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Nometon

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Je me (dé)bats contre tout ce qui me semble faux... les lieux communs, le prêt-à-penser, les dogmes, anciens, nouveaux, la bien-pensance, la peur aveugle et son cortège de chimères.

Pour utopie, la république universelle ; à faire et à discuter.

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Derniers commentaires



  • Nometon Nometon 13 septembre 2010 11:17

    Sidérant. Révoltant. Poignant.

    On peine à imaginer que des mineurs aient pu subir un emprisonnement pénitentiaire par simple décision administrative, nécessairement arbitraire à défaut d’une procédure contradictoire (donc d’une défense). Les dégâts psychologique, physique, sensoriel, sociaux sont tout bonnement intolérables à cet âge et dans ces conditions. Au-delà de la reconnaissance d’un tord manifestement considérable, les autorités qui ont organisé cela devraient être contraintes à une réparation qui, à défaut de « réparer » réellement, offrirait à celles (et ceux) qui ont souffert de ces abus des moyens, peut-être, de (re)bâtir. La reconnaissance officielle devrait aller jusque-là, c’est à mes yeux une évidence !

    Merci pour ce témoignage. Courage à vous !



  • Nometon Nometon 11 septembre 2010 10:57

    Il est toujours risqué de s’en prendre textuellement à un livre religieux et ce pour plusieurs raisons :
    - les grands monothéismes sont des religions du Livre ; leur Livre de référence (respectif) est revêtu d’une dimension sacrée. Il exclut de fait tous les autres : la majuscule témoigne assez bien du rapport que les croyants entretiennent avec ce message et cet écrit-là, en comparaison avec tout autre ouvrage (ontologiquement « pensé » avec une minuscule).

    - cette sacralité du Livre nécessite mécaniquement une caste revêtue du même caractère sacré (saint) que le Livre lui-même : prêtres, pasteurs pour les chrétiens. Leur sacralité peut être sacerdotale (catholiques, orthodoxes) ou, dans les religions juive et en partie musulmane ainsi que chez les protestants, doctrinale (docteurs du Livre, c’est-à-dire, savants du Livre).

    Il en résulte que tous les croyants monothéistes rejètent systématiquement, par principe, la lecture et la critique de leur Livre par un profane et pire encore, par un athée. Il suffit de lire les commentaires navrants des gens que ce billet a choqué : « on ne peut pas prendre la bible au pied de la lettre » etc. En clair, cher auteur, les croyants vous réfuteront le droit de commenter ou de critiquer leur Livre, car vous êtes dépourvu de foi, donc incapable de « comprendre » le message divin.

    Cette négation de la critique et du commentaire est inhérente à la religion, et plus encore aux trois religions du Livre. Elle conduit au dogme, par absence de remise en cause. Au final, elle conduit à l’obscurantisme.

    Il est donc d’autant plus essentiel de ne jamais s’interdire de reprendre ces textes. Rappelons que les évangiles chrétiens sont des textes choisis par les églises parmi un ensemble beaucoup plus vaste dont la plupart a été rejeté, tout à fait arbitrairement, et déclarée apocryphe, ce qui en dit long sur les méthodes politiques et doctrinales de cette caste religieuse.

    Personnellement, je dis bravo à l’auteur : il faut toujours du courage pour affronter les croyants sur le terrain de leurs propres textes !



  • Nometon Nometon 11 septembre 2010 00:15

    Plusieurs remarques :
    - S’agissant d’enfants confiés à une école de la République, il est intolérable d’imaginer qu’on puisse imposer à la moitié d’entre eux le port d’un signe religieux, où que ce soit !
    - S’agissant d’un signe ostensiblement sexiste, cette obligation serait objectivement non conforme à la loi française, en totale rupture avec le principe d’égalité.
    - S’agissant du respect d’une pratique religieuse dans un établissement religieux, c’est effectivement un élément à prendre en compte. Pour autant, il ne saurait, en aucun cas, prévaloir sur les deux principes évoqués précédemment qui eux, ont force de loi.

    En conclusion de tout ceci : la proposition d’un enseignant d’emmener un groupe d’élèves dans un lieu à obédience religieuse et de les soumettre, par ce choix, à une humiliation sexiste, est proprement scandaleuse.
    Si j’étais parent d’élève dans un cas pareil, je réagirais très vivement auprès de l’inspection et du recteur, exactement comme l’a fait un commentateur (bob 34).



  • Nometon Nometon 2 septembre 2010 16:13

    La lapidation était d’usage courant par les premiers chrétiens et tout particulièrement contre les tenants des religions antiques, que les prêtres du Christ nommèrent « païens ».

