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Olivier MONTULET

Olivier MONTULET

Je refuse tout commentaire de mes textes qui sont hors sujet ou qui cherche à attiser la haine et la discrimination. Mon article ne peut servir de prétexte à des débats qui n’ont aucun lien direct avec le sujet de mon propos.
Attention ne pas vouloir débattre, ici, d’autres sujets que du sujet de mon article ne veux pas dire que je ne maintiens pas mes opinions et que je ne suis pas à même de les argumenter précisément et par des ressources plus fiables que celle de Wikipedia.
Je rappelle aussi que la démocratie ce n’est pas lutter contre des individus mais c’est combattre des idées par des idées,des arguments contre des arguments ( et non par des interdits, tabous ou ukases).
Curieux de découvertes et de savoir. J'aime nourrir ma réflexion et échanger les idées.
J'essaye toujours d'établir un raisonnement déductif froid (sans émotion), cohérent et conséquent. A partir d'une hypothèse (tout raisonnement, même scientifique, débute ainsi) j'essaye de tirer les enseignements qui en découllent. Mon propos peut sembler insensible, méritant plus d'approfondisssements ou prérenptoir. Je fais le choix quand je raisonne de ne pas impliquer les affects, je l'assume. Quant au côté perenptoir ou trop bref, il est inhérent à la nature même du support. Quand je m'étends d'avantage on me dit que je suis trop long. Certains se lassent déjà en cours de lecture de mes articles et d'autre se fatiguent au point de, visiblement, oublier certains contenus du texte dont il me reprochent l'absence.
Citoyen qui critique (conteste) les poncifs, idées reçues et aprioris, et plus généralement toutes les certitudes.
 
« Être considéré et traité de la même manière qu' "un peuple assujetti". Être exclu des décisions politiques, être soumis à des règles imposées de l'extérieur, pour aussi raisonnables et libérales qu'elles puissent être, c'est déjà synonyme d'esclavage politique ou, tout au moins, cela en constitue le début. »
Domenico LOSURDO professeur de philosophie à l'université d'Urbino, en Italie, Contre-histoire du libéralisme, La Découverte Poche / Essais n° 416, octobre 2014.

Tableau de bord

  • Premier article le 11/03/2017
  • Modérateur depuis le 22/03/2017
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 20 février 2019 18:51

    Je ne suis pas du tout convaincu que les homme politiques qu’on dit autiste le soit volontairement ou du moins consciemment. Je crois au contraire qu’ils sont persuadé d’entendre et d’apporter les bonnes réponses. ET c’est bien là tout le problème pour se faire entendre. Il y a un filtre de « classe » (dominants-dominés) qui rends le discours des dominés inaudible (in-entendable au sens impossibilité et non pas de non volonté) par les dominants. La représentation du réel des dominants n’étant pas le même que celle des dominés, le vocabulaires, le langage pour parler du réel n’est plus commun. Ce qui manque cruellement c’est d’intercesseur. Et c’est là que les autistes devraient accepter de ce faire aider encore faudrait-il qu’il soient conscients de cette nécessité. Les sociologues et philosophes (attention surtout pas les idéologue à la Finkielkraut ou autres polémistes à la BHL) sont bien plus utile à la politique que les économistes. Mais les dominants n’ont plus foi que dans ces derniers et leurs théories obscurantistes qui n’ont jamais su prévenir quoi que ce soit sauf à produire toujours plus d’inégalité, de désastres, de guerres et de crises sanitaires et environnementales.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 6 février 2019 18:08

    Je pense que la question n’est pas posée dans les termes adéquats.
    La question est de savoir comment rendre la décision politique légitime aux yeux du plus grand nombre (plus grand au sens non de majoritaire mais de quasi tout le monde).

    Mais le jeu démocratique ne se joue pas seulement dans la représentation politique aux assemblées législatives, elle se joue également dans l’action des contre-pouvoirs tels les syndicats, les associations etc.
    En France, la 5ème république accorde beaucoup trop de pouvoir au Président et les contre-pouvoirs sont peu efficaces. Au surplus la transparence ne fait pas partie de la culture institutionnelle française.

    Il me semble, de mon point de vue extérieur de Belge, que ce sont ces 3 aspects sur lesquels il faudrait que les Français travaillent avant tout.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 1er janvier 2019 17:39

    Daech ne sera vaincu que lorsque les occidentaux ne chercheront plus à abattre AL Assad.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 20 novembre 2018 22:16

    @Monarque31

    pour être clair, redéfinissons le système social :

