2.Je
ne conçois pas que celui qui peut tout et qui s’il avait
voulu, aurait créé des hommes sans besoins physiques, sans besoins d’âme
sœur,
sans besoins d’affection, sans besoins tout court ait pu nous créer
comme ça et
nous demander d’aller à l’encontre de ce que nous sommes.
Nous le demande t-il ?
Je ne suis pas croyant, et pourtant j’ai fait plusieurs fois l’expérience du jeûne ou du « vœux » de silence ou de l’abstinence sexuelle. Le but de ces pratiques est à mon avis des plus simples : s’arrêter pour considérer les choses différemment. Dieu m’a donné la parole et la liberté de ne pas en user. Et lorsque je cesse d’en user, que je sors du brouhaha mental, je me sens plus près de Dieu, et peut-être le suis-je.
"Ces observations – concluent les deux auteurs – demanderaient la
remise en question d’un contexte culturel plus vaste, souvent accepté
sans esprit critique, qui approuve les transgressions et les
perversions comme manifestations de liberté et de spontanéité". Pour
que la pédophilie soit reconnue comme une perversion et combattue, "il
faut qu’elle fasse l’objet d’une norme qui sera éthique et
psychologique avant d’être juridique".
Il me semble qu’en plus de ce contexte culturel, il faut prendre en considération les enjeux politiques et/ou idéologiques associés à des cas particuliers et servis par nos bien-aimés médias. Comment peut-on voir deux cas traités simultanément avec une approche radicalement différente du délit (crime ?) sans que personne (ou presque) ne dénonce ce deux poids deux mesures ? Je veux parler bien sur des cas de pédophilie (et éphèbophilie - merci d’enrichir mon vocabulaire mon père) au sein de l’Église catholique et de l’affaire Polanski. Alors que d’un côté on va jusqu’à parler de crime contre l’humanité (corrigez moi si ma mémoire défaille), de l’autre on n’a de cesse d’inverser bourreau et victime.
Il est clair que les homosexuels considèrent qu’ils ne seront pas libre tant qu’il y aura des catholiques, du moins ceux participant à des manifestations/provocations du genre. Alors qu’ils arrêtent de s’étonner de voir une réaction en face.
Vous voulez vous embrasser entre même sexe, et bien faites, c’est le dernier de mes problèmes. Mais arrêtez de vouloir diaboliser à tout prix les catholiques (pour qui je n’ai aucune sympathie particulière). Marre de tous ces groupuscules qui passent leur temps à cultiver la haine de l’autre, que vous soyez homo, catho, juif ou musulman, de droite, de gauche, pro ou anti, il est temps de perdre ces habitudes d’enfants gâtés, et d’apprendre à accepter et à respecter la différence.