Étonnant ce qu’un simple tweet peut déchaîner comme réactions hostiles !
« Où est la maman ? » : par un simple tweet, Marion Maréchal relance le débat sur la GPA
... "Aux macronistes qui l’accusent d’« homophobie », Marion Maréchal les renvoie aux déclarations passées du président de la République qui, en avril 2017, assurait que « la GPA restera[it] interdite en France. C’est une question d’éthique et de dignité. » Trois ans plus tard, Emmanuel Macron réaffirmait sa position : « Les lignes rouges sont réaffirmées. Ainsi, il n’est pas question d’autoriser la gestation pour autrui en France. »...
Le 8 avril, une nouvelle descente de la police anti-terroriste visait le mouvement écologiste. À l’aube, 17 personnes étaient enlevées chez elles par des individus cagoulés et lourdement armés, et conduites pour plusieurs jours au cachot, soupçonnées d’avoir participé à une manifestation contre une usine de ciment.
Le récit des interpellés auprès du média Reporterre est un aperçu concret du terrorisme d’État.
Un enseignant est mis « à plat ventre, les deux mains menottées dans le dos » par des hommes avec des fusils d’assaut prêts à tirer, puis passé à tabac : « ”Ils commencent à se déchaîner”, raconte-t-il. Coups de poings et de pieds dans les côtes et le ventre. ”Allez, une petite dernière”, lui aurait lancé un agent de la brigade avant de lui asséner un coup de poing dans l’arcade, avec un gant coqué ». En garde à vue, le médecin a confirmé plusieurs hématomes au niveau des côtes et du visage.
Chez Mathilde, mère de famille, « une équipe d’intervention de la BRI est entrée dans la maison, où se trouvaient mes deux enfants de 4 et 8 ans. J’avais l’impression d’être prise en otage », décrit-elle. »
Toutes les personnes ont été embarquées dans une voiture, les yeux bandés, comme des otages, et une partie « emmenés à toute allure vers les locaux de la Sous-direction antiterroriste (SDAT), à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Direction le quatrième sous-sol. » Pendant trois à quatre jour, une torture blanche faite de fouilles quotidiennes, d’interrogatoires interminables sur leurs lectures et leurs idées politiques, et de néons blafards faisant perdre toute notion du temps et de l’espace.
Mathilde raconte : « Ils m’ont lâchée, menottée dans le dos et les yeux bandés, dans une rue de Paris, en pleine nuit, sans téléphone. J’avais un sac avec ma culotte sur laquelle ils ont prélevé de l’ADN », raconte la mère de famille.
Terrorisme d’état contre les écologistes Deux articles traitants de la manière dont le terrorisme d’état est appliqué contre des militants écologistes. Le premier article de Reporterre raconte comment le terrorisme d’état est utilisé contre les écologistes, comme dans toute dictature qui se respecte, séquestration et torture (passage à tabac). Le second article est de Contre Attaque fait l’analyse de la situation et de sa finalité : terroriser. Dans les sous-sols de l’antiterrorisme, l’enfer de militants écologistes
Reporterre Interpellations brutales, gardes à vue interminables. 17 personnes ont été arrêtées le 8 avril dans le cadre d’une action contre Lafarge en 2023, avec les moyens « disproportionnés » de l’antiterrorisme. Elles racontent.
Il est 6 heures du matin, en région parisienne, lundi 8 avril, lorsque Guillaume est réveillé par le bruit des « coups de bélier », puis par « l’énorme fracas » de la porte « défoncée » de l’un de ses voisins. Quelques minutes plus tard, il entend une deuxième tentative d’intrusion chez un autre de ses voisins. Après deux erreurs, l’équipe de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) parvient finalement devant son appartement. En ouvrant la porte, Guillaume se retrouve nez à nez avec un fusil d’assaut pointé en sa direction.
« À terre, retourne-toi », lui crient les agents cagoulés. En quelques secondes, l’enseignant se retrouve à plat ventre, les deux mains menottées dans le dos. « Ils commencent à se déchaîner », raconte-t-il. Coups de poings et de pieds dans les côtes et le ventre. « Allez, une petite dernière », lui aurait lancé un agent de la brigade avant de lui asséner un coup de poing dans l’arcade, avec un gant coqué. Sur le compte-rendu médical établi le lendemain de sa garde à vue et que Reporterre a consulté, le médecin note plusieurs hématomes au niveau des côtes et du visage.
« Hébété », Guillaume écoute les chefs d’inculpation : association de malfaiteurs, dégradations en réunion et séquestration lors d’une action contre une centrale à béton de Lafarge près de Rouen, le 10 décembre dernier. lire la suite : https://www.legrandsoir.info/terrorisme-d-etat-contre-les-ecologistes.html