    Exemple illustre : Hypatie, femme brillante, philosophe et scientifique qui dirigeait l’école d’Alexandrie (la fameuse - merveilleuse - Bibliothèque d’Alexandrie), fut lapidée par les chrétiens.
    Précisons la scène : Hypatie est arrachée à sa voiture, entraînée dans une église, siège patriarcal, consacrée à saint Michel. Elle est déshabillée, tuée à coups de tessons, mise en pièces. Ses restes sont promenés par les rues et brûlés.

    Voici ce qu’en dit d’elle le chrétien Jean de Nikiou (Nicée) au VIIe siècle, justifiant son meurtre abominable dans la grande tradition des églises monothéistes :
     " En ces temps apparut une femme philosophe, une païenne nommée Hypatie, et elle se consacrait à plein temps à la magie [théurgie, selon Michel Tardieu], aux astrolabes et aux instruments de musique, et elle ensorcela beaucoup de gens par ses dons sataniques. Et le gouverneur de la cité l’honorait excessivement ; en effet, elle l’avait ensorcelé par sa magie."

    Qu’on juge de l’intelligence et de la tempérance de ce sordide personnage !

    Et si la lapidation fut abandonnée plus tard, les chrétiens usèrent d’un moyen de mise à mort encore plus cruel : le feu ! Les hérétiques ont été brûlés en place publique, en Europe, voici de cela quelques siècles à peine.

    Aussi ne crains-je pas de dire que la mauvaise foi, c’est la vôtre, Catherine Segurane, et qu’en cela vous la partagez avec tous les marchands de Dieux, quels que soit le nom que leurs dévots leur donnent.



  • Nometon Nometon 1er septembre 2010 11:39

    Bravo à Imhotep pour sa pugnacité.

    Aux quelques commentateurs (ils sont 3) qui s’insurgent contre cet article, ils utilisent des arguments de poubelle  : "vous n’êtes qu’un perroquet « dit Bulgroz à Imhotep, avec la sordide mauvaiseté du lâche et du capo.
    Le même Bulgroz : »C’est bien triste de finir comme ça, vous n’êtes pas procureur, ni juge d’instruction ou quoique ce soit dans le domaine de la justice, vous n’êtes rien d’autre qu’une conscience individuelle comme tant d’autres. Et comme tel, vous devriez être plus humble et plus circonspect.« 
    C’est tout l’inverse, Monsieur Bulgroz. Un procureur se doit d’être impartial et circonspect, car sa décision est celle de la justice. Elle engage l’Etat et représente l’intérêt commun. Un citoyen, lui, se doit d’être lucide et pugnace et, au besoin, de faire savoir publiquement son opinion lorsque des coquins salissent les institutions publiques, détournent leurs charges à leur bénéfice et au bénéfice de leurs »amis« et tout ceci, avec un sentiment d’impunité inacceptable.

    Aucun argument dans les critiques jetées comme des cailloux contre Imhotep et son article : seulement des inepties et des crachats qui témoignent de la qualité exacte de ceux qui s’y livrent.

    Woerth est typiquement un personnage de roman : l’homme qui a savamment construit une apparence de probité, avec son visage de bon comptable, qui a patiemment noué des réseaux dans les milieux de grande bourgeoisie et d’argent, avec la certitude qu’en servant les puissants du jour, il resterait à l’abri de tout ennui judiciaire. Et voilà ce personnage qui ne cesse, contre toute évidence, de parler de »son honnêteté« , de dire »qu’il ne ment pas« et, plus comique encore qu’il n’a »jamais menti !« 
     »Jamais menti«  !!! Mais qui n’a jamais menti ? Plus les preuves s’accumulent sur ses agissements bien pires que des mensonges, plus le faux »bonhomme« répand une image pieuse de sa propre personne. Si Woerth déploie un talent considérable, c’est à produire des concerts de lazzi. Ses gesticulations prêteraient à rire si elles ne révélaient à quel point »l’Etat Sarkozy« est véreux, improbe, corrompu. Dans la plupart des démocraties occidentales, un ministre comme Woerth aurait été contraint de démissionner depuis longtemps et il aurait sans doute entraîné avec lui son Premier ministre. Mais sous le règne de Sarkozy, les corrompus sont aux meilleures places. Et y restent !

    Un système tout à fait semblable au Second Empire. Sarkozy ressemble de plus en plus à Napoléon III. Et les ministres qui l’entourent ressemblent de plus en plus à leurs homologues d’avant 1870, quand il suffisait, pour avoir bonne place, de flatter le Prince et de le défendre contre ses critiques (forçant Victor Hugo à exil, lui qui avait surnommé le chef de l’Etat : »Napoléon le Petit"). Woerth est l’un des symboles de ce gouvernement dont l’histoire retiendra surtout la médiocrité et les gesticulations misérables.

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