• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Mwana Mikombo

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 199 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Mwana Mikombo 1er décembre 2012 17:32

    La confusion générale qui prévaut actuellement à l’UMP ressemble étrangement au chao qui prévalait récemment en Côte de SARK. Les similitudes sont frappantes. La Côte de SARK semble être l’exemple suivi par François Fillon. Pour rafraichir la mémoire, voici le rappel de la situation récente en Côte de SARK.

    Pour ceux ou celles qui ont oublié, la république de Côte de SARK ou Sarkolandie, dont les habitants sont les sarkoriens parfois sarkolandais, est l’un de ces joyaux métropolitains de l’empire de françafrique. Premier producteur et exportateur mondial de Kolas, la Côte de SARK fait la fierté de la métropole impériale. Mais, il n’y a pas si longtemps, la Côte de SARK défrayait quotidiennement la chronique des médias en Françafrique et dans le monde entier sur le plan strictement politique.

    En effet, il y a deux ans, la Côte de SARK était coupée en deux depuis dix ans. D’un côté, le Sud controlé par Monsieur Gbagbo Lissouba Copé, président constitutionnel. De l’autre côté ou plutôt en face, le Nord, contrôlé par une rébellion dirigée par Monsieur Ouattara Sane Fillon, ancien premier ministre de l’ancien régime de l’ex-président majordome Houphouët Sarko. En dix ans de rébellion armée, les affrontements inter-ethniques en Côte de SARK avaient fait plus de 200 mille morts selon les ONG.

    Cela faisait dix ans que Monsieur Gbagbo Lissouba Copé et son épouse Gbagbo Coppée Laurette s’étaient emparés du pouvoir par voie démocratique. Mais ce couple présidentiel sarkorien, adepte de l’évangile poujadiste, avait basculé vers l’indépendantisme spoliateur. Figurez-vous, ce couple ingrat voulait l’indépendance de la Côte de SARK son pays, mais s’adjugeait gratos les bienfaits de la françafrique tels que la françafricophonie, le Colonial Franc-Afric (CFA) el la Force Décorne.

    Quant à lui, Monsieur Ouattara Sane Fillon était un Grand Commandeur de la Françafrique éternelle. Par sa dévotion incommensurable, Monsieur Ouattara Fillon bénéficiait de toutes les bienveillances de la Communauté Juridique Parlementaire françafricaine et de l’ONUF (Office des Nations Utérines Françafricaines).

    La rébellion nordiste de Monsieur Ouattara Fillon était lourdement armée par la françafrique et par l’ONUF. Par cet appui à Monsieur Ouattara Fillon, l’empire s’était donné les moyens de sauver son ex-colonie menacée de séparatisme et de ralliement à l’intégrisme évangéliste poujadiste.

    Une élection démocratique s’est déroulée il y a deux ans en Côte de SARK sous l’égide de l’ONUF. A l’issue du scrutin, le Conseil Constitutionnel pro-« Gbagbo Lissouba Copé » avait officiellement auto-proclamé Gbagbo Lissouba Copé vainqueur et l’avait aussitôt ré-intronisé comme président de la Côte de SARK. L’empire humiliée avait tout de suite réagi. Immédiatement, Monsieur CHO Young Jin, Sud-coréen, chef de l’ONUF-SARK, pris de pannique, avait riposté en proclamant à son tour Monsieur Ouattara Sane Fillon vainqueur de l’élection. Monsieur CHO était un pro-« Ouattara Fillon » décomplexé. Son hôtel, l’Hôtel du Parlement de SARK, était le QG de Monsieur Ouattara Sane Fillon. Du coup, la Côte de SARK s’était retrouvée avec deux têtes : Monsieur Gbagbo Copé, Président légal constitutionnel, et Monsieur Ouattara Fillon, Président rebelle désigné par la Communauté Utérine Françafricaine.

    Ce fut donc un bras de fer entre le régime haineux indépendantiste de Monsieur Gbagbo Copé et la rébellion amicale de Monsieur Ouattara Fillon, grand collabo de l’empire.

    Dès l’intronisation de Gbagbo Lissouba Copé par le Conseil Constitutionnel comme président de la Côte de SARK, Monsieur Hô Di Bang, empereur de l’empire françafricain, et Mr Cho, ont sommé Monsieur Gbagbo Copé de se dépouiller de son écharpe tricolore de président, de déposer ses armes et de remettre le pouvoir sans délai à la rébellion de Monsieur Ouattara Fillon. Faute de quoi, Monsieur Gbagbo Copé et son épouse, comme le roi nègre haïtien Toussaint Louverture, s’exposaient à subir la déportation pour toujours à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, par jugement du Tribunal Pénal Impérial (TPI). Cette sommation répercutait l’écho des « Commandos Invisibles » à l’œuvre depuis des mois dans les bastions pro-« Gbagbo Copé ». Ces « Commandos Invisibles » avaient été infiltrés par la force de l’ONUF-SARK. De son côté, la Force Décorne en Côte de SARK avait pris position par hélicoptères sur les toits des immeubles d’Adjobi, la capitale économique et politique de la Côte de SARK surtout autour du palais présidentiel où résidaient le président Gbagbo Copé, son épouse et son fils.

