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Mondran

Chef de projet en système d’information. Statisticien de formation. Ingénieur de recherche dans un institut de recherche.

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  • Premier article le 18/05/2007
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Derniers commentaires



  • Mondran 30 août 2007 20:16

    @christophe,

    En fait, je partage totalement ce que vous dites. Les néo classiques ne sont pas mes confrères, j’ai été formé par eux, mais leur approche m’est apparu toujours trop dogmatiques pour être raisonnables. Je suis partisan de la prise en compte d’autres sciences, dans la modélisation économique, sciences sociales ou sciences de la nature. Et vous avez également raison sur la primauté des néo classique qui s’exercent non seulement sur le Nobel mais également dans la nomination des professeurs d’économie ou des maîtres de conférence à l’université.

    Je suis égamement d’accord avec vous et c’était un de sens de mon article sur le fait que la sacro sainte défense des règles du marché peut nous conduire à la catastrophe.

    Bien cordialement



  • Mondran 30 août 2007 18:52

    @ Nemo,

    Je suis obliger de vous contredir. Il existe une branche complète dans l’économie néo classique qui s’intéresse à la notion de bien public. Comme vous l’indiquez les biens publics ont des caractéristiques qui les distinguent dex biens privés. Par contre, les modèles ignorent les liens de causalités entre les fonctions de production et de consommation (qui sont au coeur des modèles) et le maintien de la qualité des biens publics. Les effets de dégradations (comme la pollution) sont donc réintroduits par la suite comme des effets externes.



  • Mondran 30 août 2007 18:46

    @ ripouette,

    Ce qui signifie la phrase « Le changement climatique introduit une économie du chaos irréversible à moyen terme. » est que le changement climatique que nous vivons se manifestera de plus en plus par la généralisation d’effets météorologiques extrêmes dont les conséquences sur l’économie non seulement peuvent-être extrêmement couteuses mais engendrer des effets secondaires importants. Ces effets économiques sont en partie imprévisibles. Ce sont ces deux éléments là (importance de l’impact économique et imprévisibilité) que j’ai rassemblé sous la dénomination économie du chaos. En gros, l’incertitude économique ne peut que s’accroître très fortement et nous savons tous que cette incertitude peut engendrer des effets de réactions en chaînes (en particulier sur les marchés financiers).

    J’aimerai également avoir autant de certitudes que vous. « Si l’économie crève on en inventera une autre ». Nous pourrions également être confronté à un scénario d’effondrement qui a déjà balayé plusieurs civilisations.



  • Mondran 30 août 2007 18:38

    @ Christophe

    Je précise que je suis économètre et économiste néo classique de formation. Je connais donc, un peu, les principes et les hypothèses qui régissent ces modèles. Vous avez raison de souligner ce que tous les travaux de sciences sociales soulignent : l’être humain n’est pas un agent dont on peut mettre le comportement facilement en équation. La rationnalité est un concept complexe, dont la modélisation a d’ailleurs en économie évoluée. Certaines écoles tiennent compte d’une rationnalité limitée.

    Les néo classiques savent très bien que leurs modèles sont basés sur des présuposés qui sont individuellement partiellement erronés.

    Ce que je souhaitais souligner dans l’article, c’est que la modélisation non seulement ne prend pas en compte la complexité comportementale individuelle mais néglige tous les effets de l’action des acteurs sur l’environnement. Ces effets sont seulement réintroduits sous forme d’effets externes au modèle.

    C’est le croisement de ces deux hypothèses là qui me semblent très problématiques dans les conclusions des modèles.



  • Mondran 30 août 2007 18:23

    @ Jean-Christophe,

    Nous sommes donc à vous lire, arriver à la fin de l’histoire, ou il serait inutile aux chercheurs en sciences sociale de chercher (c’est-à-dire d’élaborer d’autres concepts, ou paradigmes), puisque nous serions dans le meilleur des mondes (un monde stable et qui fonctionne). Quel intérêt en effet ? Osons un petit parallèle en physique, quel intérêt d’aller au delà de la physique newtonnienne, celle-ci expliquant merveilleusement bien la chute des corps ? Dans un monde on ne peut plus stable et fonctionnel. Je vous laisse vos certitudes en sciences physiques et climatiques, certitudes dont vous serez sans doute le dernier défenseur.

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