Le dimanche vingt-quatre juillet, vers douze heures trente, deux
individus de type méditerranéen, âgés d’une vingtaine d’années, grands,
athlétiques, pénètrent dans le bar de la XXXXX à St XXXXXX xx WWW. Sur
dénonciation d’un adolescent de type asiatique resté à l’extérieur, ils s’en
prennent à un consommateur, M. Daniel X, villageois. Ils se précipitent sur lui
et le frappent au visage avec une brutalité inouïe.
Monsieur XXXXX, patron du bar et moi-même,
client, nous nous interposons afin de protéger de notre mieux notre concitoyen
surpris par la rapidité de l’attaque et déjà étourdi par les premiers coups.
Grâce à nos appels au calme et notre entrave physique à l’agression, nous
réussissons à plusieurs reprises à repousser les assaillants vers la sortie,
mais l’un d’entre eux, particulièrement agressif, nous déborde par deux fois et
porte deux coups d’une extrême violence auvisage de Monsieur X : un coup de poing à gauche vers
l’oreille puis, alors qu’à la suite cet assaut, la victime a mis un genou en
terre, me passant par la droite, il lui inflige un terrible coup de pied en
plein visage sans que je puisse le parer.
Les deux sauvages, courageusementtancés par Madame XXXXX, nouvelle
Catherine Ségurane, sortent enfin dans la rue et l’un d’eux menace publiquement
de faire subir le même sort à la femme et aux enfants de sa victime. Craignant
le retour des nervis, je fais fuir M. Daniel X, tuméfié, par une porte donnant
dans l’immeuble voisin.
Très troublé par cette agression intervenant au
milieu de notre traditionnel et amical apéritif dominical entre anciens, je
suis monté chez moi pour téléphoner à la gendarmerie et demander son aide pour
la sécurité du blessé. De retour au bar nous avons attenduen vain les secours. J’ai d’abord
accompagné M. Daniel X chez lui, puis au poste de gendarmerie de St XXXXX. Les
militaires avaient une affaire plus grave en cours, c’est la raison pour
laquelle ils n’étaient pas intervenus…
Monsieur le Préfet, je suis d’autant plus
scandalisé que j’ai quitté la capitale pour fuir ce genre de situation dont
j’ai souvent été le témoin, là-bas. Scandalisé, car j’y ai subi une agression
violente etgratuite dans le métro
de la part d’un africain. Scandalisé, car j’ai fui ma ville natale, Nice, où je
pensais avoir trouvé refuge et ne trouvais, à contrario, trente ans après l’avoir
quittée, qu’une cité littéralement envahie. Scandalisé, car j’avais cru pouvoir
respirer en m’installant, à dessein, dans ce petit village de trois mille âmes
du fin fond du centre de mon pays.
Ici, je trouvais l’amitié partagée avec
quelques villageois, le bonheur de vivre avec eux ces moments si rares qui font
que l’on prend conscience de l’épaisseur et de la consistance réelle de la vie
et du temps qui s’écoule sans fuir.
Choses simples du quotidien, rehaussées par
moments de maximes venues du fond des temps, partage du repas, du vin et de l’amitié
avec de véritables êtres humains, les chiens, la chasse, les contes des travaux
rudes des paysans d’autrefois, de la vie des villages, des femmes et des
hommes, voilà entre autres, ce que j’avais trouvé dans mon village du XXXX- XXXX.
La vie.
La fange des villes
est venue, d’un coup, maculer ce qui pouvait paraître n’être qu’un songe.
Ils sont venus, ils reviendront plus nombreux.
Voilà, Monsieur le Préfet, ce que je voulais
dire au représentant du gouvernement de la République Française, celle que j’ai
appris à connaître, à respecter et à aimer, d’abord dans ma famille, puis par
son Histoire que m’ont enseignée mes maîtres, au lycée Masséna de Nice et que
plus tard, mon engagement politique auprès du plus prestigieux des Français, a
fini de polir.
Tout cela finit, mais mal. Cela m’est
insupportable. Et vous, Monsieur le Préfet, comment supportez-vous un tel
abandon ?
Je ne vous demande rien, pas même de répondre à
cette question. Ceci n’est qu’un cri de détresse, de désespoir et de rage.
Avec mon respect, Monsieur le Préfet,
humblement.
Votre concitoyen,
Merci à
tous ceux qui m’ont fait témoignage de leur sympathie.
Ce 8 janvier 2001, il est 10 heures 30 à la station Etoile où je monte dans le RER, direction Nation....
Très peu de monde dans le wagon, moins de dix personnes sans doute. Je m’installe, comme souvent, sur un strapontin de plateforme côté couloir. Devant moi, les deux doubles banquettes face à face de la queue de voiture. Deux personnes les occupent : à ma droite une noire de dos et de l’autre côté un black tassé dans coin fenêtre, tourné vers moi. Le type semble somnoler, la casquette noire enfoncée sur le crâne. La longue visière lui cache la moitié du visage. La tête est penchée en avant je ne distingue rien, mais il me semble avoir déjà-vu cette image quelque part… Je le quitte du regard et balaye mon champ de vision vers la droite ou rien d’intéressant ne me retient.
