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nenette

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  • nenette 2 mars 2010 18:59

    Le temps a passe, pourtant je trouve toujours aussi absurdes et inhumaines ces situations, pourquoi cette petite fille n’est-elle pas aupres de sa mere ? Que faut-il encore attendre ???

    http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/315573/Elle_attend_toujours_Alex andra

    Avec le tremblement de terre, elle pensait que son dossier était sous les décombres. Elle espérait tout de même qu’il serait pris en compte. Puis, tout s’est accéléré à partir du 5 février. Le jugement d’adoption, qui finalise la procédure, est retrouvé par la directrice de la crèche dans les ruines de la maison de son avocat. Le dossier, ainsi complet selon critères d’urgence, est transmis à l’ambassade de France en Haïti.
    En une semaine, tout est quasiment préparé. Et surtout, l’angoisse passée, la future maman se sent prête à accueillir et élever son enfant. Mais les jours passent, sans nouvelles sur l’arrivée d’Alexandra. « A partir du 12 février, il n’y a plus eu d’avions amenant des enfants, constate Marie-Pierre Colombé. Puis des informations nous sont parvenues sur la suspension des adoptions et le gel des avions de rapatriement. » Une polémique commence à enfler, avec des psychologues, sur le traumatisme subi par les enfants, dont le voyage de transfert est souvent long.
    « C’est impensable qu’au bout d’un mois et demi, on en soit encore là, explique Marie-Pierre. Seuls 380 enfants, sur les 1 000 attendus, sont arrivés en France. On estime que le blocage est politique, il vient du gouvernement. »
    Pendant ce temps, Alexandra survit dans sa crèche, où la situation sanitaire ne s’améliore pas, au contraire.





  • nenette 2 mars 2010 18:49

    http://www.coeuradoption.org/wiki/doku.php?id=actualit%C3%A9:blog:2010.03.02_les_vrais_orphelins

    À propos du choc culturel et météorologique des Haïtiens adoptés, je ne connais pas un enfant qui ne s’en est pas remis. Ils arrivent dans un état de santé pitoyable et récupèrent, physiquement, de façon spectaculaire. Ils vivront toute leur vie, à des degrés divers, avec les cicatrices des abandons et des ruptures propres aux adoptions (cela serait vrai même s’ils étaient adoptés en Haïti.) Mais ils ont une capacité d’adaptation phénoménale, ils embrassent le mode de vie québécois à la vitesse grand V. Et le froid ? Dès son premier hiver, Henri a adopté la neige comme terrain de jeu préféré. On ne l’habillait jamais assez vite à son goût pour aller jouer dehors et il hurlait toujours sa déception quand venait le temps de rentrer. (Le Devoir, Canada)



  • nenette 2 mars 2010 12:31

    http://coeuradoption.org/blog/

    Le Ministère des Affaires étrangères a annoncé le 18 février 2010 aux adoptants en Haïti l’arrêt des procédures de rapatriement de leurs enfants. 120 enfants, pour lesquels le jugement d’adoption avait été prononcé, ne seront donc pas rapatriés,

    Le trait est épaissi mais on croit comprendre la volonté de S. Marinopoulos (psychologue et psychanalyste) et P. Levy-Soussan (psychiatre et psychanalyste) de souligner ce qui fait problème dans cette rencontre entre parents et enfants, une situation que l’on aurait souhaitée apaisée au possible, accompagnée, soutenue. En particulier par les psychologues, psychiatres et psychanalystes présents.

    Or, la suite du texte stupéfie : c’est une charge virulente contre des parents inconséquents aux comportements inadaptés.

    Force est alors de se demander à quel titre ces deux personnes se trouvaient là : observateurs ? psychologues ? psychiatres ? psychanalystes d’urgence (sans doute une nouvelle notion) ?

    On ne peut ensuite qu’être surpris par la posture adoptée. En effet, là où on pourrait s’attendre à une réflexion en profondeur sur les mécanismes psychiques à l’œuvre dans l’élaboration du lien parental adoptif, sans doute mis à mal dans de telles conditions, on ne trouve qu’une charge sans appel contre les parents adoptants dont sont relevés les comportements inconséquents

    Il est bien dans l’air du temps de dénoncer l’attitude irresponsable des parents adoptants (ceux qui veulent un enfant « à tout prix »..). Un air du temps entretenu par certains médias faisant leurs choux gras d’histoires sinistres qui rassurent les braves sauditeurs sur leurs propres (forcément) bonnes conduites, un air du temps bien relayé par ceux qui ne voient dans l’adoption internationale qu’un versant à peine caché du trafic d’enfants. Mais est-ce une posture de psychanalyste que de condamner ainsi sans autre forme de procès ni recul  ?

