"Enfin, et c’est l’axe principal de ses revendications, il affirme que
l’horreur du crime n’a été attribuée qu’au seul Youssouf Fofana, alors
que pour lui le « gang des barbares » fonctionnait selon une logique de
groupe."
Une logique de groupe sous-entend une désindividualisation des membres, une non-remise en question de la logique du groupe ou du pouvoir du meneur. Pour le gang des barbares qui comporte plus d’une vingtaine de personnes je crois, il y a pu avoir un début de hiérarchisation (l’exercice du pouvoir direct n’est plus possible).
Il me semble donc que si le discours rapporté de ce Richard Pasquier est authentique, ce monsieur se tire une balle dans le pied...
4) La negation d’un peuple gaulois Original sert surtout de pretexte
aux negationnistes qui tentent de justifier la colonisation actuelle de
notre pays en se basant sur une histoire reecrite tronquée. Si il n’y a
pas de gaulois, les Français »authentiques« n’existent pas et donc
l’immigration serait legitime et tous devrait pouvoir venir chez nous
impunement...
5) La colonisation africaine actuelle est RECENTE et 95% des familles sont arrivées Apres 1970, »grace" a Giscard d’Estaing....
6) Les immigrés espagnols, est-europeens (polonais) sont venus pendant et apres la seconde guerre mondiale. Les portugais sont venus au moment de la dictature militaire....
L’immigration est un phenomene RECENT en tant que phenomène de MASSE. On
ne peut pas comparer les apports de quelques intellectuels europeens,
de façon continu, au cours des siecles avec les 200 000 à 500 000
etrangers africains qui debraquent chez nous , chaque années depuis le
debut des années 70.....
A la lumière des connaissances actuelles officielles sur les Celtes, ou les Gaulois, ceux-ci ne représentent pas le « français originel ». Ces territoires étaient peuplés avant l’époque de ceux qu’on désigne généralement du nom de Celte (les Français ont tendance à préférer « Gaulois ») et de plus personne ne sait comment ces Celtes (Gaulois) se nommaient eux-même, et même si ils se considéraient comme un peuple. La civilisation celtique est reconnue et nommée par les chercheurs à partir des périodes dite de Halltsatt (Autriche) et de La Tène (Suisse). On retrouve des éléments de ces cultures de l’Espagne aux Balkans.
Les Celtes (Gaulois) étaient des immigrés... enfin, disons plutôt des semi-nomades. Ils n’étaient pas attachés à un territoire et n’avaient pas de sentiment nationaliste tel qu’on le conçoit aujourd’hui. Comme illustration : Les Helvètes, une des plus grande et plus puissante « tribu gauloise » s’étaient arrangés pour obtenir un nouveau territoire, sur la côte Atlantique afin, probablement, d’échapper à la continuelle pression démographique est-ouest (en l’occurrence, les continuels accrochages avec des tribus germaines), ils brûlèrent et détruisirent leurs villes et villages et abandonnèrent leur terres...
Il y avait un peuple en Europe, avant les Celtes. Un grand peuple (par ses vestiges : des milliers de menhirs, dolmens) duquel nous ne savons presque rien. Et avant ce peuple mystérieux, un autre, lui totalement oublié ? Pourquoi pas...
Du coup, votre argumentation sur l’immigration me semble plutôt légère...
"Si l’engagement de ce pays dans la voie de la démocratie doit être
soutenu et encouragé, si le processus électoral se déroule dans la
transparence (ce que nous souhaitons et observerons avec la plus grande
vigilance), il est un fait qui peut heurter la sensibilité : la
candidature de Mr Ali Ben Bongo Ondimba.
...
Effectivement, d’un point de vue démocratique cela est tout à fait
admissible. Mr Ali Bongo a le droit de solliciter le suffrage du peuple
gabonais pour devenir président du Gabon.
Seulement, après 41 ans d’exercice sans partage du pouvoir par son
défunt père, je me demande s’il est opportun pour le Gabon, mais aussi
pour l’Afrique qui change, de voir un Bongo fils succéder à un Bongo père."
Encourageons les Gabonais dans leur effort diplomatique, mais pas trop quand même !
Cette contradiction dans vos propos ne sert pas la Démocratie. Ce genre de contradiction est bien trop fréquent dans nos discours quand nous parlons d’exporter notre magnifique démocratie. Aidons ces pauvres bougres à sortir de leurs mécanismes dictatoriaux, mais attention à ce qu’ils le fassent de manière à nous satisfaire.
En fervent défenseur de la démocratie, je respecterais le choix des Gabonais si ils en venaient à élire le fils pour succéder au père.
Malheureusement, et particulièrement en Afrique, une élection se passe souvent hors des urnes, et souvent aussi hors du pays.
"Des échantillons prélevés sur Edgar Hernández -un enfant de 5 ans
qui avait survécu à la grippe grâce à un cocktail d’antibiotique et de
paracétamol- furent alors envoyés à un laboratoire d’Atlanta.
Surprise : on y détecte la présence du fameux H1N1 ; alors que les
tests effectués au Mexique signalaient seulement la présence du virus
de la grippe « classique »".
Faut-il y voir l’incompétence des laboratoires mexicains ? Le virus H1N1 est-il difficile à détecter ? Pourquoi des échantillons furent-ils envoyés à un laboratoire d’Atlanta, et à l’initiative de qui ?
Bon article, mais j’aurais aimé vous voir approfondir un peu plus certains points...
@Bois Guibert "Alors, si on veut voir les réalités en face, et pas à la façon de
Barack Oblabla, il faut affirmer sans ambages que l’Afrique résiste au
progrès depuis deux mille ans, pour ne pas remonter au déluge, et
qu’elle tient « victorieusement » tête au développement depuis un
demi-siècle.
Il resterait à se demander pourquoi… Mais il est possible que
certains hésitent à soulever la question par crainte des réponses
qu’ils pourraient être amenés à formuler."
Vous considérez donc connaître cette réponse. Et en vous lisant je comprend que celle-ci, que vous n’osez que suggérer, est une théorie de hiérarchisation des groupes humains.