Quand je reviens vers lui, il s’est redressé. Je vois ses yeux qui me fixent, durs. À la même hauteur, il me montre son majeur levé, obscène. Je ne veux pas le croire. Je me dis que ce n’est pas pour moi, que c’est pour quelqu’un d’autre et je tourne la tête sur le côté ; personne. Quand je reviens de face, il s’est levé. À ce moment, je comprends. Tout s’enchaîne vite. La peur s’installe immédiatement. Je le vois deux fois plus grand que moi. Chaque pas qu’il fait augmente ma panique. Je suis rivé sur mon siège. Ma cervelle semble s’être coagulé. Je n’en reçois plus d’ordre. Il me semble que je suis en dehors de moi et que je ne suis plus que le spectateur de ce qui se passe. Maintenant le type est gigantesque devant moi.
« Pourquoi tu me regardes ? » me fait-il, haineux. Je me sens esquisser un sourire de crétin. Il me gifle de haut en bas. Mes lunettes tombent à terre. Le temps de les retrouver et l’Africain s’est vautré en biais sur le strapontin fenêtre en face de moi. Ses jambes allongées semblent occuper toute la largeur de la plateforme. Il me regarde avec une attitude de mépris provocant.
Je suis resté immobile, figé, terrorisé. Seule la noire qui l’avait vu faire le geste et passer devant elle, a sursauté et poussé une sorte couinement quand il m’a frappé. J’étais crucifié de honte et de mépris envers moi-même de n’avoir pas eu le ressort de me défendre, d’être resté assis, de subir.
Cela faisait une minute et demie à deux minutes que nous avions quitté Etoile. Autant de temps allait s’écouler jusqu’à Auber. Ce sera long, très long, avec ce type en face de moi, vulgaire dans son attitude de visible plaisir d’avoir tapé un blanc. Un parmi ces crétins de blancs qui lui offrent un séjour gratuit dans leur pays, à leurs frais, nourri, « blanchi », soigné, payé, armé, pour rien en échange, rien que son arrogance, son mépris et sa haine.
À ce moment-là, moi je n’étais pas à me poser en défenseur de la cause du pays tant je me sentais honteux et lâche. Ne pouvant plus rester assis comme ça face à lui, et craignant qu’il ne recommence, je me suis rapproché de la porte, prêt à sortir à Auber. Je me suis noyé dans la foule pour fuir les regards des spectateurs la scène. J’avais l’impression que la trace du coup se voyait sur ma joue. Devant un café à la buvette de la station, j’essayais discrètement avec un mouchoir en papier d’effacer l’affront.
Jusqu’à cet instant, je n’avais pas eu de penser particulière à propos de mon agresseur ; la peur m’anesthésiait. Quand cette dernière s’estompa, je pris conscience que le premier acte de racisme auquel j’étais mêlé, j’en étais la victime et l’agresseur était un nègre.
À partir de là, mon regard envers eux changea. Non pas que je fus indifférent jusqu’alors à leur nombre grandissant dans le métro pour ne considérer que ce lieu, mais dès lors ils me devinrent insupportables. Les rares personnes auprès des quelles je cherchais un secours moral ne me l’apportèrent pas. Aucune, bien sûr ne me reprocha de ne pas m’être défendu. Aucune non plus ne s’indigna pas plus que de traiter de con mon agresseur comme s’il se fut agi d’une banale engueulade entre automobilistes irascibles. Dans ce sens-là, l’aspect raciste de la chose leur échappa entièrement. Je n’ai pas de peine à imaginer leurs états d’âme si le contraire s’était produit. On peut croire aussi que la honte que j’éprouvais m’avait conduit à un appel à l’aide moral auprès de très proches, voire d’intimes. Les mythes incapacitants sont redoutablement efficaces. Ils les ont empêchés de réagir, comme moi. Les lois scélérates de Pleven et dernièrement de Gai Sot, ce complice de la Tcheka, de Staline et du goulag, pourraient avec le concours du Mrap, de la Licra et autres droit-de-l’hommistes de tous poils me traîner au tribunal pour les propos que je tiens. À ce rythme, la pensé même pourrait être condamné si elle ne suivait pas rigoureusement la ligne « blanche’ . Ce mot sera lui aussi maudit.
Je suis sûr maintenant que cet événement n’est pas pour rien dans la suite de ce qui est advenu. Je n’ai pas pleuré quand, quelques mois plus tard on m’a licencié. Je n’ai pas pleuré non plus quand j’ai quitté la capitale du Mali pour une bastide amie proche d’un village de moyenne Provence ou l’Afrique n’est pour l’instant présente que sous forme de traces. À cinquante-neuf ans, mes godillots me portent sur les GR du coin, dans les ravines et les bois où rien ni personne ne vient gâcher le paysage. Mais pour combien de temps encore ? Que ferais-je alors ? Qu’aurais-je encore la force de faire ? Où aller si le flot monte jusqu’à moi ?
