Un petit bémol en plus, je ne crois pas que quand on est dans la mouise ( sdf) il est si facile que ça de trouver un accès internet et le matos qui va avec pour pondre son mal-être sur la toile.
Fin du texte : Dans 15 jours, avec la femme de ma vie, ta chère maman mon garçon, que j’ai retrouvée depuis lors et qui va bien mieux, nous allons passer devant le Tribunal de cette ville pour essayer de ne pas perdre l’appartement que nous occupons
Je suppose, au vu de cette phrase, qu’il n’est simplement plus SDF.
Articles à envoyer directement à tous nos députés, ça résumera mieux la situation que les longues heures de « débats » dans l’hémicyle, auxquelles d’ailleurs la grosse majorité d’entre eux n’a pas assisté !
Peut-être aussi devrait-on contacter des journalistes (télé, journaux, radio) pour qu’ils expliquent rapidement, concrètement et très simplement en quoi consiste ce projet de loi. Les seules allusions à celle-ci dans les médias classiques se sont résumées au fait qu’elle ait été rejetée et sera revotée.
Je tiens quand même à vous féliciter pour votre article, qui lève tout de même une polémique intéressante.
Mais continuons votre démonstration : en effet on peut dire que ceux
qui ont accès aux statistiques puissent mieux vendre en connaissant les
habitudes de consommation des clients
Cependant, il ne s’agit plus seulement, pour ceux qui ont les statistiques, de s’en servir pour mieux vendre en connaissant les habitudes des clients, ils les utilise déjà pour modifier les habitudes et comportements ! Et c’est bien cela qui est dangereux.
Jusqu’au jour où un bloggeur présentera la démarche. Expliquera comment
cela fonctionne. Les clients qui liront le post, comprendront le
mécanisme ... et seront dès lors plus vigilants !!
Et malheureusement, je peux dire d’expérience que les personnes qui liront le post et comprendront le mécanisme ne modifieront pas pour autant leurs petites habitudes (ne pourront ou ne voudront pas), et je suis le premier concerné. J’ai toujours la carte de fidélité de mon magasin « préféré », qui leur sert de me tracer et de me profiler. Certes, je remplis le minimum d’infos me concernant, je ne répond pas aux sollicitations constantes des pubs, offres promotionnelles et autres réductions (sans doute parce que je sais que je suis manipulé, vous avez raison), mais je n’en suis pas moins une statistique pour eux.
Mon idée est que la multiplication des informations, même s’il y a un
danger (que je ne nie pas), induira « dans un système déquilibre », les
protections équivalentes.
Je pense justement que la sur-information du net mène à la désinformation des individus. Trop d’éléments contradictoires pour une simple recherche sur une question que l’on peut se poser. Et la désinformation mène à l’ignorance. En parallèle, les puissants qui ont accès aux informations contenues dans les bases de données des fichiers nationaux (Secu, Police), les fichiers d’entreprises (banques, distribution) et réseaux internet (réseaux sociaux) peuvent, en regroupant ces informations, obtenir un pouvoir incomparable...
Finalement, je suis d’accord avec vous sur le fait qu’internet procure une sur-information, mais je ne pense pas que celle-ci nous protège. Elle contribue plutôt à la désinformation des individus, les rendant ignorants, et internet permet en même temps, pour les élus et puissants, de rassembler des masses d’informations inimaginables mais parfaitement justes et utilisables. Informations terriblement dangereuses une fois regroupées et exploitées.
D’accord avec toi, Pallas, sur le fait que la société d’aujourd’hui est individualiste à l’extrème. Il y a cependant une chose sur laquelle je ne suis pas d’accord avec toi, et sur laquelle tu te contredis.
La société actuelle a formé les individus au « chacun pour soit » et « après moi le déluge ». Les seuls groupes importants auxquels souhaitent appartenir les individus sont les groupes qui rapportent de l’argent, les entreprises. Cela est de plus en plus vrai. Les gens perdent leurs attaches familiales, amicales, et deviennent incapables de s’intégrer à de véritables groupes sans opportunité pécunière ou mercantile derrière.
Dans ces conditions, il me semble impensable d’en arriver aux guerres civiles que tu décris. Une guerre civile signifie une rebellion des individus de la population d’un pays contre un pouvoir ou une autre partie de la même population. Seulement cela nécessite un minimum d’organisation et de « sacrifice » (au sens temporel, corporel, pécunier) que les individus deviennent incapables de fournir. Cela signife aussi des liens forts entre individus, la nécessité d’une relation de confiance entre eux qui n’existe d’ores et déjà plus. Plus de possibilité d’organisation, plus de rapprochement entre individus, plus d’unions sans intérêts immédiats.
Lorsque les individus prendront conscience (s’ils prennent conscience !) de la nécessité d’appartenir à un groupe plus « sérieux » (je ne parle évidemment pas des réseaux sociaux, fanclubs de foot, guildes de World of Warcraft) et non mercantile, ils feront leur possible pour s’intégrer à ces groupes. S’ils ne prennent pas conscience de cette nécessité, ils continueront d’appartenir à ces groupes superficiels et/ou mercantiles. A ce moment-là, les techniques de manipulation décrites dans mon précédent commentaire seront encore plus au point qu’elles ne le sont aujourd’hui, et l’individu s’enfermera dans un carcan qu’il ne croira qu’être celui du groupe, mais qui sera bien celui du pouvoir controlant chaque groupe. Bienvenue dans le meilleur des mondes !