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nenette

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  • nenette 11 février 2010 19:45

    @greg

    Vous dites « dans les orphelinats(...) ils peuvent grandir de façon très harmonieuse et heureuse » (? !). Catherine Sellenet dans son enquete « souffrances dans l’adoption » rapporte :
    « Sur notre corpus de 317 enfants, 190 ont pu etre référencés sur l’avant-adoption, a partir du dossier médical et psychologique de l’enfant. Les résulats sont les suivants : 30% des enfants présentaient des carences affectives, 15% des carences physiques, 17% avaient subi des maltraitances, 13% présentaient des troubles averés du comportement, 10 % des problemes scolaires... » etc
    J’imagine que vous direz que l’abandon et la vie en institution n’y etaient pour rien, et que tout se serait arrangé si ces enfants etaient resté toute leur enfance dans ces structures epanouissantes, dans leur pays...

    @Zench et Greg (Zench vous apprecierez dans cet article les nombreuses donnees cliniques)

    Une autre expertise sur les difficultes, mais aussi les bienfaits de l’adoption (je précise que c’est une adoptée qui l’a mis en ligne au départ) :

    http://www.psy.be/articles/enfant/enfant-adopte.htm

    Extraits :
    Dans certains contextes parfois difficiles, la question de l’abandon vient souvent télescoper celle de l’adoption. Il n’est pas rare de constater chez les enfants adoptés des troubles psychoaffectifs en relation avec le fait d’avoir été abandonné par leurs parents biologiques. Les parents adoptifs doivent gérer les blessures affectives de l’enfant liées à son expérience d’abandon. Les difficultés que vit l’enfant sont presque toujours les mêmes mais il peut les subir de façon plus ou moins intense. L’enfant éprouve l’angoisse de rétablir une relation d’attachement affectif, de peur d’être de nouveau « trahi » et abandonné. L’angoisse réveille un sentiment de culpabilité ou la perte de l’estime de soi : « j’ai été rejeté parce que je ne valais rien ». Enfin, apparaissent des sentiments d’agressivité que l’enfant retourne contre lui-même ou contre les autres, en fonction de son tempérament et de son âge. Le processus d’attachement aux parents adoptifs dépend autant de la capacité de l’enfant à « s’ouvrir » à ses nouveaux parents que de la « force affective » des parents adoptifs.

    L’enfant sans famille et élevé en institution n’a pas l’opportunité de se construire de la même manière qu’un enfant qui évolue auprès d’une famille de substitution. Lorsqu’il ne dispose pas de substituts parentaux, l’enfant abandonné éprouve d’énormes difficultés à se projeter fantasmatiquement, à se construire narcissiquement et à trouver des repères identitaires suffisamment fiables. Par manque de relais parentaux, ses processus psychiques en panne génèrent alors des cas de névroses de destinées, des psychoses mélancoliques ou des débilités névrotiques. L’enfant abandonné ayant vécu sans famille de substitution tente alors d’élaborer psychiquement son propre roman familial lui servant d’appui à des modèles identificatoires parfois originaux mais souvent défaillants (troubles du lien, abandonnisme).

    Apres ca j’arrete, car il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et dire et redire des evidences, ca me fatigue au bout d’un moment. Comment peut-on etre CONTRE l’adoption, contre le fait de donner une famille a un enfant qui n’en a pas, je ne comprends pas, je ne comprendrai jamais. En revanche qu’il y ait une reflexion pour assainir l’AI, pour mieux preparer les enfants, les parents, pour un suivi post-adoption, la en revanche j’adhere a cent pour cent.







  • nenette 11 février 2010 11:23

    Le lobby anti-adoption sort du bois.

    Merci en tout cas de proposer un avis pose et argumente contre l’adoption, et de vous presenter pour que l’on comprenne mieux votre position.

    L’article que vous proposez est tout a fait partial, et sous couvert scientifique, il reprend les classiques :
    - on vole a son enfant adopte son nom, on renie son histoire et ses origines, sauf que certains enfants n’ont pas de nom, et un prenom donne de facon generique par un directeur d’orphelinat... Les parents adoptifs aujourd’hui adoptent un enfant avec son passe, son histoire.
    - on achete un enfant, l’adoption est un trafic, sauf que je prefererais que les anti-adoption mettent leur energie a sauver les enfants de trafics bien plus reels et moins marginaux (esclavagisme, prostitution). En adoption internationale, les depenses couvrent des frais de dossier, et eventuellement un don a l’orphelinat pour aider les enfants plus grands, lourdement handicapes.
    - le parrainage comme solution miracle, sauf que le parrainage ne donne pas une famille
    - tout sauf l’adoption internationale, l’important pour un enfant est de rester sur la terre ou il est ne, les enfants sont tres heureux en orphelinat, en famille d’accueil. Ils sont ou vos orphelinats merveilleux ? En Lettonie ? Et personnellement je ne me definis pas seulement en tant que francaise, je suis la somme de beaucoup d’autres choses...
    - les enfants adoptes vont mal a cause de l’adoption (pas de l’abandon), reflechissez deux minutes...
    - toutes les adoptions se passent mal, faux, c’est le contraire. On voit les enfants adoptes reprendre leur developpement normal (poids, taille, apprentisssage, langage, interraction avec les autres...).
    - les enfants adoptes ne sont pas orphelins, je le sais, mais je sais aussi qu’il n’est nul besoin d’etre orphelin pour etre delaisse, abandonne.