    « Posons d’emblée l’hypothèse fondamentale du travail sociologique. Les faits relationnels qui constituent le social ne sont pas liés entre eux au hasard. Il y a des régularités dans ce tissu : les faits sociaux sont organisés en des ensembles qui constituent des systèmes. Les relations sociales s’y trouvent comme des facteurs interdépendants dont les rapports dynamiques sont en même temps la cause et le produit de l’existence du système considéré. A chaque variation d’un facteur correspondent une ou plusieurs variations d’un autre ou de plusieurs autres facteurs, variations qui tendent à maintenir le système en l’adaptant. Il s’agit de rééquilibrations successives dues à des processus d’auto-compensation. Ces processus sont l’expression de l’action et de la force intégratives du système qui tend à se maintenir. Entre le « tout » et les « parties » il y a donc une réciprocité d’influences, mais c’est le « tout » qui assure la cohérence de l’ensemble : si, en effet, l’influence des parties dépasse les marges tolérables pour que le « tout » reste ce qu’il est, en d’autres termes, si le quantum d’action des parties l’emporte sur le quantum de force intégrative de ce « tout », le système disparaît comme tel. Au contraire, si l’intégration l’emporte sur l’action transformatrice des parties, à la limite le système devient un ensemble figé et statique. Il perd son. Caractère dynamique qui est normal.

    Les systèmes peuvent donc changer mais ne restent eux-mêmes que si les changements ne dépassent pas certaines marges. Ce qui résiste le plus au changement, ce sont les structures qui sont faites des relations sociales les plus permanentes et les plus rigides. Les systèmes ne réagissent pas seulement à des changements internes de leurs facteurs mais à des modifications de leur contexte externe dont ils sont inséparables et avec lequel ils assurent un équilibre.

    Telle est l’hypothèse fondamentale du travail sociologique. Les rapports dynamiques des facteurs interdépendants, entre eux, par et avec le tout, sont non seulement la cause et le produit du système, mais ils en sont l’explication. S’il y a réciprocité d’influences, il y a en même temps réciprocité des perspectives.

    Au fond le jeu des systèmes sociaux est celui de l’boméostasis dans le sens que lui donnait le biologiste Cannon il y a déjà une trentaine d’années. A propos des organismes biologiques, un autre biologiste éminent, Lucien Cuénot, écrivait : "Les organismes, en effet, possèdent des propriétés régulatrices qui normalement corrigent dans une certaine mesure les troubles ou les déficiences qui surviennent dans le fonctionnement des organes à la suite d’un changement de milieu ou d’un accident. » Ils comportent à cet égard des « appareils compensateurs ». Les systèmes sociaux sont donc comme des organismes biologiques, mais ils sont discontinus, leurs unités composantes jouissant, au surplus, d’une autonomie propre, alors que les êtres vivants sont continus et étroitement intégrés. Telle est la grande différence.

    Les systèmes sociaux parmi les plus cohérents sont les sociétés globales. Et parmi les structures des systèmes, les plus marquées sont les institutions. Maurice Hauriou distinguait deux espèces d’institutions : "l’institution-groupe » et « l’institution-chose ». Ces institutions peuvent atteindre un degré d’intégration tel qu’elles constituent dans le système global des « subsystèmes ».

     Systèmes, subsystèmes et réseaux relationnels jouissant d’un degré marqué de stabilité et d’aptitude à résister au changement sont des structures. Le système est structure de la société globale, au plan de la totalité sociale. Les subsystèmes (l’économique ou le religieux par exemple) sont structurés au niveau qui est globalement significatif, mais sans chacun être la structure totale. Les réseaux relationnels stables sont des institutions-choses (perspective formelle) ou des institutions-groupes (perspective concrète) à des degrés divers de conscience sociale. Toute relation sociale, si peu que ce soit, est structurée ou structurable.

    La nature commune du système et des autres structures explique que chez certains auteurs on en trouve des définitions peu différenciées.  »

    « Alain Birou définit la structure comme un "mode d’agencement d’un ensemble de choses qui sont réunies de façon à caractériser un tout spécifique. Chaque fois que l’on parle de structures, on peut dégager la forme de cohérence d’un ensemble et son hétérogénéité par rapport à d’autres". Pour la structure sociale il précise : "Ensemble ou totalité sociale composée de parties organisées plus ou moins interdépendantes et reliées entre elles de façon durable’. " Cette définition convient mieux au système, structure particulière la plus globale qu’à la structure en général. Celle-ci nous paraît mieux caractérisée par Suavet : "Il s’agit toujours des dimensions et des relations qui, en raison de leur permanence relative, sont caractéristiques d’un ensemble donné. "  Cet ensemble sera une institution, un subsystème ou un système. » Henri JANNE, Le système social, pg 62.

    J’ajouterais que le concepte d’émergence s’applique aux systèmes. C’est-à-dire qu’a un niveau de complexité supérieur s’applique de nouvelles lois indéterminables du nouveau de complexité inférieur et non extrapolables à partir des lois du niveau de complexité inférieur. Chaque niveau de complexité constituant un système.



