« Famille de france » fustige un serveur internet (qui, c’est toujours bien de le rappeler, n’a rien d’un jeu) pour la possibilité qu’il donne d’accéder sans contrôle à des contenus jugés déviants.
Rappellons que Second Life, c’est 7 millions de comptes... qui sont à répartir entre les comptes abandonnés et les comptes de personnes réellement actives. Le reste actif étant encore à répartir entre les différentes nations utilisatrices d’internet... on ne saura pas précisement combien de français utilisent second life et encore moins combien de moins de 18 ans.
Alors que google permet tout aussi simplement, voire plus facilement d’acceder à des contenus discutables (et le vocabulaire scatologique hantant toujours les cours de récré ils auront vite fait de taper cela comme mot clé de recherche)...
Google, la page de démarrage de 90% des ordianateurs branchés sur le web... ca fait un poil plus de monde de concerné non ? Interdisons google !
« j’observe que si les préoccupations de Familles de France, sont parfaitement légitimes, ce n’est pas avec de tels emplâtres sur des jambes de bois, qu’on inversera le retour à la sexualité débridée du chimpanzé, caractérisant, de nos jours, ce qui fut une brillante civilisation, la nôtre. »
Cher marquis, tout dépend de ce que sont leurs préoccupations exactes.
Si leur préoccupation est la bonne education de leurs enfants alors oui elle est « légitime » mais ils se trompent de problème. S’ils sont incapable de controler ce que leurs enfants font sur internet alors je ne donne pas cher de leur qualité de parents. Voudraient-ils que la société ait à leur place l’autorité qui leur fait défaut ?
Par exemple, demandent-ils la fermeture de tous les bistrots ? parce que, je ne sais pas si vous savez mais on y voit plein de personnes (et des vrais cette fois) consommer de l’alcool en masse ! et parfois même des ados (sisi ce groupe de lycéen attablés autour d’un demi-pêche... !)
Pis, même, au supermarché ils peuvent acheter une bouteille d’alcool (plus abrasif que de la bière) sans qu’on leur demande leur carte d’identité ! fermons donc les supermarchés ! (qui d’ailleurs vendent également des cutters avec lesquels on pourrait s’ouvrir les veines « comme à la télé »)
Au tabac, croyez-vous qu’on demande la carte d’identité des clients ? Il faut les fermer aussi !
Et puis chez vous, ce gros couteau à pain qu’ils pourraient utiliser pour voir si la main repousse quand on la coupe (comme la queue des lezards qu’ils sont vu en colo)... interdisons les cuisines !
Figurez-vous, pour finir, que OUI l’éducation des enfants relève de la responsabilité des parents ! Et que cette éducation inclus ce que les enfants peuvent faire ou non (on appelle cela l’autorité parentale). Que cela comprend donc le fait d’avoir le droit d’aller sur tel ou tel site. Si, maintenant, ils n’ont pas assez d’autorité sur leur progéniture : ils peuvent toujours utiliser des logiciels de controles de contenu. S’ils ne savent pas s’en servir, je me demande bien quels genres de parents méritants ils sont pour ne pas faire le petit effort qui consiste à apprendre à s’en servir ! Et puis s’ils ne sont pas prets à faire l’effort alors on coupe internet... c’est simple, efficace et de bon gout pour faire des economies. (et ça coupe aussi google le meilleur fournisseur de déviance de tout internet)
s’agissant des chimpanzés dont, ma foi, je connais visiblement moins bien la sexualité que vous... non rien, laissons ces pauvres bêtes en paix.
Sachez tout de même que faire du sexe un tabou comme le préconise nombre de religions est le meilleur moyen d’elever des frustrés/déviants... mais nous n’évoquerons pas ici le douloureux sujet de la sexualité des pretres.
« La solution de la riposte graduée est aujourd’hui celle du bon sens pour éviter le recours à des sanctions pénales disproportionnées »
et bien j’en connais qui vont être content de lire ça.
Moi qui croyait que les juges avaient, entre autres prérogatives, d’attribuer des sanctions proportionnées au délit. Il semblerait qu’on ne puisse pas leur faire confiance
C’est le genre de phrase qui me rappelle cette vieille histoire du droit opposable qui est là pour bien rappeler les autres droits (sous-entendu non opposables) n’avaient d’autre vocation que d’être roulés très serrés et logés dans la partie de notre anatomie qui nous convient le mieux...
Mais revenons en à cette histoire d’arrangement à l’amiable entre david et goliath (pardon, les p2p-istes et les « majors »). On voit encore une fois le crédit qui est fait au droit français. Quelle saugrenue idée de coller un type en robe entre deux partis qui autrement « négocieraient » avec une parfaite symétrie de l’information et des moyens.
Et puis, on se demande quel esprit tordu pourrait voir un problème à laisser imposer le montant du dédomagement par celui qui va l’encaisser...
@D. West : sans vouloir en rajouter une couche, vous en tenez une belle !
Cet article aura au moins un mérite : établir un nouvel éclairage sur l’apparence véhiculée par les média « mainstream ».
A en croire la plupart des chaines de télévision, de radio et la majeur partie des sites d’actualité ce serait M. Vedrine qui aurait décliné l’offre du poste (jamais dit ainsi, mais suggerré à demi-mots). Interessant d’entendre (bien que cela ne soit pas la première fois) que le choix alternatif ait probablement été guidé par autre chose ... qu’on appelera « groupe de pression » pour ne pas donner dans l’anglicisme facile du lobby.
Interessant également, à plus d’un titre, de lire de telles « vérités » sur la classe politico-médiatique et ses conceptions des rapports de force au moyen-orient. Souvent de telles « vérités » renseignent plus sur ceux qui les assènent que sur la avis réels qu’ils prétendent commenter.
Et puis, en forme de cerise sur le gateau, la référence ultime en matière d’environnement : Claude Allègre. L’une des personnalité publiques les plus mesurées dans ses avis et dans sa manière de les exprimer. Celui dont le style est un modèle de bonne foi et dont les reçents commentaires sur le réchauffement climatique furent unanimement reconnus ; en particulier par les plus grands experts du domaine.
Il y a, comme cela, des moments où la cerise en dit long sur le goût du gateau posé en dessous.