@julius 1ER J’ai vécu dans les années 1960 (enfant) en Espagne de Franco et en Tchécoslovaquie (ado), je peux vous dire que le vie était autrement meilleure en Espagne qu’en Tchécoslovaquie : en particulier la fraction la plus modeste de la population espagnole qui n’avait par ailleurs encore accédé à aucun moyen de confort moderne mangeait autrement mieux (mieux que depuis l’entrée dans la zone Euro). Elle était certes trop pauvre pour s’offrir le restaurant mais elle cuisinait des paellas les jours de fête, alors que les classes moyennes tchèques n’étaient plus capables de se faire un café chez soi.
Plus tard j’ai pu comparer Cuba où j’ai vécu à la fin du régime soviétique (donc avant la crise) et le Chili de l’apogée du régime Pinochet : aucune comparaison : le Chili de Pinochet, malgré la répression économique des intellectuels, avait ouvert l’ascenseur social aux classes paysannes (par l’intermédiaire de l’armée et des forces de l’ordre bien souvent) tandis que rien de tel à Cuba, où l’université était de moins en moins accessible, sans parler que l’intellectuel chilien de gauche était incité d’abord par la police à faire ses bagages et à émigrer (souvent avec le transport fourni ou offert au rabais par l’armée) et objet de répression seulement s’il s’objectait à cette mesure pour continuer à militer, au contraire de Cuba d’où l’émigration en tant que dissident était très sévèrement empêchée.
L’immense majorité des anciens marxistes chiliens est devenue plus néo-libérale que les anciens fascistes chiliens de la base (qui sont de leur côté plus ouverts aux théories de la conspiration), et dès la fin du régime Pinochet la gauche bobo chilienne était devenue un parti-pris de riches mondialistes. Je n’étais pas là pour le vérifier, mais la gauche espagnole que vainquit Franco avait commencé à mettre en place un état policier de type stalinien particulièrement retors et violent qui ne fut pas pour peu dans le découragement final de beaucoup de Républicains.
De la même manière au Chili les médias occidentaux, même non marxistes, ont systématiquement occulté le fait que la grande majorité du peuple chilien non-bourgeois, même au plus fort des excès du régime Pinochet, appuyait la droite voire l’extrême-droite plutôt que la gauche dans un rapport de deux à un, ce depuis presque toujours, depuis la seconde guerre mondiale au moins. Elle reprochait plutôt à Pinochet de na pas avoir pris toutes les mesures de droite initialement promises comme l’établissement de corporations de métier héréditaires sur le style de l’Inde ancienne et d’avoir permis trop de développement technologique à l’américaine, si bien que les deux référendums gagnés à 65% par le régime contre le retour du parlementarisme n’étaient nullement des fraudes comme le prétendit la presse occidentale : le gros des votants était plus ou moins lecteur des Protocoles des Sages de Sion et des conspirationnistes de droite espagnole ou américaine et aurait préféré le général Leigh qui était partisan de la restauration de la tutelle de la monarchie espagnole sur le Chili et de l’abrogation de l’indépendance, perçue comme un complot judéo-maçonnique.
Je n’ai jamais été favorable à ces deux individus, plus détestables encore que je ne l’avais imaginé, que furent Franco et Pinochet, non plus qu’à leurs nombreux sycophantes, mais j’ai compris assez jeune que la presse de gauche et de centre-gauche bien-pensante de Paris était plus totalitaire et mensongère que celle de la droite et de l’extrême-droite, qu’on se faisait moins laver le cerveau en lisant Jours de France que le Nouvel Observateur même si ce dernier était séduisant intellectuellement. Le courants marxistes partout là où ils ont sévi ont rendu à la longue leurs partisans beaucoup plus cyniques et matérialistes (c’était leur but) que leurs adversaires des débuts.
@Miville Last but not least, vos armes ne sont plus les plus perfectionnées. La Russie a déjà des bombes EMP plantées dans votre sous-sol, à la commande d’un réseau d’espionnage resté intact depuis le temps du KGB. La Russie ne frappera pas la première mais en tentant de l’empêcher de survivre économiquement comme vous faites elle sera contrainte de vous neutraliser en faisant détonner ces dispositifs. Les bombes EMP détruisent tous les circuits électroniques actifs dans leur rayon d’action. L’entraînement à tirer par écran interposé ne sera plus d’aucun secours. En attendant ce coup de Jarnac final, la Russie aura fait partir la guerre civile dans toutes vos grandes métropoles par les mêmes techniques éprouvées du temps du marxisme, et Dieu sait si vos populations ont maintenant de bonnes raisons de la faire, si bien que votre armée sera trop occupée pour réagir à l’attaque extérieure imprévue.
Les tambours de guerre roulent de plus en plus fort mais c’est pour les concerts Rap, c’est vous qui êtes sourd M. Kissinger. La guerre moderne qui a par ailleurs lieu avec plus de dégâts et de morts que sous Napoléon se fait sans tambours
Le contrôle du pétrole ne permet plus de contrôler beaucoup de nations, dans dix ans les sources d’énergie seront redevenues locales, et l’Arabie Saoudite commence à se couvrir de panneaux solaires pour compenser la perte de débouchés. En retard d’une guerre, M. Kissinger.
L’Iran n’est le clou d’aucun cercueil, les élites religieuses iraniennes et le Likoud israélien de Netanyahu sont très étroitement inter-réseautées depuis Khomeiny pour la mise en oeuvre de la même politique-spectacle au niveau mondial. Vous savez cela M. Kissinger et vous nous mentez. La Russie joue aux échecs pendant que le bluff de votre jeu de poker devient évident. La Chine prépare l’assaut contre l’Occident depuis bien avant l’arrivée de vous les Blancs en Amérique, vous n’étiez pas au monde quand elle avait déjà juré votre perte.
Vous avez dépensé et détruit à jamais les ressources de sept pays du Moyen-Orient pour des guerres dont vous êtes revenus toujours bredouilles, sauf à des fins de strict enrichissement personnel et d’appartements à Dubaï. Autant ce conquêtes impériales, autant de Viet-Nams qui n’entendront plus jamais la voix de l’Amérique.
Votre phrase suivante est d’une incohérence logique si rare (les Russes et les Chinois se sont réveillés, alors Israël doit tuer autant d’Arabes qu’il peut...) qu’elle seule permet de conclure à un diagnostique psychiatrique sérieux. Vous êtes du genre qui comme autrefois à Carthage devant l’arrivée des navires romains sacrifièrent autant d’enfants qu’ils purent ramasser dans l’arrière-pays numide, la ville n’en fut pas moins brûlée par les Romains et sa population conduite en esclavage à Rome.
Vos équipes de jeunes ne savent faire la guerre que par jeux électroniques interposés, ils sont moins entraînés physiquement que ceux d’aucun autre peuple dans le monde et dans l’histoire, en plus ils sont obèses, les seuls qui aient assez de force et de rage pour descendre dans les rues sont les Noirs et ils descendront pour vous massacrer vous.
La guerre à venir sera si grave qu’aucune super-puissance actuelle ne gagnera et que votre monde dit libre en ressortira finement divisé en royaumes combattants. La guerre qui vous attend en Amérique est non pas une guerre mondiale pour laquelle vous êtes prêts è faire les héros, mais une guerre de sécession en premier lieu, c’est sur votre sol que les puissances étrangères viendront se battre entre elles jusqu’au retour du Moyen-Âge, tandis que le reste du monde regardera les combats de manière beaucoup plus passive et se reposera des guerres que vous avez financées partout. Israël sera épargné militairement, mais ce sera un pays soudain si écrasé économiquement qu’il négociera son annexion à l’État Islamique pour manger.
Sur les cendres des pays que vous aurez dévastés seront restaurées bien des royautés du temps jadis. Les mots même de gauche et de progrès seront honnis.
@sampiero Bien répondu. Le Califat islamique qui vient n’empêchera personne dans les pays conquis de s’acheter un chameau et de vivre au désert selon le modèle mahométan, aucun empire conquérant ne refuse au conquis d’adopter le modèle de vie d’austérité dont il se réclame hypocritement, en échange des biens et du confort du pays qu’il accapare.
