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Michel P

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  • Michel P 27 décembre 2012 20:07

    Tesla8droid84. Vous devez pas avoir bien tout compris de ce qui était les positions et du NPA et du Front de gauche concernant l’Europe.

    Quant au textes, ils n’engagent que leurs auteurs. Lorsque ces deux forces parlent de construire une autre Europe c’est justement parce ce qu’ils remettent en causes le fond de ces traités. C’est à dire la libre concurrence, l’austérité à vie et l’indépendance de la Banque européenne. Il remettent aussi en cause la nature démocratique de la construction européenne.

    Posez vous un peu la question, l’Europe peut elle exister sans la France ? Non évidemment non.
    Donc il existe des marges de manœuvre a des représentants de la France qui auraient pour mandat du peuple de refuser l’application des traités précédents.

    Comme pour la Grande Bretagne actuellement, La France peut se construire un positionnement particulier.

    De plus nul doute que cela donnerait des idées à d’autres peuples européens qui vivent les mêmes souffrances que nous.

    Mais effectivement il faut une majorité politique en France qui veuille remettre en cause les privilèges que se sont fait octroyer par nos dirigeants depuis 30 ans, ceux que tu appelles les lobbys européens et que personnellement, j’appelle les capitalistes.

    Mais ce problème est identique même si la France se retirait de l’Europe. D’ou la supercherie des Le Pen.



  • Michel P 27 décembre 2012 18:47

    Globalement en accord avec cet article, qui a le mérite de montrer que les différences entre les forces du Fdg ne sont que relative à une expression différenciée. Cependant, la fin est en contradiction avec le début, en voulant trancher le débat.

    Devons nous être opposant ? Cela voudrait dire que quelque soit le dossier nous nous opposerions.
    Personnellement ce n’est pas mon opinion. Sur un certain nombre de sujets je peux penser qu’il existe une légère avancée par exemple je ne partage pas l’idée qu’il faille réduire le nombre de fonctionnaires, mais je suis pour que des postes soient créer dans l’éducation nationale.
    Je souhaiterai une refonte de la progressivité de l’impôt sur les revenus, avec une taxation à 100% au dessus d’un certain seuil, mais je ne crache pas sur la mise en place des 75%.

    Dans ces cas précis Le vote contre n’est pas forcément la panacée, l’abstention est à mes yeux plus adaptée.

    Dans le cas du mariage pour tous, je voterai pour, même si la PMA ne faisait pas partie du lot.
    Je ne suis donc pas un opposant par principe à ce gouvernement, puisque je ne suis pas contre tout ce qu’il fait.

    Cependant je poursuis la bataille pour montrer l’insuffisance des mesures prises, voir je combat idéologiquement l’orientation globale de capitulation qu’il imprime à la politique de notre pays (TSCG, Arcelor Mittal, Crédit d’impôt etc...) et surtout je continue à montrer qu’une alternative crédible à cette capitulation existe.

    Nous ne devons aucune solidarité, puisque nous ne sommes pas dans la majorité gouvernementale.

    Il a toujours existé deux courants à gauche, un d’aménagement du système et l’autre de transformation du système. Pour le moment, le courant d’adaptation est majoritaire dans la gauche.

    Devrais-je renoncer à ce que d’autres forces, écologistes, associatives, syndicales voir socialistes nous rejoignent sur un ou plusieurs sujets ou mieux sur la cohérence anti-libérale de notre projet.

    Bien évidemment non, puisque du rapport de force dans cette gauche dépendra l’orientation de la gauche en générale.

    Nous sommes dans une situation inédite, qui nécessite un positionnement inédit. Un parti de gauche au gouvernement qui mène en gros une politique pro libérale et en même temps un regroupement de forces de gauches, indépendantes de cette politique gouvernementale et qui peut proposer une politique alternative anti-libérale.

    Nous soutenons ce qui va dans le bon sens, nous critiquons et combattons ce qui doit l’être, c’est à dire les solutions des milieux patronaux et financiers, 

    Restons les adversaires farouches, de toutes les politiques de droites et d’ extrème droite.
    Gagnons à ce que les électeurs de gauches les rejettent y compris lorsqu’elles sont portées par des gens de gauche, accompagnons leur prise de conscience.

    Sommes nous des opposants de gauche ? certainement pas, mais de gauche indéniablement.



  • Michel P 14 décembre 2012 16:45

    Des affirmations et des interprétations, sans démonstration.
    première affirmation Immobilisme.
    Dans l’exemple de Florange, ce n’est pas de l’immobilisme, Les hauts fourneaux seront bien éteint et la filière acier sera à terme démantelée.
    Le choix est clair, on ne touche pas au pouvoir des grands patrons.

    Deuxième affirmation non démontrée.
    Parce que l’Etat reconnait le mariage homosexuel, il détruit le mariage entre homme et femme.
    Donc il s’acharne à attaquer l’Église catholique.

    Cette affirmation est aussi idiote que d’affirmer que dans les épinard il ne faudrait y mettre que du beurre ou du sel. Car en mettant le deuxième ingrédients ont effacerai le premier.

    Premièrement le mariage homosexuel n’empêche nullement le mariage hétérosexuel. les droits s’additionnent et ne s’annulent pas.

    Deuxième remarque, Il n’est question que du mariage civil, donc d’un contrat civil entre deux personnes.

    A aucun moment la loi demande aux églises de reconnaitre l’union de deux homosexuels. Chacune restant maître des sacrements religieux qu’elles émettent et des conditions de leur émission.

    Quand à la famille, la vie réelle s’est chargé d’en modifier les fondements, nul n’a été besoin d’une impulsion gouvernementale.

    Par exemple, l’indépendance économique de la femme à fait beaucoup plus pour transformer la famille que les divers gouvernements qui ont toujours couru derrière les évolutions de la société.
    Le grand nombre de familles mono-parentales, la réalité des familles recomposées dont 30 000 enfants élevés par deux femmes (couple homosexuel ) poussent plus à une évolution du droit civil, que la pseudo volonté d’un gouvernement PS à vouloir attaquer l’église.

    Libre à certains attardés d’y voir l’œuvre de Satan et donc de penser qu’il s’agit de combattre le déclin de la civilisation occidentale. Je leur reconnait le droit à cette expression, mais au moins que celle-ci soit cohérente et ne passe pas du coq à l’âne.



  • Michel P 14 décembre 2012 15:37

    pensez-vous vraiment que le président Hollande, n’a fait que « laissé son premier ministre gérer l’affaire », alors qu’il a reçu lui-même Mittal.

    La réalité apparaît encore plus triste, il accepte la fermeture des hauts fourneaux, comme il a accepté la fermeture de l’usine PSA à Aulnay.

    Il se refuse à remettre en cause les décisions de la grande Bourgeoisie. Il pense qu’en leur donnant des gages de sa bonne volonté, et en limitant les réactions des salariés, il apparaîtra, comme leur meilleure option de gouvernement.

    Il les avait prévenu et par la même nous aussi, « I am not dangerous ».

    La seule inconnu est de savoir, si notre peuple réagira et surtout quand il le fera. Le plus tôt serait le mieux, il n’y a rien à gagner à attendre.



  • Michel P 18 octobre 2012 12:57

    Quel scoop, que la nomination de ce technocrate à la tête de la banque public d’investissement, alors qu’il a été précédemment nommé par F. Hollande,directeur générale de la Caisse des dépots.

    Par contre, comme vous le notez dans l’article, si la France a bien besoin d’un pôle public de financement, notamment pour mettre en place une stratégie d’investissements industrielles dans le cadre d’une reconversion énergétique et écologique des proces de fabrication. la BPI fait figure de souris.

    Autre question qui se pose, qui, en définitive décidera des investissements à réaliser, est-ce comme pour le FSI de Sarko, un comité dont les membres sont désigné par les milieux financiers et industriels proche du medef, ou des représentants élus de la nation, des collectivités territoriales des organisations syndicales.

     Cette question n’apparait nulle part, elle est pourtant décisive pour comprendre dans quel sens pèsera cette nouvelle institution. au bènèfice de la finance ou de l’intérêt général.

     


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