C’est quand t’es assis au milieu d’une cathédrale que tu paumes que la laïcité est en danger, même que tu la vois traverser le grand autel avec les chiens derrière et la troupe du prince Charles qui faits ses chasses à course au Félix Potin du coin.
On dira c’qu’on veut, la religion fait des tableaux très colorés avec plein de cerfs crucifiés noblement dans les sous-bois de saint Benoît.
Faudra quand même leur dire à la Taviolle et au Nanard Dugué que c’est pas parce qu’ils n’ont pas d’autre endroit pour verser leur pierre à l’édification des générations d’après Tchernobyl en Mongolie, qu’ils doivent étouffer le chrétien qui lit des journaux inconnus du net pendant la messe à Benoît du seizième.
C’est que tuer l’temps ça prend des plombes à s’tourner les pouces du barillet et s’goinfrer des pâtes barilla.
J’comprends mieux pourquoi Bayrou evite poliment ses admirateurs scribouillards qui osent le string à bretelles avec les poils qui dépassent du pantalon sur les chevilles.