Sur les questions de politique intérieure américaine, les différences entre les trois candidats sont insignifiantes. Qu’en est-il de leur politique extérieure moyen-orientale, en particulier face à la menace nucléaire iranienne ? Tous trois affirment haut et fort qu’ils ne resteront pas sans réagir si Israël est attaqué. Mais ne sera-t-il pas trop tard ? Et même pour des représailles, peut-on leur faire confiance ?
La position de McCain - qui a soutenu la guerre en Irak tout au long - s’annonce dans la continuité de celle de Bush Junior, vu son humour de caserne
Celle d’Hillary Clinton apparaît plus nuancée : elle a soutenue l’intervention américaine tant qu’on pensait que Saddam détenait des armes non-conventionnelles. Elle s’y est opposé ensuite.
Barack Obama est celui qui me rend le plus perplexe, ne serait-ce que par ses revirements de position au gré des sondages d’opinion.
J’ai beaucoup de doutes sur ses orientations politiques. Son opposition d’emblée à la guerre en Irak, dès son tout début, me semble très discutable. Même quand l’intervention est plébiscitée par la participation massive des irakiens aux élections, il n’émet pas le moindre doute. D’où lui vient la détermination sans faille dont il se prévaudra par la suite ? Est-ce d’un réel démocratisme très exigeant ? Je crains que sa source en soit un tiers-mondisme "anti-impérialiste" et dogmatique nourri de revancharde solidarité des humiliés, à en juger par sa culture politique acquise à la Trinity Church.
Mais le point qui m’inquiète le plus quant à Obama m’a été confirmé par une allusion des services secrets américains. Ils ont coutume de qualifier d’un nom de code le candidat à la présidence dont ils assurent la sécurité. Ainsi le cowboy Ronald Reagan était "Rawhide" ("cuir brut") ; Bush à eu droit à "Tumbler" ("gobelet", on y boit le whisky).
Pour Obama le Secret Service a choisi "Renegade", c’est à dire "renégat", "apostat".Quelqu’un dans les bureaux obscurs de la Sécurité d’Etat avait pensé comme moi ! Je pense qu’ils ont mis le doigt sur le véritable problème : ce n’est pas sa "race" (scientifiquement parlant cela n’existe pas), ni sa religion, ni même le simple fait d’en avoir changé qui fait question. Le vrai problème c’est le fait qu’il est un renégat pour un milliard et demi de musulmans, extrémistes et modérés confondus. Près du quart de la population mondiale tout de même... Mais personnellement je ne me serais pas permis de traiter de renégat le futur président des Etats-Unis d’Amérique !
Une autre explication serait que le Secret Service aurait choisi Renegade car c’est un nom de code couramment utilisé par l’OTAN pour désigné un terroriste qui a détourné un avion. L’avion USA pris en otage par le terroriste Obama... à ne pas prendre au sérieux bien sûr !
Le fait biographique que nul ne conteste - y compris Obama qui s’en est expliqué largement - est qu’il est né de père musulman puis s’est formellement converti au christianisme à l’âge adulte . Pour la loi musulmane, l’appartenance à l’islam se transmet par le père. L’enfant né de père musulman est automatiquement musulman et le restera toute sa vie. Les autres détails de sa biographie sur lesquels les médias se sont appesantis - son beau-père musulman pratiquant, ses études primaires dans une école musulmane en Indonésie, etc. - sont sans importance de ce point de vue.
Barack Obama aurait pu ne pas occulter la question et même la retourner à son avantage comme il sait si bien le faire ; il aurait pu revendiquer le fait qu’il a courageusement appliqué le droit fondamental de chacun à changer de religion. Le problème est que l’apostasie en islam est un crime de haute trahison. Pas de pitié pour le félon qui a trahit Allah, Mahomet et la Oumma toute entière en abjurant sa foi : la loi islamique, la Shaarya, requiert la peine de mort, de préférence par décapitation au sabre. Si le transfuge ne se repend pas, il est du devoir de tout musulman zélé de le rechercher et le tuer. Salman Rushdie en sait quelque chose, lui qui a été condamné pour apostasie par Khomeini. Il a suffit d’un roman jugé peu révérencieux envers le Prophète...
Comment croire qu’une fatwa édictée contre le Président Obama n’aurait aucune influence sur la politique étrangère américaine ?
Mais ce qui m’étonne le plus c’est le fait que pratiquement personne ne parle de ce problème. Comme si il y avait une conspiration du silence autour de Barack Obama. On comprend que ce dernier veuille faire oublier cette question. Il y a habilement réussi d’ailleurs en laissant les racistes obtus et les anti-islamistes primaires qui gloussent "Obama-Osama" occuper le devant de la scène . Mais les islamistes sont-ils assez froids et calculateurs pour s’imposer le silence jusqu’à ce qu’Obama remporte les élections ? Sommes-nous face à un cas de dissimulation religieuse, de taqiyya ? Une fois les élections passées, ils sauraient bien lui rappeler ses devoirs, car Allahu akbar, Dieu est le plus grand, y compris plus que le président de la plus grande puissance. Ce pourrait être le cas du Hamas, par exemple, qui soutient la candidature d’Obama sans faire la moindre allusion à son apostasie, laquelle ils ne peuvent ignorer. Étrange non ? Tous voient que le roi est nu, mais pas un enfant ingénu qui ouvre la bouche...