Que ne peut-on les foutre dehors ? Certains disent que ce n’est pas possible. Pourtant les Pieds Noirs qui avaient « envahi » puis « occupé » l’Algérie pendant cent trente ans ont bien fait la valise pour ne pas finir au cercueil avant l’heure. Pourquoi ne pourrions-nous pas offrir le même choix à ces mêmes populations qui nous trouvaient, il y a quarante ans, insupportables sur leur territoire alors que paradoxalement, elles occupent le nôtre en ce moment. Il se disait alors « L’Afrique aux Africains ». Je trouve plus que jamais valable le slogan que l’on est en droit de préciser par « L’Afrique aux Africains et lycée de Versailles aux Français ». Cela pourrait être autant valable pour la Corse que pour Tahiti et les Antilles, etc… Sauf les Kerguelen, qui, désertes d’indigène, serait l’emplacement idéal d’un bagne pour éloigner les grands prédateurs de la métropole.
En effet, quel est l’intérêt de mon pays de voir débarquer à flot continu des populations qui ne viennent en France qu’afin de profiter de la situation que nous leur offrons sans la moindre contre partie de leur côté. Les Pieds Noirs, eux, avaient exploité un pays qu’ils avaient au moins façonné, fertilisé, enrichi, embelli (depuis leur départ, il paraît qu’on y importe même des tomates). Et les négrillons, qui sont « français », feront danser nos enfants dans les « tournantes » avant de prendre leur place à la faveur du nombre avec l’aide de collabos dont on peut se demander tout à propos pour qui ils « roulent ». Car il m’est impossible de croire que ces gens, pour la plupart biens placés et de gauche, bien entendu, ne font ce sale boulot que par pure charité chrétienne ou par seul souci démographique. Je pense qu’au contraire, ils répondent à la logique d’une opération menée de longue main. Tout se passe comme si, en effet, comme si on voulait submerger la race gauloise, à l’image des chinois au Tibet, mais ici pour le compte d’autrui. Qui ? À qui va profiter l’abaissement du pays pour ne parler que du nôtre ? Un autre état ? Un groupe particulier de particuliers ? Les deux à la fois ? Ici, moins encore que jamais, je ne crois au fait du hasard, de la bêtise, de l’ignorance, de l’incapacité et moins encore, aux effets sans causes.
Sinon, peut-on croire que tous ces technocrates enénarqués laisseraient envahir ainsi notre pays par simple peur, comme moi dans ce RER. Mais moi j’étais un « vieux » à lunettes, 58 ans, guère combatif, seul devant un genre de gorille au dos argenté qu’il ne faut pas, comme chacun sait, regarder dans les yeux. Je ne disposais pas comme eux de la force publique, de l’armée, de la justice. À propos de justice, je n’ai pas déposé de plainte. Je n’ai pas cru un seul instant que celle-ci ne finisse pas au panier. J’ai voulu m’épargner une déconvenue annoncée supplémentaire.
Voilà l’événement dont je tenais à porter témoignage, cette fois publiquement, toute honte bue et fierté dans la poche parce que j’en ai gros sur la patate et que j’espère bien trouver un peu de fraternité tout simplement.
Ps. J’ai retrouvé à qui me faisait penser ce furieux quand il était assis sur la banquette. Il s’agit de la photo de l’un de ce genre d’ « artiste »-rappeur-loubard qui se fait appeler « Public Ennemy » (SVMmac n°110 Page 40). Tout un programme n’est-ce pas ? Prendre une baffe pour ça…
Il y a même d’anciens « porteurs de valises » avec leurs rejetons, qui fidèles à eux-mêmes les incitent à rappliquer chez nous en nombre, à nos frais, puis les excitent contre nous. Depuis les bourguignons, les parpaillots, la Fronde, jusqu’à Vichy (il n’est pas étonnant que ce soit les socialos qui aient voté Pétain), l’esprit collabo est toujours vivace.
Je suis employé. J’enseigne la photo à des étudiants pour la plupart étrangers et argentés. Le cours commence à 13 heures, je vais préparer le studio
Et c’est pas tout. Ya quelqu’un qui m’a dit qu’il a entendu dire que l’ophtalmo avait menacé l’a…e (arabe) de le gazer au gaz D et de le brûler vivant dans son four à micro onde et que même, en levant le bras, il lui a dit qu’il aille chez Leclerc puisqu’ hallal est au bar…
Si c’est pas du racisme ça !
L’heure c’est l’heure.
Avant l’heure c’est pas l’heure.
Après l’heure c’est plus l’heure.
Au moindre retard, tous les professionnels santé devraient être pendus à un croc de boucher. Non, mais…. !