  • nenette 9 février 2010 12:50

    @Zench, tout comme l’UNICEF, il me semble maintenant evident que vous pensez qu’il vaut mieux un enfant en orphelinat dans son pays qu’un enfant dans une famille adoptive a l’etranger.

    Il est interessant de voir votre propre propagande sur votre site, un clic sur les liens suffit, ou encore un rapide tour sur les seuls commentaires que vous autorisez.. On retrouve tous les sites anti-adoption : Fabriquee en Coree, Pound pup Legacy, ungateful little bastard, transracialabductees ( ces derniers font tres tres peur, pour ceux qui parlent un peu anglais...).

    http://abandon-adoption.hautetfort.com/

    Pourquoi ne pas appeler votre site « veille documentaire contre l’adoption » ? Ce serait plus honnete, Kim Myung-Sook par exemple a la courage de ses opinions et prend partie de facon personnelle, elle est elle-meme adoptee. De son cote, elle recommande, dans « les meilleurs associations » :

    http://epis-meles.sante.officelive.com/Accueil.aspx

    (deconseille aux ames sensibles, que de souffrances derriere toute cette haine !)

    Vous ne repondez pas sur le fond de l’article sur la Roumanie que je propose, l’avez-vous meme lu ? Moi je lis vos articles sur a&a, je ne me bouche pas les yeux...

    Marre qu’on culpabilise les parents adoptifs ! Qu’on victimise les adoptes ! Qu’on idealise les parents abandonnants ! Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir.
    Certains enfants adoptes, en grande souffrance par rapport a leur abandon, font beaucoup de degats aupres de leurs parents adoptifs ronges par la culpabilite de ne pas voir les voir heureux. Rentrer dans leur shema de pensee de haine et de revolte contre l’adoption, leur pays d’accueil et/ou leur pays de naissance (certains parents adoptifs, en quete de l’amour et du pardon (! ?) de leur enfant partent en croisade contre l’adoption) n’aide pas ces jeunes adoptes a trouver l’apaisement. Et surtout, c’est un faux combat, qui ne mene a rien a titre individuel, n’apporte aucun recomfort pour construire sa vie.

    L’enfant abandonne qui a eu mal peut faire mal a son tour, cela ne remet absolument pas en cause l’adoption legale.



  • nenette 9 février 2010 10:28

    @Zench, voici un article de Care, qu’il me semblerait legitime de voir figurer sur « une veille documentaire sur l’adoption » :

    http://www.carefrance.org/?page=action-projet&pays=19980&dom=&id=20334

    Extraits :

    Roumanie- L’adoption internationale

    La Roumanie a ratifié la Convention de La Haye sur la protection des enfants et de la coopération en matière d’adoption internationale, datée du 29 mai 1993.

    Dans son préambule, la Convention stipule que les Etats signataires reconnaissent que :

    - « pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité , l’enfant doit grandir dans un milieu familial, dans un climat de bonheur, d’amour et de compréhension » ;
    - « l’adoption internationale peut présenter l’avantage de donner une famille permanente à l’enfant pour lequel une famille appropriée ne peut être trouvée dans son pays d’origine ».

    L’adoption internationale a permis chaque année à environ 4 000 enfants roumains abandonnés de trouver une famille jusqu’à ce qu’intervienne la « suspension » des procédures en décembre 2000, suivie de l’interdiction depuis le 1er janvier 2005.

    Cette interdiction de l’adoption internationale est d’autant plus injustifiable que, dans le même temps, l’UNICEF a révélé, au terme d’une enquête approfondie, que le nombre des abandons d’enfants demeure aussi élevé en Roumanie aujourd’hui qu’au temps de Ceaucescu !

    En 2004, rien que dans les maternités et les services pédiatriques des hôpitaux, l’UNICEF a dénombré 9 000 abandons d’enfants.

    La question fondamentale est de savoir comment respecter le droit de chacun de ces enfants à une famille si l’adoption internationale est interdite.

    Il y a deux alternatives théoriquement possibles (...).

    Tant que le flux des abandons restera aussi élevé, et tant qu’il ne pourra être résorbé par l’adoption nationale et la réintégration familiale, l’adoption internationale demeurera indispensable pour que les enfants abandonnés ne soient pas privés de leur droit à une famille, et son interdiction est scandaleuse.



  • nenette 9 février 2010 00:10

    @krikri

    Vous dites : Et vous pensez que les Haitiens sont inferieurs aux Francais et incapables d’elever les enfants de leur pays ?

    C’est en ligne directe avec les critiques de type : que diriez-vous si les petits Francais etaient « exportes » (! ?) vers d’autres pays ? C’est une bonne fausse question a laquelle je reponds sans rougir : si la France etait incapable pour une raison ou une autre d’offrir une vie decente a « ses » enfants sans famille, je prefererais qu’ils soient adoptes a l’etranger, quitte a oublier la langue de moliere et l’odeur de nos mille fromages. Avant d’etre des petits Francais, les enfants sont des petits etres humains : leur besoin essentiel, vital est de grandir entoures de parents attentifs.





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