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nenette

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  • nenette 2 mars 2010 11:49

    Des avis contre Morano

    http://www.etic-communication.com/haiti/index.php?option=com_content&view=article&id=75 :-les-psy-contre-morano-1502-11h&catid=3:communiques


    Marie-Laure Grivet-Tour, psychanalyste et psychothérapeute, membre de la Société Internationale de Psychologie Analytique.

    « Toute mesure visant à retarder l’adoption de ces enfants déjà soumis au trauma de ce terrible séisme, ne ferait qu’ajouter à leur détresse. Je ne vois donc pas l’intérêt qu’il y aurait pour ces enfants d’un séjour en Guadeloupe, sauf à privilégier des raisons administratives qui, en la circonstance, leur feraient subir une violence, une de plus mais celle-ci serait le fait des hommes."

    Brigitte Allain Dupré, psychanalyste pour enfants, SFPA-Institut CG Jung

    je pense que les enfants qui étaient concernés par des procédures d’adoption au moment du séisme en Haïti doivent rejoindre au plus vite leurs familles adoptantes ici en France. Il me semble que l’idée d’une sorte de quarantaine en Guadeloupe ne tient pas compte du danger qu’il y a à ajouter l’expérience d’un attachement rompu par une séparation de plus pour ces enfants déjà très malmenés par les événements.

    Eve Pilyser, psychanalyste pour enfants

    (...) étant donné que beaucoup d’enfants concernés connaissent déjà leurs parents adoptants et qu’un lien, même débutant a pu se tisser entre eux, il n’y aurait, de mon point de vue, pas de traumatisme supplémentaire à accélérer les procédures d’adoptions. (...) Ces enfants ont besoin, à présent et avant tout, pour panser ce nouveau traumatisme, de sécurité et de stabilité, à tous niveaux. il me semble qu’imaginer un temps dans un lieu intermédiaire présente plus d’inconvénients que d’avantages ; Il doit être pris en compte que les personnes s’occupant au quotidien de ces enfants ont elles-mêmes subi un traumatisme violent, et se trouvent probablement pour la plupart dans un travail de deuil qui commence quand elles ne sont pas encore sous le choc de ce qu’elles viennent de subir. Or, les enfants et en particuliers les petits enfants sont extrêmement sensibles à l’humeur affective et émotionnelle de leur entourage proche et peuvent s’en trouver terriblement perturbés. Il n’y a bien sûr aucune solution sans souffrance ici ni aucune généralité qui vaille au cas par cas. »



  • nenette 2 mars 2010 11:40

    http://www.masf.info/MASF-general/Arret-des-adoptions-en-Haiti_977

    « Le MASF est indigné par la décision de Monsieur Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères d’interrompre l’arrivée en France des enfants ayant fait l’objet d’un jugement d’adoption prononcé par un tribunal haïtien. Doit-on attendre que les traumatismes décrits par les psy soient évalués, pendant que ces enfants restent dans un pays dévasté ? Leurs traumatismes seront-ils moindres ? Le MASF a toujours souhaité éviter la précipitation dans l’intérêt des enfants, mais plus d’un mois après le tremblement de terre, on ne peut pas parler de précipitation. La situation en Haïti exige que ces enfants de parents français puissent arriver immédiatement en France. »



  • nenette 2 mars 2010 11:31

    http://www.lavoixdesadoptes.com/documents/LVDA-Communique_Haiti_19102010.pdf

    Extrait :
    « Ces enfants, pour une partie, ont eu a la chance avant le tremblement de terre d’avoir une famille en France qui leur deja avait ete attribuee et devaient rejoindre le sol francais d’ici peu de temps. Leur identite, tout comme leur etat d’enfant abandonne avait ete etabli. Dans ces cas-la (...) nous prenons part pour un rapatriement le plus rapide possible (...). Pourquoi prolonger leur souffrance si une famille les attend deja ici ? »



  • nenette 1er mars 2010 21:53

    Haiti : l’emoi d’une directrice de creche devant l’ingerence de l’UNICEF

    http://coeuradoption.org/blog/

    Qui dirige les services sociaux haïtiens ? L’UNICEF ? Ne pouvons-nous agir pour sauver les enfants dont nous avons la charge et faire ce qui est le mieux pour eux sans la permission de l’UNICEF ?



  • nenette 13 février 2010 16:26

    Greg,

    Vous rappelez que « notre schéma de vie comme notre schéma familial n’est pas universel », c’est juste, dans notre vision un enfant est desiré, programmé et attendu. Le nombre d’enfants abandonnés a diminué en France quand les mentalités ont evolués, (qu’on a plus parlé de « fille mere » mais de « mere célibataire »), et bien sur quand l’acces a la contraception s’est généralisé.

    Dans le film que vous evoquez, le traumatisme est bien l’abandon, quand la petite fille comprend qu’on ne reviendra pas la chercher. La raison de son abandon n’est pas economique, mais socio-culturelle, papa s’est remarié... La suite est dans la BD « couleur de peau miel ». 

    L’abandon et la vie en institution tuent, pas l’adoption. Le taux de mortalite infantile est élevé en institution, tous les enfants abandonnés et élevés en collectivité ne trouvent pas de raison de se battre pour vivre...

    Je sais que certains enfants adoptes se retrouvent placés, souvent parce qu’ils sont trop abimés deja par leur courte vie et qu’ ils souffrent de lourds problemes psychologiques, pensez-vous que le foyer pedagogique fera mieux ? Ou que leurs problemes auraient disparu s’ils etaient restes dans leur orphelinats « au sein de leur communaute locale » ? Ne pensez-vous pas que leurs difficultes venaient de la aussi ?

    Petit rappel : je viens de lire que deux femmes sur trois ne souhaitent pas reprendre contact avec l’enfant qu’elles ont abandonné plus tot... Donnons une chance a leur enfant de refaire leur vie aussi.

    J’avais vu une tres jolie emission sur un foyer pedagogique, avec une poignee d’enfants vivant dans une maison, la personne suivie par les cameras y travaillaient la nuit. Ils avaient l’air d’aller bien ces enfants, pourquoi cette impression de malaise qui ne m’a pas quitte pendant le reportage ? Peut-etre que tout l’equilibre apparent semblait bien precaire, surtout quand les enfants revenaient d’une visite chez leurs parents biologiques et qu’il fallait les ramasser a la petite cuillere... Peut-etre aussi que la travailleuse sociale expliquait trop clairement la distinction entre ses enfants et les enfants dont elles s’occupaient pour son travail, meme si elle y etait tres attachee. N’idéalisez-vous pas un peu Greg ? Je ne pense pas qu’on puisse comparer avant longtemps le foyer de vie et le meilleur des orphelinats... En attendant de vivre dans un monde merveilleux et juste, pourquoi sacrifier des enfants ?


     


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