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  • ndnm 5 août 2008 10:20

    "En dehors donc, des problèmes liés à la maitrise de la langue française, Monsieur emachedé, sur quels faits avérés, vous êtes vous appuyé pour estimer que ce sondage est bidonné  ?"... méfiez vous donc de ce genre d’argument car il me semble que vous même ne soyez pas infaillible : "Ceci explique cela  : il aurait plus simple de dire que vous n’aimez pas Sarkozy, mais on avait compris. Votre objectivité est à l’image de votre maitrise du Français." 

    et cet argument  : "Laissez moi deviner, Monsieur emachedé, oui, voilà, vous n’avez pas voté Sarkozy et plus d’un an après, vous n’avez pas accepté."... Compte sans aucun doute parmi les plus minables qu’on puisse envisager.


    Il se trouve que le fait averé auquel fait reference l’auteur est la collusion d’intérêt entre le propriétaire d’un institut de sondage et le sujet d’un sondage que le-dit institut produit.
    Connaissant le milieu de l’interieur (et le quittant en partie d’écoeurement face à ce genre de pratiques), je peux vous garantir que le bidonage des résultat par complaisance avec le sujet de l’étude n’est pas une pratique rare ... c’est systèmatique (avec plus ou moins d’ampleur), lorsqu’un sondage présente des résultats qui mettent à mal un ami du patron de l’institut, les résultats sont "arangés" en interene "pour ne pas trop l’enfoncer" mais quand ils sont bon on les utilise comme une "preuve" (sic).

    relisez mon commentaire ailleurs dans ce fil et vous aurez un appercu de tous les biais systématiques qui existent....

    a bon etendeur monsieur le médiocre...



  • ndnm 4 août 2008 11:06

    Les Instituts de sondage n’ont aucun risque de crédibilité à favoriser leur client lors de la production des résultats. A vrai dire c’est même, tacitement, exactement leur travail que de produire des "bons résultats". Surtout lorsque les methodes de sondages sont employées à des fins de communication politique.

    La clé de voute des sondages politiques, les fameux redressements qui changent radicalement les résultats finaux par rapport aux résultats bruts, est considérée comme un secret professionnel. Les sondeurs parlent d’expertise et de véritables scientifiques parleraient de boites noires construites au pifomètre. Aucun controle, aucune vérification par qui que ce soit.

    Aucun risque qu’un institut démente les resultats d’un concurrent car, au vu de la pauvreté scientifique de la chose, ils n’auraient d’autre argument que de s’attaquer à la valeur même des sondages. En effet puisqu’ils ont tous les mêmes pratiques attaquer le voisin reviendrait à scier la branche sur laquelle ils sont assis.

    S’agissant de la convergence des résultats entre instituts, ma foi, quand elle existe on la montre comme preuve de la valeur et quand elle n’est pas là on n’en parle simplement pas ... On dit que les sondages en politique ne sont pas une science exacte (alors qu’on  ferait mieux de dire que ce n’est exactement pas une science).
    Au final, Celui qui choisi de publier les résultats n’est pas l’institut mais le client qui paie pour le sondage.

    La notion d’idépendance pour un institut est toute relative, surtout en politique ou les sondages sont objectivement plus efficaces pour orienter l’opinion collective (si une telle chose existe) que pour la décrire. Si la personne qui finnance le sondage à un interet à ce que le résultat soit orienté dans un sens il y a alors toutes les chances pour que le biais soit là à tous les niveaux :

    - methodologie : par des redressements fumeux qui de toute façon ne seront vérifiés par personne.

    - vérifications : un résultat négatif pour le client est revérifié en interne jusqu’à ce qu’on trouve l’erreur (ou qu’on trouve un pretexte pour "redresser les résultats") alors qu’un résultat positif ne passera pas les mêmes filtres.

    - interprétation : à supposer que les chiffres aient un sens : passer de 36 à 40, c’est remonter un peu ... très peu ... (en dehors de l’intervalle de confiance donc ça ne veut rien dire) mais c’est surtout rester bas...très bas ... significativement plus de la moitié ne sont pas contents.

    Ceux qui attribueraient encore la moindre valeur scientifique aux sondages sous pretexte qu’ils contiennent des chiffres seraient bien inspirés de lire "L’ivresse des sondages" d’Alain Garrigou. C’est, certes, très orienté mais également très bien construit et documenté. Pour le coup, sont étude autour des sondages est, elle, très scientifique.

    à bon entendeur,
    ndnm.

    PS : mon commentaire est aussi affirmatif que si je connaissais la chose de l’interieur...
    affirmatif !



  • ndnm 1er août 2008 17:12

    petites précisions, avant que la deuxième ou la troisième catégorie ne me tombe dessus :

    Je tiens à me désolidariser d’avance des propos imaginaires que je fais tenir au pauvre here Joffrin, humour mal placé quand tu nous tiens...
    Cette catégorisation comporte de par son énonciation même un fort mélange d’ironie, de paradoxe et de provocation.

    Comprenne qui pourra mais on est jamais trop prudent en ces temps délétères...



  • ndnm 1er août 2008 17:04

    Une question reste :

    parmi les lecteurs de la phrase, tant discutée mais si peu citée, de siné lesquels j’en vois trois catégories (dans les grandes lignes) :


    - ceux qui ont compris que c’était une attaque envers l’arrivisme de junior et que la mention de la confession de la jeune promise n’est qu’ "un effet de bord". Elle aurait été boudhiste que le texte n’aurait vu qu’un mot changer. Compréhension dont l’auteur a, à sa manière, confirmé qu’elle était la bonne.


