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Melanie

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  • Melanie 8 juin 2008 01:10

    Ce qui est malhonnéte c’est de toujours ramener tous ces effets d’aubaines, à de prétendues bénéfices pour la consommation, etc., sans que jamais ne soit évaluées ces prétendues retombées.

    Inutile de tourner autour du pot, la plupart des niches profitent aux plus aisés. Point barre. Les bénéfices tirés pour la collectivités il serait interessant de les mesurer, ce qui ne se fait jamais, et pour cause.

    Il en va de même pour les 65 mds d’aides annuelles aux entreprises dont on jamais eu le moindre commencement d’un rapport sur les effets engendrés pour l’emploi.

    La fumisterie elle est là.

    Bientot plus un emploi, un achat, un investissement ou un travail de rénovation, qui ne posséde sa niche, son éxonération ou sa subvention, de l’investissement dans les yachts d’outre-mer au changement de vitrage dans le pavillon privé en passant par les heures supplémentaires.

    Il faut arréter avec ces discours bien orientés politiquement, qui en appelle d’un coté au libéralisme pour toutes les remises en question PUBLIQUES COLLECTIVES, mais de l’autre encense toutes les aides et éxonérations de toutes sortes au bénéfice de l’INDIVIDUEL PRIVE, aux motif que ce serait bon pour l’économie et bla bla bla.

    En somme, une sorte de collectivisme libéral, où plus on aurait de moyen pour investir ou acheter, moins l’on contribuerait à l’effort national, au motif que.... investir ou acheter serait déjà en soi-même cette contribution utile à l’intérét collectif..

    Une nouvelle race d’aristocrates ni plus ni moins.

    Mais c’est vrai que c’est déjà le cas, qu’elle existe bel et bien cette aristocratie, on s’en apercoit chaque jour davantage.



  • Melanie 7 juin 2008 19:51

    Il me semble que vous avez quelque difficulté à interpréter les phrases.

    " 254 "niches" fiscales qui permettent à 3900 gros contribuables d’échapper à tout impot sur le revenu, privant l’Etat de 43 milliards de recettes, une somme supérieure au déficit budgétaire."

    Ne veut pas dire que les 43 mds tombent dans les poches de 3900 personnes seulement, il faut l’entendre comme la perte globale pour ces 254 niches fiscales en question, tout en permettant à 3900 gros contribuables d’échapper à tout impot sur le revenu.

    Mais la vérité c’est que vous voulez jouer la polémique sur les chiffres pour nier cette gabégie des niches fiscales.

    Vous demander si 43 milliards ça ne me dit rien ?

    Et ça, ça vous dit quelque chose  ? c’est issu de votre lien :

    "Les niches fiscales entraînent un manque à gagner considérable pour la
    collectivité. Les nombreuses exonérations, réductions et autres crédits d’impôt
    représenteraient en effet chaque année une perte de 73 milliards d’euros de
    recettes fiscales, dont 39 milliards d’euros sur le seul impôt sur le revenu
    [2].

    Quand au Canard que vous semblez mépriser sur les chiffres donnés, désolé pour vous mais il est plus souvent crédible que d’autres informations.

    Maintenant vous pouvez l’interroger sur la validité de ses chiffres au lieu de vous en prendre aux autres.

    Sur ce, bon WE...

     

     



  • Melanie 6 juin 2008 21:29
     
    Pendant que la ministre de l’Economie annonce un nouveau plan de luttes contre les niches fiscales, ses services en créent à tour de bras.

    C’est un exercice obligé pour tout ministre des Finances qui se respecte : annoncer, au nom de l’équité fiscale, un implacable plan de chasse aux niches fiscales. C’est à dire aux éxonérations, abbatements et autres franchises accordées à certaines catégories de contribuables
    . Il y a vingt ans que ça dure, et Christine Lagarde n’a pas dérogé à la règle. Mais dans un registre modeste : elle se contentera de "plafonner" cinq "niches".
    Gain pour les finances publiques : quelques dizaines de millions, 100 tout au plus. On est loin de la sauvagerie : les niches permettent à 3900 gros contribuables d’échapper à tout impôt sur le revenu, et privent l’Etat de 43 milliards de recettes, une somme supérieure au déficit budgétaire !!
    A peine élu, le Président avait pourtant promis, le 20 juin 2007, devant les parlementaires UMP, de "nettoyer les niches fiscales". Avant lui, un certain Sarkozy, alors ministre des finances, avait commandé à ses collaborateurs, à l’été 2004, un rapport sur la question. Aussitôt enterré.
    Auparavant, Villepin et son ministre des Finances, Thierry Breton, avaient lancé, fin 2005, un vaste plan de "suppression et plafonnement" des niches. Encore enterré sous les coups de boutoir des lobbies...

    En veux tu, en voilà

    En novembre 2003, c’était francis Mer qui, depuis Bercy, annonçait la "réduction des niches fiscales, parallèlement à la diminution de l’impôt sur le revenu". On attend toujours. Bref, autant de plans qu’il y eut de ministres.
    Résultat, jamais les niches fiscales ne sont si bien portées. Pour le seul impôt sur le revenu, on en dénombrait 75 à la fin des années 80, elles sont 254 aujourd’hui. Leur liste tient du bric à brac, défiscalisation des interêts du Livret A, prime pour l’emploi, abattement pour les salariés à domicile, demi-part supplémentaire pour les personnes élevant seules un enfant, taux réduits de la TVA, etc...
    Il y en a même pour les scaphandriers, les chanteurs d’opéra et les journalistes. Mais le plus drole, c’est que, pendant cette chasse aux niches, celles ci se reproduisent, se multiplient et prospèrent. En un an, Sarkozy a crée plus de 10 milliards d’euros de nouvelles niches : défiscalisation des heures supplémentaires ( environ 6 milliards) et des interêts d’emprunts immobiliers ( 2 à 3 milliards), ISF (près de 1 milliard). Et d’autres sont en préparation ( énergies propres, achat d’oeuvres d’art contemporain, etc..).
    C’est même devenu un moyen de camoufler les dépenses. Plutôt que d’accorder un crédit ou une subvention à une activité -ce qui augmente la dépense publique et fait froncer les sourcils à Bruxelles- , il est plus discret de renoncer à un impôt pesant sur cette activité. En 2008 par exemple, alors que les dépenses du budget doivent rester stables, les "dépenses fiscales" -le nom administratif des niches- augmenteront, elles, de 7%.
    Malgré le plan Lagarde...

    Article par Hervé Martin, extrait du canard enchainé
     
    ----------------
     
     Et ça :


  • Melanie 5 juin 2008 19:22

    Alors la Cour des Comptes et l’INSEE ; d’où sont issu ces chiffres ; seraient incompétents ?



  • Melanie 5 juin 2008 14:13

    Vous dites dans votre article : "Et pourtant les réalités sont implacables, les chiffres incontournables."

    Pourtant il y a d’autres réalités implacables, d’autres chiffres incontournables qui ne sont..... JAMAIS..... évoqués, tels ceux données par cet appel que je reproduis ici :

    ----------------

    Nous salariés du public et du privé, demandons que soit en préalable régularisées ces importantes questions, avant toute nouvelle réforme équitable des retraites.

    1/ Sur les recettes exonérées, visées par la Cour des Comptes :

    - La taxation immédiate des stock-options, qui, selon les termes du dernier rapport constituent "bien un revenu lié au travail, donc normalement taxable", qui ont ainsi entraîné une "perte de recette aux alentours de 3 milliards d’euros" ( année 2005).
    Ce rapport de la Cour des Comptes précise que : les 100 premiers bénéficiaires devaient toucher chacun une plus-value de plus de 500.000 euros et les 50 premiers de plus de 10 millions d’euros.

    2/ Sur les dettes de l"Etat :

    - Apurement de ses dettes, supérieures à 10 milliards d’euros, qu’il a cumulées à l’égard de la "Sécu" en ne compensant pas systématiquement les exonérations de charges (rapport Cour des Comptes).

    3/ Sur les recettes de privatisations :

    - Transfert des sommes non versées depuis 2002 vers le fond de réserve des retraites, comme la loi le prévoyait.

    A savoir que ce fond était abondé à hauteur de 30 milliards d’euros en 2002. Il aurait dù étre à hauteur de 300 milliards en 2007, or 3% seulement des recettes de privatisations effectuées depuis ont alimenté ce fond de réserve.

    4/ Sur les gains de la VAB, détournées des bénéfices du travail, vers les profits :

    - 8,4 points de valeur ajoutée depuis 25 ans (référence INSEE), représentant pour la seule année 2006, 134 milliards d’euro, au détriment des bénéfices du travail.

    5/ Sur les "niches" fiscales :

    - 254 "niches" fiscales qui permettent à 3900 gros contribuables d’échapper à tout impot sur le revenu, privant l’Etat de 43 milliards de recettes, une somme supérieure au déficit budgétaire.

    Nous demandons avec force et en préalable également, pour des raisons de simple justice et d’égalité des citoyens devant la loi, de morale républicaine, que le régime spécial de retraite des parlementaires soit réformé, pour l’aligner sur les critères que ces derniers décident, votent et font appliquer aux autres régimes de retraites des citoyens.

    A savoir :

    1/ passage à 40 années de cotisations au lieu de 37,5 années pour les parlementaires.

    2/ abandon du scandaleux privilége de la double cotisation qui ne se justifie en aucun cas, permettant aux parlementaires de bénéficier d’une retraite à taux plein au bout de 22,5 années seulement de cotisations.

    Nous appellons pour toutes ces raisons, les organisations syndicales du public et du privé, à s’emparer avec force et résolution de ces questions, pour les faire valoir au nom des salariés.

    Merci de bien vouloir signer, divulguer et faites connaitre cet appel SVP.
    N’oubliez pas de valider votre signature dans le mail de confirmation qui vous sera adressé.

    Pour signer l’appel : http://www.ohfr-redir.com/1434

     


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