    Non, on ne peut pas en trois minutes faire un diagnostic sur l’état psychique d’un individu, et c’est fort heureux… ! Tout être humain a en lui un potentiel spécifique de fragilités mais aussi un potentiel de développement. Encore faut-il que ce potentiel soit soutenu. Cela vaut pour les enfants mais également pour les parents.

    Ceux qui ont choisi d’adopter en Haïti viennent de traverser une période particulièrement traumatisante : certains enfants sont décédés lors du séisme, d’autres le sont des conséquences de leurs blessures, certains parents ne savent que leur enfant est encore en vie que par les images terribles diffusées par les médias. Ils ont eu à se battre contre le ministère des affaires étrangères qui réfutait l’idée même d’une évacuation des enfants adoptés (donc reconnus comme tels par les autorités haïtiennes), ils ont gagné le rapatriement d’une partie des enfants, ont tremblé de ne pas savoir quand ni même si leur enfant ferait partie du voyage. Ils n’ont eu que quelques heures pour se préparer à venir les chercher et les accueillir dans les conditions déjà décrites…

    Ces parents ont besoin du respect et de l’empathie de tous afin de pouvoir se donner comme famille à cet enfant. Tranquillement, doucement. Avec les erreurs qu’ils commettront forcément, comme tous les parents…

    Hélène Marquié-Dubié
    Maître de conférences en psychologie
    Présidente de Cœur Adoption



  • nenette 2 mars 2010 12:20

    @Greg

    Pétales est une tres belle association qui se bat pour aider les parents adoptifs et leurs enfants traumatisés par l’abandon, les ruptures, la vie en institution avant leur adoption.

    Etre conscient que certains enfants abandonnés puis adoptés (en France ou a l’etranger indifferemment, les troubles de l’attachement touchent tous les enfants) sont dans de grandes souffrances ne remet pas en cause la filiation adoptive, au contraire meme...

    La majorite des enfants adoptés, meme s’ils traversent des zones de turbulances, ou meme des périodes de grande douleur ou ils font aussi souffrir leur entourage, finit pas trouver sa place et une vie stable affectivement. Tous les écrits sur le sujet, meme les plus alarmistes, le reconnaissent...



  • nenette 2 mars 2010 12:02

    http://coeuradoption.org/blog/

    (im)postures et (in)consequences

    Le Ministère des Affaires étrangères a annoncé le 18 février 2010 aux adoptants en Haïti l’arrêt des procédures de rapatriement de leurs enfants.

    Il semble qu’à la source de cette décision il y ait les textes parus le 17/02/10 d’abord sur le blog http://bboeton.wordpress.com/2010/02/17/ladoption-nest-pas-une-action-humanitaire-durgence/ puis relayés sur le blog « Abandon-adoption », sous le titre un peu rabâché de « L’adoption n’est pas une action humanitaire d’urgence ».

    A première lecture, ces textes dénoncent les conditions d’accueil des enfants rapatriés (...) Or, la suite du texte stupéfie : c’est une charge virulente contre des parents inconséquents aux comportements inadaptés. Force est alors de se demander à quel titre ces deux personnes se trouvaient là : observateurs ? psychologues ? psychiatres ? psychanalystes d’urgence (sans doute une nouvelle notion) ?

    Il est bien dans l’air du temps de dénoncer l’attitude irresponsable des parents adoptants (ceux qui veulent un enfant « à tout prix »..). Mais est-ce une posture de psychanalyste que de condamner ainsi sans autre forme de procès ni recul  ? Non, on ne peut pas en trois minutes faire un diagnostic sur l’état psychique d’un individu, et c’est fort heureux… ! Tout être humain a en lui un potentiel spécifique de fragilités mais aussi un potentiel de développement. Encore faut-il que ce potentiel soit soutenu.

    Ceux qui ont choisi d’adopter en Haïti viennent de traverser une période particulièrement traumatisante : certains enfants sont décédés lors du séisme, d’autres le sont des conséquences de leurs blessures, certains parents ne savent que leur enfant est encore en vie que par les images terribles diffusées par les médias. Ils ont eu à se battre contre le ministère des affaires étrangères qui réfutait l’idée même d’une évacuation des enfants adoptés (donc reconnus comme tels par les autorités haïtiennes), ils ont gagné le rapatriement d’une partie des enfants, ont tremblé de ne pas savoir quand ni même si leur enfant ferait partie du voyage. Ils n’ont eu que quelques heures pour se préparer à venir les chercher et les accueillir dans les conditions déjà décrites…

    Ces parents ont besoin du respect et de l’empathie de tous afin de pouvoir se donner comme famille à cet enfant. Tranquillement, doucement. Avec les erreurs qu’ils commettront forcément, comme tous les parents…

    Hélène Marquié-Dubié
    Maître de conférences en psychologie
    Présidente de Cœur Adoption


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