Sauf quelques particuliers : l’exilé iranien Amil Imani ; le juriste libanais Gabriel Sawma ; l’historien de l’Islam Robert Spencer.
Du point de vue simplement technique, comment le Président Obama pourra-t-il représenter les USA auprès des Etats musulmans ? Ne parlons pas de leur rendre visite... On voit ce qu’il en a coûté à Sarkozy pour le péché - bien mineur - de concubinage entre non-musulmans !
Plus grave, comment pourra-t-il échapper aux tentatives d’assassinat qui semblent tant inquiéter le Secret Service chargé de la sécurité des candidats ?
Et certainement plus grave encore, comment le Président Obama résistera-t-il au chantage des islamistes - iraniens en premiers - qui lui offriront de se racheter en cédant à toutes leurs revendications ?
J’ai été frappé par le slogan du personnage qui a été élu à la présidence de notre pays. "Travailler plus pour gagner plus", si on réfléchit un tout petit peu c’est vraiment une insulte à tous ceux qui travaillent et ne gagne pas assez pour avoir une vie décente, une insulte à tous ceux qui voudraient travailler plus mais ne peuvent pas (chômage, emplois à temps partiel, à durée déterminée, jobs sous payés, etc ...), une insulte à la réalité ce ce qui se passe dans la vie réelle (délocalisations, fermetures d’entreprises bénéficiaires, salaires au plus bas, baisse du pouvoir d’achat, précarisation générale, stress et suicides dans certaines entreprises).
Si on veut revaloriser le travail, il suffit de mieux le payer. Qui veut faire un travail difficile, pénible, inintéressant et très mal payés ? C’est pourtant ce qui est demandé et ce qu’ exige les milieux économiques.
Mieux payer le travail est inenvisageable et complètement contradictoire avec les théories des économistes de droite et des milieux qui règnent sur le monde et sur notre président. Leur obsession c’est, justement, que le travail est trop payé, comme c’est écrit à chaque page de tous les manuels d’économie ultra libérale. Et ils s’emploient depuis des décennies et avec succès à faire baisser les revenus du travail. Jusqu’où iront ils ? Jusqu’à la parité avec la Roumanie, la Chine, ou la Corée du Nord ?
Au même moment, on assiste aux bénéfices records (du jamais vu !) des entreprises du CAC 40 en 2006 puis 2007, aux bénéfices également records et non imposés des stock options et des revenus financiers. Résultat, les revenus du travail sont en chute libre face aux revenus financiers. L’ évolution qui a vu les différences se réduirent jusqu’aux années 80 est reparti violemment depuis dans l’autre sens. Où est la revalorisation du travail ? Le slogan de Sarkozy est donc clairement un slogan mensonger, complètement démagogue et culpabilisateur (si tu ne gagnes pas assez, c’est ta faute, feignant). Pendant que les rentiers se gavent, après les cadeaux aux plus aisés (paquet fiscal), c’est maintenant le feu d’artifice pour les plus pauvres (franchise médicale, augmentation radicale des produits de base, et en projet carte famille nombreuse, soins dentaires, lunettes, la liste sera longue, etc ...
La raison est simple : dix euros pris à chaque français ça fait 630 millions d’euros. 100 euros par français, ça fait 6,3 milliards. Après les avoir vidé, il faut remplir les caisses ! Chaque produit qui augmente, c’est des impôts indirects qui rentre dans les caisses de l’état.
Et ces impôts, tout le monde sans aucune exception en paie, sur le pain, les pâtes, les boissons, l’essence mais également bien sûr sur tous les produits de consommation vandu à coup de pub, ainsi que les jeux à gratter, le loto, le tiercé et le tabac pour les adeptes, impôts presque directs pour les dindons volontaires de la farce). Résultat des courses, les plus pauvres paient proportionnellement beaucoup plus d’impôts que les plus riches. Et pourtant, on a réussi avec des campagnes de marketing bien faites mélangeant direct et indirect, à faire croire le contraire. Et à faire applaudir les baisses d’impôts directs (de très loin l’impôt le plus juste mais qui ne représente plus que 18 % des rentrées fiscales) m^me par ceux qui n’en paient pas ou très peu !
Pour l’écologie, la farce du Grenelle de l’environnement est aujourd’hui de plus en plus évidente. Le gouvernement actuel ne peut et ne veut rien faire (à part quelques simagrées) contre les intérêts financiers des plus grands pollueurs. L’écologie est incompatible avec l’utopie de la croissance et le culte du profit. Tous ceux qui se présente en écologistes en faisant croire que l’écologie est compatible avec les intérêts des plus grands pollueurs (parfois leurs employeurs, suivez mon regard), EDF, Areva, Bouygues, les compagnies pétrolières, chimiques, les fabricants de bagnoles, les compagnies aériennes, l’agro-industrie, la pêche industrielle et beaucoup d’autres, sont des tartuffes.
On voit bien que Césaire ce n’est pas le CRAN..
.Il faut souligner l’aspect contradictoire du personnage : à la fois très français et inventeur de la "négritude". C’est la génération de Senghor, pas grand chose à voir avec les régressions ethniques et tribales d’aujourd’hui.
Il n’allait pas nous raconter ques les Africains ont tout inventé, qu’Euclide est noir, etc...
Je dirais une sorte d’Aragon noir mais qui a su ouvrir les yeux dès la Hongrie ce qui n’était pas courant dans la mouvance coco d’alors. Et un supporter de la départementalisation contre l’indépendance.