    - ceux qui, en lisant siné, font l’association juif-argent et dénoncent un texte pour un symbole qu’ils y placent eux-même "comme des grands", allant au dela de l’intention de l’auteur (comment on appelle cela ? un procès d’intention, non ?).


    - Ceux qui n’ont pas lu le texte dans un permier temps mais en ont beaucoup entendu parlé et qui, après lecture sous influence, pour ne pas se voir accuser d’antisémitisme (1) s’indignent sans plus comprendre/accepter l’intention de l’auteur que les précédents.

    à laquelle appartenez-vous donc ?.... un indice celle du milieu est la plus inquiètante...

    (1) : source wikipedia : Antisémitisme

    À la fin du XIXe siècle, des judéophobes (dont Léo Taxil) utilisèrent sémite comme synonyme de juif, et forgèrent l’adjectif antisémite. Certaines associations anti-racistes estiment que cette construction étymologique est source de confusion car, disent-elles

    • tous les juifs ne sont pas des «  sémites  », tout spécialement dans le contexte européen et dans l’histoire de la diaspora. En partant du principe qu’une ethnie désigne un groupe humain partageant une même culture et une même langue, on peut considérer les Israéliens juifs comme sémites puisqu’ils parlent la même langue, l’hébreu, et ont une culture en commun, bien qu’ils aient des origines diverses. L’emploi est plus contestable pour les juifs de la diaspora.
    • et inversement les sémites sont l’ensemble des peuples bibliques, il est faux anthropologiquement de penser qu’il y ait des descendants actuels d’un point de vue génétique, en ce sens ni arabes ni juifs ne sont sémites, si on considère qu’il y aurait des descendants actuels alors les hébreux n’en seraient qu’une petite partie, qui inclut notamment les arabes. Or les conflits entre israéliens et arabes ont amené à parler dans le cas des extrémistes d’"antisémitisme arabe", expression qui apparaît donc comme paradoxale, et qui sert les antisémites pour se défendre d ’en être.
    En ce sens, aujourd’hui il y a une réflexion lancée dans la communauté juive pour essayer d’approfondir le concept, et pour ne plus définir la haine antijuive à partir d’une définition créée par un judéophobe comme Leo Taxil

    le terme d’antisémtisme semble donc particulièrement mal choisi ... judéophobe à la limite... Dans un débat où tout porte sur le sens des mots cette confusion dans l’accusation me parait particulièrement génante et nettement discréditante, l’excuse du "sens commun" du mot antisémitisme ne tenant pas véritablement du moins à mes yeux car elle est un avatar de cette troisième catégorie qui répète sans véritablement comprendre.

    Encore que comme pourrait le dire  L. Joffrin dire "ouais mais c’est pas grave, c’est la même race tout ça ..."


  • ndnm 27 juin 2008 17:33

    J’ajouterais à votre éclairage de physicien celui du mathématcien/probabilisite :

    D’un point de vue mathématique, les probabilités sont une forme de pis-aller. Comme vous l’expliquez sous l’angle matériel des choses, les probabilité ne traduisent pas une réalité ou une certitude mais des hypothèses faites faute de mieux.

    A la notion de probabilité il faut rattacher celle de hasard. Le hasard s’oppose au determinisme. Est dû au hasard ce que l’on ne sait pas calculer à l’avance et est deterministe ce qui peut etre calculer en prenant en compte tous les facteurs intervenants dans le phénomène.On dit, donc, qu’un résultat est dû au hasard lorsqu’on est incapable d’en determiner l’issue.

    Par exemple lorsqu’on lance un dé et qu’on voudrait en prévoir le résultat au moment ou le dé vient de quitter la main du lanceur, l’ensemble des paramètres à prendre en compte (forme du dé, frottement dans l’air, force et direction du lancer, rigidité du dé et la surface sur laquelle il attérit, inclinaison de la surface, etc ... ) font qu’il est impossible de determiner le résultat avec certitude. Pourtant, au moment où le dé quitte la main du lanceur, tous les paramètres régissant le mouvement du dé sont bien établis et le résultat final est déjà scéllé par les conditions de l’expérience. Ainsi le "hasard" sur le résultat du dé traduit surtout le manque de maitrise/connaissance des conditions experimentales. En admettant qu’il soit possible de maitriser/connaïtre tous les paramètres il serait alors possible de prévoir excatement le résultat du dé, et ce dès l’instant où il a quitté la main du lanceur. Mais ces paramètres ne sont pas mesurables avec assez de précison et on dit donc que le résultat est dût au hasard.

    Tout cela pour dire que le hasard (et donc les probabilités) n’a pas d’existance "réelle", il ne s’agit que d’un concept dont la vocation est de palier au manque d’information. Ce que l’on pourrait appeler une vue de l’esprit.

    Par ailleurs, pour faire prendre un peu de recul sur la pertinence des observations par un scientifique ou même quelques uns tous convaincus d’une théorie, il y a un phénomène qui a été démontré par l’expérience : la capacité des scientifiques ( même très sérieux par ailleurs) à s’autopersuader. En effet, il y a queqlues années un article de courrier international marrait une anecdote qui prenait place lors d’un cours de physique où le professeur avait mis en place un protocole dont le résultat probant devaient être des taches mises en mouvement sur un écran. Dans l’inter-cours, des élèves quelque peu taquins, avaient remplacé l’écran par un autre qui affichait des taches fixes (car peintes et non duent au bombardement electronique) ....et le professeur de scruter l’écran et de prétendre qu’il voyait les tache bouger... et les élèves les moins critiques d’affirmer qu’eux aussi voyaient les taches bouger... tous certainement en toute bonne foi voyaient les taches bouger mais la peinture est têtue, elles étaient sans discussion possible bien fixes... autant pour la frontière entre démonstratione et persuasion.

     

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