Pour ce qui concerne le Pcf, il ne doit rien a personne pour ce qui concerne ses députés ou ses conseiller généraux. il sont élus au deuxième tour pour la plupart, après avoir été en tête de la gauche à l’issu du premier tour. De plus il n’est pas rare de voir dans certaines circonscriptions le maintien d’un candidat socialiste ou vert, lequel reçoit le soutien d’une partie de la droite (l’élection de Mamère à Bègles en est un bon exemple).
Pour ce qui concerne une participation à un gouvernement de la part du PCF, il est peu probable que sans une remise en cause des orientations libérales tant en Europe qu’en France de la part du PS, il soit envisagé par la majorité des communistes une quelconque participation gouvernementale.
Attention aux tentatives de divisions entre forces composants le Fdg, le combat est de rassembler le plus largement possible sur un programme qui combat les forces de la finance, prône une répartition des richesses plus justes et définit de nouvelles libertés.
La diversité de nos courants, nos histoires différentes font la richesse du Fdg et la force de Mélenchon.
Petit problème, dans votre tambouille électorale, combien de personnes restent chez eux le jour du vote si il n’existe comme choix que l’austérité de gauche ou l’austérité de droite. et si votre électeur médian de gauche est à la pêche.
Votre raisonnement n’oublie qu’une petite chose le contexte de l’élection. Vous ne prenez pas au sérieux l’avertissement que donne gratuitement Mélenchon, nous allons au devant d’une situation de tempêtes et de tumultes. Vos ronronnements électoralistes risquent bien d’être balayé.
En premier lieu, je partage l’idée que le fait d’être en tête à l’issu du premier tour, ne garanti aucunement une victoire au second tour. Deuxièmement, je partage aussi l’idée que l’expression historique d’une diversité à gauche n’empêche pas automatiquement un rassemblement autours du candidat de gauche le mieux placé au deuxième tour. Par contre, ce rassemblement peu devenir problématique, dés lors qu’il existe un refus systématique de discuter afin d’en faire converger les propositions programmatique. Or c’est bien cette attitude, que cultive aujourd’hui Monsieur François Hollande.
Rien sur une nouvelle répartition des richesses produite, Rien sur une reconquête des services publics par rapport au marchés, Pas de remise en cause de la monarchie présidentielle ETC...
Venons en maintenant au contenu de votre commentaire En résumé vous nous dîtes faisons le dos rond et attendons des jours meilleurs pour faire une politique de gauche. Attendons que toute l’Europe soit à gauche, pour commencer à se battre pour des idées de gauches en son sein. Acceptons le MES afin de renégocier la règle d’or, Ignorant superbement que le préalable au déclenchement de la soi-disante aide est justement conditionnée à l’acceptation de la règle d’or.donc à l’austérité permanente.
En gros votre argumentation, est pour le moins bizarre. Vous êtes en accord sur les objectifs, mais ce n’est jamais le moment de les mettre en œuvre. Les autres n’en veulent pas, il faut les rassurer, les amadouer. toute votre stratégie est là.
En fait LULU3317 vous êtes allergique à la lutte politique, au combat d’idée.
Libre à vous, mais personnellement je préfère une gauche décomplexé à une gauche qui a peur de son ombre.
Merci de cet article, qui a sa façon traduit une réalité incontournable, il existe bien deux courants très différents au sein de la gauche française. L’un prônant une transformation radicale du système dominant, l’autre ne cherchant que la réforme du système existant. voir aujourd’hui l’adoucissement des régressions indues par la suprématie du capitalisme financier.
Ces deux courants ont été véhiculé, au cours du siècle dernier, par l’existence de deux pôle importants, le PS ex SFIO et le PCF.
3 périodes sont marquante durant ce siècle. Le front populaire, l’après guerre , le début des années 80. bien évidemment marquante, car elle sont marquées par des politiques d’avancées progressistes. Or c’est les seules périodes ou gauche de transformation et gauche social démocrate ont été unies (on disait à l’époque gauche révolutionnaire et gauche réformiste).
Front populaire, victoire électorale, avec une percée du PCF, 30 députés et soutien sans participation gouvernementale. puis mobilisation du mouvement social. animé par le syndicalisme révolutionnaire (CGTU). qui butte sur la guerre d’Espagne.
Sortie de la guerre, un PCF premier parti de France, participant à un gouvernement d’union national y compris avec une partie de la droite résistante et sous la présidence de Degaulle. Qui butte sur le plan Marshall et la guerre froide. Mais qui aura été décisif dans les avancées politiques du programme de la résistance.
1981 à 1984, enfant du mouvement social de 1968 et du résultat électoral de J. Duclos et de l’échec électoral de la SFIO de 1969. qui débouche en 1972 par la signature du programme commun mais une première bataille électorale perdue en 1974. puis une rupture de l’accord. un début de déclin du PCF, qui commence à souffrir de son soutien indéfectible à des pays socialistes minés par la bureaucratie et d’une stratégie zigzagante. Un parti socialiste qui connait un fort essor de par la signature du programme commun, qui lui redonne une image de changement. et qui débouche sur une victoire électorale à la présidentielle et un raz de marée socialiste à la chambre. Cette « union de la gauche », qui butte sur l’austérité et déjà le choix européen du parti socialiste.
A noter que ce n’est pas les seules périodes, ou la gauche réformiste à gouverné , au contraire même car de 1948 jusqu’à 1958, les socialistes n’ont pas arrêté d’être au pouvoir en alliance avec les radicaux (le centre gauche de l’époque), sans que de grandes avancées en ressortent.
Est-ce toute cette histoire de l’unité que vous nommez Union de la gauche ? ou seulement la période des années 80 ?
La réponse est importante, car soit on discute sur l’idée qu’il y’ aurait deux gauches irréconciliables et devant en permanence se combattre.
soit on conçoit l’unité, comme une bataille permanente, mais dont on sait que le rapport de force entre les courants, détermine pour l’essentiel, les avancées sociales et démocratiques.
Je penche plutôt pour le second terme de l’équation. et c’est donc en possession de la connaissance du rapport réel des forces, que je me détermine sur un éventuel soutien, ou une éventuelle participation.
C’est à dire pour le cas présent, lorsque nous connaitrons le résultat du deuxième tour des élections législatives et le nombre de députés du Front de gauche.
Donc à ce jour, la seule bataille possible est de militer, pour la victoire des idées que porte le programme l’humain d’abord et le plus gros score possible de J.L. Mélenchon. De bien lier cette bataille de la présidentielle avec les élections législatives.
C’est la force du courant de la radicalité, qui déterminera le possible ou le non possible, en matière d’unité de la gauche.