Depuis 40 ans en France il y a eu plusieurs alternances démocratiques, les élections ont toujours été libre et le peuple a largement profité de l’argent emprunté (les fonctionnaires ont été payés, les chômeurs indemnisés, les pensions de retraite versée, les routes entretenues, des hôpitaux et des écoles construites, le pays défendu, la sécurité assurée, les frais de santé en grande partie remboursé, les enfants instruits, les quartiers aménagés ...).
La dette française me semble bien plus légitime que la dette de la RDC (au hasard) que les différents dictateurs se sont mis dans les poches sans que le congolais de base n’en voit jamais la couleur.
Imaginez un instant la situation suivante : vous êtes locataire, la toiture est à refaire, le propriétaire emprunte à une banque l’argent des travaux, ne fait pas les travaux, se paye avec l’argent une croisière autours du monde et le banquier vient vous réclamer l’argent. Vous trouveriez cela légitime. Non. Et bien c’est exactement cela qui s’est passé dans de nombreux pays africains.
Le problème est que ces dettes ont été contractée par des régimes politiques illégitimes au nom de peuples qui n’ont pas eu leur mots à dire et sans qu’ils ne voient les premier centimes de l’argent prêtée, immédiatement retournée dans le pays créancier et placé sous le nom du chef d’état et de sa famille. Donc les pays en questions ne peuvent être tenus pour débiteur, seul les ex-chefs d’état pourraient l’être et ils sont depuis devenus insolvables.
Ces dettes étaient au niveau de pays entier un forme d’esclavage pour dette, pratiques interdites par les lois internationales.
La République financent d’innombrable associations politiques, philosophiques, syndicales, militantes dont certaines (Act-Up par exemple) sont coutumières d’actions illégales.
Au milieu de ce panier de crabe il y aussi les écoles confessionnelles sous contrat d’association qui ne sont certainement pas les plus nuisibles !