    En début de semaine, Monsieur Ali Yapé, Ministre des Affaires françafricaines, mandaté nuitamment par l’empereur Hô Di BANG ayant consulté le président Alabama, président d’honneur de l’ONUF, ainsi que le Secrétaire Général de l’ONUF, Kim Yu Jack, a obtenu le feu vert du Comité Sécuritaire de l’ONUF, pour faire le nettoyage en Côte de SARK. Tenaillée de tous les côtés économiquement, diplomatiquement et militairement, la résistance du camp pro-« Gbagbo Copé », était vouée à s’éteindre. Les « commandos invisibles » pro-« Ouattara Sane Fillon » semaient la terreur dans Adjobi.

    On sait comment cette crise sarkorienne a été dénouée : Intervention aérienne de la Force Décorne et de l’ONUF en soutien aux Forces rebelles se déployant au sol ; paralysie totale des fantassins pro-« Gbagbo Lissouba Copé » ; 30.000 morts dans les combats au corps à corps dans le camp pro-« Gbagbo Lissouba Copé » ; Le gouvernement légal et le Conseil Constitutionnel en débandade ; le président constitutionnel et son épouse arrêtés, déportés et bouclés pour toujours sans jugement ; la rébellion intronisée.

    Le chao actuel dans l’UMP va-t-il connaître le même dénouement ? En tout cas, le camp de François Fillon semble s’inspirer de l’exemple de la Côte de SARK. Et Jean François Copé de son côté semble plus coriace que Gbagbo Lissouba Copé. Affaire palpitante à suivre.



  • Mwana Mikombo 1er décembre 2012 14:27

    @l’auteur

    Votre analyse exprime le bon sens le plus élémentaire. Vous avez mis en évidence la mentalité cassandre de ce sinistre homme habitué à commanditer des putschs aux côtés de son mentor Nicolas Sarkozy. Fillon et Sarkozy, ce sont des brigands de grands chemins sans foi ni loi en dehors de leur ambitions personnelles. Tout le monde a observé la mentalité de bête sauvage du couple Sarkozy-Fillon. Ils ont étalé cette mentalité de brutes primitifs à la face du monde entier, Syrie, en Lybie et en Côte d’Ivoire en y fomentant des rébellions, des massacres de masse et en y installant militairement leurs hommes de paille au pouvoir. Il n’est pas du tout surprenant que ce funeste individu applique les mêmes méthodes à son propre Parti. Fillon, Sarkozy, ce ne sont pas des hommes, ce sont des animaux sauvages qui méritent d’être encaserné dans un zoo. Tout cela étant dit, il n’y a aucune illusion à se faire de la part des ambitions de Jean François Copé qui ne sont pas différentes de celles de François Fillon. Ils servent la même cause et les mêmes intérêts, ceux des oligarchies financières coloniales. 



  • Mwana Mikombo 30 novembre 2012 13:26

    La démocratie est un concept occidental inventé par les grecs anciens pour arnaquer les gens pauvres. On la définit souvent comme étant le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. La loi de la majorité du peuple par vote est sensée concrétiser le pouvoir du peuple tout entier. L’ennui, le plus gros ennui, c’est que la majorité n’a pas toujours raison et la minorité n’a pas toujours tort. Ce dilemme est le talon d’Achille de la démocratie.



  • Mwana Mikombo 29 novembre 2012 18:24

    @ alphapolaris « ...c’est sous Copé que l’UMP a préparé ces élections. C’est sous Copé que le fiasco a eu lieu... C’est sous Copé que le fiasco a eu lieu, et sous ce même Copé, soi-disant chef de parti, que l’UMP a explosé... »

    Jean François Copé n’y est pour rien. Quand on a des putschistes professionnels dans ses rangs comme François Fillon Sarko, toute organisation est d’avance vouée à l’échec. Ce sont des esprits belliqueux qui n’obéissent qu’à leur soif de pouvoir. C’est eux ou c’est le Chao. Fillon et Sarko s’étaient déjà illustrés par leur putschisme en Côte d’Ivoire et en Lybie en fomentant des rebellions et intervenant militairement dans ces pays. Il n’est pas étonnant qu’ils appliquent leur putschisme à leur propre Parti. Fillon n’a aucun respect ni aucun sens de la légalité à part la sienne. Fillon n’est pas un homme d’Etat. C’est un mafieux.



  • Mwana Mikombo 29 novembre 2012 17:58

    @latortue

    Fillon et Sarko ont déjà utilisé ces arguments en Côte d’Ivoire contre la légalité ivoirienne et en faveur de la rébellion ivoirienne. Fillon récidive et organise la rébellion contre la légalité de son Parti. Sarko n’est même pas capable de rappeler son lieutenant Fillon à l’ordre. Fillon n’est qu’un vulgaire organisateur de putschs. Partout où il met le nez, c’est le putsch. C’est un assoiffé de Putschs. On croyait que la démocratie commençait par le respect le plus élémentaire des lois. Apparemment, Fillon ne l’entend pas de cette oreille. Le fillonisme ou fionisme, c’est la défonçage de la légalité, le Putschisme.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv