu 9 juillet 2008 19:52

    "le fonctionnariat est une plaie qui sclérose le système de recherche, ce système permet à des chercheurs sans motivation ni résultat de rester employés par l’Etat toute leur vie ; mais attention, il y a aussi cette sécurité de l’emploi qui permet de travailler dans la sérénité et d’être concentré sur son objectif de recherche."

    Je dois avouer que la première partie de cette allégation me choque. Cotoyez-vous réellement des chercheurs de la fonction publique ? Pour ma part, ce sont des thésards, post-doctorants et chercheurs titularisés (dans la fonction publique, et oui) que je fréquente très régulièrement. Pour ceux qui sont titularisés, ils quittent rarement l’université ou leur labo avant 18h voire 19h, Pour ceux qui font de l’informatique, ils peuvent même continuer chez eux. Quant aux thésards et post-doctorants, même topo, si ce n’est qu’ils envisagent de partir au Canada afin d’éviter les CDD de 5 ans reconductibles indéfiniment... même la thésarde CIFRE... Et je me souviens de mes enseignants à l’université qui couraient sans cesse et avaient des cernes inquiétantes. Bien sûr, il y a des planqués dans la fonction publique mais trouvez-moi une grande entreprise sans son lot de planqués. Il n’y en a pas plus dans la fonction publique que dans les grandes boîtes privées (entendez bien que je ne parle pas des PME où les planqués sont très très rares).

    Par contre, il est vrai que la sécurité de l’emploi permet de travailler sereinement et en toute indépendance (ce qui est nécessaire lorsque vous travaillez sur la pollution liée à divers produits de la vie de tous les jours).

    Je me souviens avoir lu dans un quotidien écomique que les fonctionnaires étaient tous des fainéants, les pires étant les maîtres de conférence, se contentant de faire 6h de cours magistraux par semaine. Il avait tort, les pires sont les chercheurs CNRS qui ne font même pas ces 6h de cours. A méditer pour votre prochain article.



  • meeyu 16 février 2008 18:59

    Cher Gnarf

    L’école en fait trop et ces pauvres petits n’ont plus le temps de rien faire en dehors... J’ai moi-même fait une terminale S il n’y a pas si longtemps de ça et j’ai trouvé le temps de faire de l’équitation, du piano, la chorale de russe du lycée (enrolée de force...), de la photo avec le club que j’avais contribué à créer au lycée, de sortir le samedi après-midi avec mes amis et ceux, en finissant les cours parfois à 18h.

    L’année dernière, j’ai enseigné dans un lycée où les cours finissaient à 17h et les élèves n’avaient pas cours le samedi matin (sauf l’UNSS) car ils venaient en car de bien loin. Du coup, leurs journées étaient denses. J’avais des élèves qui pour beaucoup avaient de nombreusses activités extra-scolaire (danse, musique, sport...) et qui réussissaient leurs études. La majorité de mes élèves étaient dans des milieux socialement aisés. Au contraire, au collège, je vois des élèves qui finissent à 14h30 le mardi et qui ne savent pas quoi faire, ils vont traîner dehors en attendant que leurs parents rentrent du travail. Ces élèves sont dans des milieux socialement défavorisés. Leurs parents n’ont pas toujours les moyens financiers de leur offrir tout ce qu’ils aimeraient.

    Finir les cours à 15H pour que les élèves mènent leur vie en dehors, pourquoi pas, mais encore faudrait-il leur offrir les moyens financier de pratiquer toutes ces activités extra-scolaire (et oui, sport et musique coûtent chers). Ou alors faudrait-il que les enseignants les assurent au sein de l’établissement ? Si oui, cela existe déjà (UNSS, orchestre scolaire, club astro, chorale...)

    Les systèmes anglais, allemand, suédois... ne sont pas meilleurs que le français. Il y a certes des choses bonnes à prendre mais il faut faire attention à ne pas vouloir tout prendre en vrac, nos sociétés fonctionnent différemment et donc, nos écoles aussi.