Non, je ne suis pas d’accord. Le George Orwell que vous citez est un auteur intéressant, mais ce n’est pas un prophète. Pour la simple raison que dans son univers toute religion est décrite comme en voie de disparition, et que toute spiritualité est absente de sa propre argumentation. Orwell décrit surtout les totalitarisme marxistes du 20ème siècle, son domaine de compétence, par rapport auxquels son oeuvre eut une valeur d’avertissement. Orwell décrit un totalitarisme édifié sur la volonté collective de détruire les privilèges de classe (pour ne laisser que la jouissance du pouvoir brut) et les religions (pour ne laisser que celle de l’état et le culte du leader : Mao). Son oeuvre ne s’applique pas à la situation actuelle où l’élite gouverne toujours et plus que jamais au nom de l’argent et de l’entreprise individuelle, et où les religions théistes font un retour en plus grande force que jamais pour contrôler les masses. Un élément absent de la pensée d’Orwell est la société de consommation, l’abondance de biens superflus (n’empêchant pas la pénurie des nécessaires : les bidonvilles sans eau courante mais où chacun a un ordinateur à pitonner et où tous les chanteurs des rues font du multi-média) pour les segments de la population qui consentent à se laisser abrutir. Vos avertissements quant au totalitarisme à venir sont à prendre au sérieux, mais ce n’est pas le modèle Orwellien qui s’installe : de plus en plus c’est le fanatisme religieux qui s’impose, et aussi le recours à la magie noire. Le monde totalitaire qui se fait semble se passer de Big Brother, et devoir compter plutôt sur un retour à une sorte de paganisme indien avec des vedettes des médias incarnant les demi-dieux, les corporations incarnant les dieux, et l’économie mondiale identifiée à la shakti de l’être suprême même. C’est le modèle indien à cinq castes et non l’orwellien à trois seulement qui prévaut, où il y a non seulement la classe laborieuse abrutie mais aussi les intouchables, la classe dangereuse qui ne s’intégrera jamais et à qui le feu vert est donné pour survivre de pourrir la vie des récalcitrants, où il y a en haut non seulement l’élite dirigeante mais aussi les mages préposés à la gestion des pouvoirs occultes des dirigeants.
Pour ce qui est de la France présente, peu veulent se mettre à l’évidence flagrante, en dépit du caractère faux de beaucoup de drapeaux, que l’invasion islamique est une réalité, tout comme l’invasion nazie fut une réalité en dépit du fait qu’il s’était agi aux débuts surtout de gens payés par les anglo-américains pour empêcher une révolution marxiste. Le génie nazi fut surtout d’escompter les appuis tacites à attendre des élites dirigeantes cosmopolites et anti-populaires des pays à occuper, et les mouvements islamiques actuels qui reçoivent des subventions et même des séances de formation de la part des bourgeoisies occidentales qui veulent ainsi éviter une révolution sociale, ont l’initiative de ce jeu désormais. Drapeau vrai ou faux, les terroristes qui ont frappé au Bataclan ont fait un des gestes les plus en accord avec toute la longue tradition hanbalite, frapper en premier non les privilégiés mais les trop jouisseurs de la vie, tout particulièrement les musiciens et les poètes. Ce n’est que du très véritable Islam, c’est le fantasme sensualiste de Malek Chebel qui est une hérésie. Que ce coup fasse grandement l’affaire d’une bourgeoisie qui veut la dissolution de son peuple pour ne plus lui rendre aucun compte et justifier des mesures liberticides n’empêche pas que ces islamistes voient leurs ambitions de toujours se réaliser de cette manière exactement, comme c’est de cette manière très exactement que les anciens pays arabes pluralistes comme le Liban sont devenus des dictatures de plus en plus islamistes où le totalitarisme occidental n’est invité à collaborer que par sa technologie. Le Nouvel Ordre Mondial qui prend puissance, c’est le Califat. Ceux qui le téléguident depuis l’Occident ou même depuis Israël s’identifient à ce Califat comme modèle social futur pour leurs propres populations et non plus à l’Occident ou à Israël, lequel compte prendre son pouvoir futur en tant que province d’élite d’un monde islamisé.