  • Olivier MONTULET Olivier MONTULET 19 novembre 2018 19:09

    @Monarque31
    Je parle du système qui s’installe naturellement dans toute société. Un système est constitué de rapports de forces entre pouvoirs et contrepouvoirs, entre intérêts divergents, idéologies divergentes... Un système est un fait spontané dans toute société et quel que soit sa dimension ou son époque ou encore sa culture. Tout ceux qui vivent de près ou de loin dans le système est un constituant du système. Naturellement chaque système est fondé sur des idéologies, des croyances. Chaque système génère ses propres économies marchande, sociale, culturelle... et régimmes politiques et administratifs propres. Mais l’idéologie dominante régit ou du moins régule le système L’idéologie dominante est toujours l’idéologique des dominants parce que se sont les dominants qui possèdent les moyens de sa diffusion (voir Durkeim).
    Le système contemporain occidental est celui dans lequel nous vivons et auquel nous participons.

    Pour fonctionner le système (néo) libéral à besoin d’un taux de chômage élevé pour faire pression sur les travailleur afin de faire baisser le coût de la main d’œuvre.

    Les « lois » que j’ai identifiée me semblent universelles (mais qu’est-ce qui est universel ? Uniquement les grandes généralités). Pour expliquer les phénomènes on doit toujours les simplifier, les catégoriser.
    La complexité à deux effets apparemment contradictoires, d’une part, elle assure une grande redondance qui par nature est stabilisatrice et, d’autre part , de nombreuses failles difficilement contrôlables qui par effet de domino peuvent être très déstabilisatrices. La redondance cependant n’est jamais suffisante pour contrer un effet domino majeur, ou des effets domino concomitants. Un réseau électrique dont une centrale qui tombe en pane assurera son alimentation à partir des autres centrales qui surproduiront. Mais si plusieurs centrales tombent en pane simultanément tout le réseau surchauffe et toutes les centrales sont impactées au point d’être non seulement incapable de suppléer aux besoins mais aussi au point d’elle-même se mettre à l’arrêt par sécurité. C’est le blackout.

    Si un système est détruit il faut le remplacer (en fait il émerge un autre système). C’est une mutation car il ne sera jamais remplacer par le même système.

    Plus les divergences sont innombrable moins facile ment elles peuvent être gérer par le système ce qui constituent une accumulation de failles susceptibles de créer un effet domino.

    La révolte c’est le soulèvement du peuple (il n’y a jamais eu de soulèvement du peuple que quand il avait faim -jamais pour des idées même si des idéologues les ont récupérés-). Le dictat, ici reprend la mise en place de tout régime par l’usage de la force par les dominants ou les idéologues puissants (ce qui est une forme de dominants) qui ont su récupérer les révoltes.

    La révolte est un mouvement de foule, il peut obtenir des concessions des dominants mais les dominants ont toujours les moyens de la contrôler d’autant que la mobilisation des foules sur le long terme est toujours condamnée à s’éteindre, car l’individu doit retourner à son labeur quotidien c’est une question de survie ( les patrons l’on aujourd’hui bien compris).

    Tout régime politique pour survivre à besoin du consentement du peuple. Les dictatures elles aussi, elle obtiennent le consentement par la force et la propagande. Les démocratie obtient le consentement par la propagande subtile mais bien plus prégnante et bien plus difficile à identifier et combattre -par exemple la publicité-, par l’illusion du partage du pouvoir et par l’endormissement du peuple par le confort ronronnant du consumérisme et la menace qu’il pourrait être perdu. La grande réussite du système (néo) libéral est d’avoir pu faire croire (admettre au plus grand nombre qu’en dehors de lui, il n’y a pas de salut. Seul, lui peut répondre aux besoins de l’humanité et est légitime.

    Les dictatures ont l’inconvénient de reposer sur la peur et l’insécurité ce n’est pas tenable car même si l’idéologie qu’il prétend porter peut être défendable, l’insécurité qu’elle génère la rend indésirable. On impose pas une idéologie par la force. Ce type de système est non pérenne car il perd facilement l’adhésion au moment ou la peur est telle qu’elle n’a plus d’effet puisqu’il n’y a plus rien à perdre.

    Un système évolue. Lorsque de nouveau besoins génèrent de nouvelles idées, émergent des utopies qui rencontre ces nouveaux besoins (qui sont constitutifs de nouveaux paradigmes). Alors entre en concurrence ces utopies qui sont devenues idéologies. Durant un certain temps cette concurrence génère certes des conflit mais aussi des débats et un certain équilibre. Ensuite c’est l’idéologie, perçue par eux comme étant désirable, que les dominants adoptent, généralement les même dominants que ceux de l’ancien système (sorte d’héritage car tout nouveau système n’émerge pas de rien). C’est ensuite cette idéologie qu’ils diffusent et qui devient l’idéologie dominante jusqu’à la chute du système.

    Je compare révolution dans la science (ou dans l’art) et dans les systèmes sociaux., car pour qu’il y ait émergence d’une nouvelle vision permettant l’émergence de nouvelles idées, il faut que le corps social concerné ait intériorisé les nouveaux paradigmes et soit poussé à regarder les choses autrement, qu’il change de point de vue en remettant en cause ses certitudes acquises, son mode de pensées acquis.

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