    PS : Je ne juge pas les parents d’élèves dans mon 2è paragraphe en disant que certains sont mieux que d’autres. Je souligne simplement le fait que du temps libre pour un ado qui n’a pas les moyens financiers de l’occupé, ce n’est pas constructif.



  • meeyu 15 février 2008 22:40

    Hello

    Je suis moi-même prof de SVT. J’ai fait ma première rentrée en tant que titulaire cette année, je n’a donc pas encore énormément d’expérience, cependant, il y a certains points de votre discours que je souhaite aborder.

    Tout d’abord, en ce qui concerne le "sens" et l’élève "acteur", c’est quelque chose que l’on ne cesse de nous râbacher à l’iufm. Mes collègues et moi-même mettons souvent tout en oeuvre pour que nos élèves soient acteurs et que ce qu’ils apprennent ait un sens. Seulement, ce n’est pas toujours évident, nous n’y arrivons pas à chaque cours, c’est bien vrai. Tout comme il est vrai que rendre les élèves acteurs en permanence, leur demander sans cesse d’être attentifs et de réfléchir du matin au soir, ce n’est pas possible, il faut aussi des plages de cours magistraux, le plus dur étant de trouver le juste équilibre. De plus, ce changement dans la façon d’aborder les notions est assez récent, il a commencé en histoire-géo, s’est poursuivi en svt puis en physique-chimie et touche de plus en plus de matières (même les maths). Cependant, la formation de tous les enseignants ne peut pas se faire du jour au lendemain.

    A quoi tout ce que j’ai appris à l’école m’a-t-il servi ? A avoir un bagage culturel que je n’aurais probablement pas autrement car je ne pense pas que j’aurais été ouvrir des bouquins d’histoire ou de maths pour le plaisir. Et ces cours de maths, de physiques et de chimie m’ont permis de réussir en fac, lorsque je me suis décidée pour une fac de bio.

    L’intérêt d’un cursus généraliste ? Ne pas se fermer de porte (en plus d’avoir une culture générale). Comme beaucoup d’ados, je ne savais pas trop ce que je voulais vraiment faire plus tard, alors j’ai continué dans une voie généraliste jusqu’à ce que le hasard m’amène en fac de bio. Et je ne regrette rien, car j’aime énormément ce que je fais (même s’il m’a fallu attendre la fin de ma licence pour comprendre à quoi tout ce que j’avais appris jusqu’alors m’avait servi).

    Le travail en équipe et les projets pédagogiques se développent de plus en plus dans les établissements, mais là encore, tout n’est pas possible. Monter un projet, seul ou en équipe, cela prend énormément de temps et un enseignant peut rarement s’investir dans plusieurs projets en simultané, surtout s’il est en poste sur plusieurs établissements et fait des heures sup.

    Vos réflexions sont plutôt bonnes et sont dans l’air du temps. Cependant, tout ne peut pas changer du jour au lendemain, il faut laisser le temps au temps et toute modification de programme ou de nombres d’heures doit être étudiée avec attention avant d’être lancée car il y a énormément de choses que l’on pourrait changer, chacun ayant son idée sur les priorités de la primaire à la terminale (philo, informatique...)

    Une dernière chose : les formations pour les élèves plutôt manuels existent, elles sont malheureusement souvent décriées, alors que les métiers artisanaux sont tout aussi nécessaires et valorisants que les métiers non manuels.

    Bye

     

    PS : j’ai déjà été confrontée à des élèves créationnistes. Ce que je leur présente, c’est une vérité scientifique, prouvée, que je leur demande d’accepter comme telle. Si la démonstration scientifique de l’évolution ne peut les convaincre, au moins la connaissent-ils et pourront-ils y réfléchir. Le but du cours sera alors atteint : un prof ne délivre pas La vérité absolue mais une vérité qui peut amener à réfléchir ceux qui en ont une autre.


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